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Fin du fin
[fɛ̃ dy fɛ̃]
Définitions de « fin du fin »
Fin du fin - Locution nominale
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(Figuré) Ce qu’il y a de mieux dans le genre, ce qui se fait de mieux.
Monsieur de C., mangeur aux capacités homériques, n’estime que les mets les plus simples : le fin du fin pour lui est de se commander chez Larue une série d’œufs à la coque cuits à point ou un délicieux bœuf bouilli.
— Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux
Étymologie de « fin du fin »
- Qui est le plus fin de ce qui est déjà fin.
Usage du mot « fin du fin »
Évolution historique de l’usage du mot « fin du fin » depuis 1800
Fréquence d'apparition du mot « fin du fin » dans le journal Le Monde depuis 1945
Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.
Synonymes de « fin du fin »
Citations contenant le mot « fin du fin »
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Tout le monde fait des bêtises. Le fin du fin, c'est de les faire au moment où personne ne regarde.
Peter Ustinov -
Mais ne nous gâchons pas l’appétit avec toutes ces sottises élaborées dans quelques officines ministérielles par des individus vraisemblablement incapables de reconnaître un pouillard d’un vieux coq et pour qui, peut-être, le fin du fin de la gastronomie est l'endive à la béchamelle ; brisons là !
Bernadette Michelet — Claude Michelet -
Les m'as-tu-vu se recrutent dans toutes les classes. Inconnus on les appelle des frimeurs. Connus ils portent le nom de vedettes. La démarche des frimeurs vise essentiellement à accéder au vedettariat. […]. Pour être pris en considération le frimeur recourt aux signes extérieurs ambulatoires comme l'automobile et aux signes extérieurs fixes comme la maison, le fin du fin consistant à faire stationner une automobile très puissante devant une maison très chère puisque l'impact de la frime se mesure a l'importance des capitaux investis.
Philippe Bouvard — dans Le Figaro magazine