Accueil > Dictionnaire > Définitions du mot « faire la tête »
Faire la tête
[fɛr la tɛt]
Définitions de « faire la tête »
Faire la tête - Locution verbale
-
(Familier) Bouder.
Faire la tête, c'est choisir le silence comme seule réponse à une contrariété.
— (Citation fictive générée par l'intelligence artificielle)
Usage du mot « faire la tête »
Évolution historique de l’usage du mot « faire la tête » depuis 1800
Fréquence d'apparition du mot « faire la tête » dans le journal Le Monde depuis 1945
Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.
Synonymes de « faire la tête »
Citations contenant le mot « faire la tête »
-
Et le résultat donne ces petits personnages malicieux qui ont l’air tout droit sortis d’un dessin animé : "On me dit souvent que cela rappelle Alice au pays des merveilles par exemple mais en fait, je travaille au feeling. J’assemble les objets, je peins et j’habille ensuite le personnage, ce que je fais souvent du crochet. À terme, j’aimerais faire la tête en poterie. Chaque exemplaire est unique et numéroté et tous les personnages ont un certificat d’authenticité".
nrpyrenees.fr — Brigitte Séailles embellit les jardins et les intérieurs - nrpyrenees.fr -
Quatre années. La période juste avant. Avant le chariot du supermarché, le qu'est-ce qu'on va manger ce soir, les économies pour s'acheter un canapé, une chaîne hi-fi, un appart. Avant les couches, le petit seau et la pelle sur la plage, les hommes que je ne vois plus, les revues de consommateurs pour ne pas se faire entuber, le gigot qu'il aime par-dessus tout et le calcul réciproque des libertés perdues. Une période où l'on peut dîner d'un yaourt, faire sa valise en une demi-heure pour un week-end impromptu, parler toute une nuit. Lire un dimanche entier sous les couvertures. S'amollir dans un café, regarder les gens entrer et sortir, se sentir flotter entre ces existences anonymes. Faire la tête sans scrupule quand on a le cafard. Une période où les conversations des adultes installés paraissent venir d'un univers futile, presque ridicule, on se fiche des embouteillages, des morts de la Pentecôte, du prix du bifteck et de la météo. Personne ne vous colle aux semelles encore. Toutes les filles l'ont connue, cette période, plus ou moins longue, plus ou moins intense, mais défendu de s'en souvenir avec nostalgie. Quelle honte ! Oser regretter ce temps égoïste, où l'on n'était responsable que de soi, douteux, infantile. La vie de jeune fille, ça ne s'enterre pas, ni chanson ni folklore là-dessus, ça n'existe pas. Une période inutile. Pages 109-110, Folio, 2018.
Annie Ernaux — La femme gelée