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Gravier
Définitions de « gravier »
Gravier - Nom commun
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(Médecine) Concrétions solides similaires à des pierres se formant dans les reins ou la vessie.
Évoquant ces maux invisibles qui rongent de l'intérieur, l'auteur écrit : 'Dans le silencieux théâtre de l'organisme, les graviers se trament, tels des pierres précieuses, uniques dans leur douleur.'
— (Citation fictive) -
(Terre-Neuve) (Pêche) Individu affecté à l'étendage et au séchage du poisson sur les plages caillouteuses.
Mais la vie du gravier, qu'il fût mousse ou novice, était très fatigante, comme en témoignent les mémoires de Pléville Le Pelley, qui avait travaillé à Terre-Neuve comme mousse à l'age de 12 ans.
— Gary Reginald Butler, Histoire et traditions orales des Franco-Acadiens de Terre-Neuve -
(Géologie) Roche formée par l'accumulation d'éléments granulaires, notamment de sables grossiers et de cailloux, généralement d'origine fluviatile ou littorale.
La Garonne devenant divagante multiplie, à loisir, les « gaules » ou « gaures », c'est-à-dire ses bras, et les « îles », résultant de l’atterrissement des graviers vite envahis par la végétation spontanée et bientôt exhaussées par la rétention du limon.
— Une histoire de la Garonne, sous la direction de Janine Garrisson-Estebe et de Marc Ferro -
(Aménagement) Petits cailloux utilisés pour le revêtement des allées dans les jardins ou en maçonnerie; également employés pour le revêtement des chemins non asphaltés afin d'en faciliter le drainage.
Dans le jardin de la propriété se dessinait une allée majestueuse, revêtue de gravier clair, qui crissait sous les pas des visiteurs et guidait vers l'entrée principale.
— (Citation fictive)
Expressions liées
- Gravelage des chemins vicinaux
- Graveler une allée
- Gravier qui crisse, qui roule sous les pieds
Étymologie de « gravier »
Du wallon gravî et du provençal gravier, dérivé de grève avec le suffixe -ier, sous son ancienne forme grave (fin du XIIe siècle), du pré-latin *grava.Usage du mot « gravier »
Évolution historique de l’usage du mot « gravier » depuis 1800
Fréquence d'apparition du mot « gravier » dans le journal Le Monde depuis 1945
Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.
Synonymes de « gravier »
Citations contenant le mot « gravier »
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gravier Pebble gravier granuleuse
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Un pain de mensonge est doux à l'homme, mais sa bouche ensuite sera pleine de gravier.
La Bible — Le Livre des proverbes -
« Le marché Pavé de gravier mondial croît à un TCAC élevé au cours de la période de prévision 2020-2026. L’intérêt croissant des particuliers pour cette industrie est la principale raison de l’expansion de ce marché. Selon le Rapport, le marché Pavé de gravier devrait croître à un TCAC de xx % au cours de la période de prévision (2019-2027) et dépasser une valeur de XX USD d’ici la fin de 2027. »
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Thesneaklife — Marché Épandeur de gravier mondial 2020 – Impact du COVID-19, analyse de la croissance future et défis | Wirtgen Group, VOLVO, Atlas Copco, CAT, FAYAT – Thesneaklife -
Ô géraniums, ô digitales… Celles-ci fusant des bois-taillis, ceux-là en rampe allumés au long de la terrasse, c’est de votre reflet que ma joue d’enfant reçut un don vermeil. Car « Sido » aimait au jardin le rouge, le rose, les sanguines filles du rosier, de la crois-de-Malte, des hortensias, et des bâtons-de-Saint-Jacques, et même le coqueret-alkékenge, encore qu’elle accusât sa fleur, veinée de rouge sur pulpe rose, de lui rappeler un mou de veau frais… A contre-cœur, elle faisait pacte avec l’Est : « Je m’arrange avec lui », disait-elle. Mais elle demeurait pleine de suspicion et surveillait, entre tous les cardinaux et collatéraux, ce point glacé, traître aux jeux meurtriers. Elle lui confiait des bulbes de muguet, quelques bégonias, et des crocus mauves, veilleuses des froids crépuscules. Hors une corne de terre, hors un bosquet de lauriers-cerises dominés par un junkobiloba, – je donnais ses feuilles, en forme de raie, à mes camarades d’école, qui les séchaient entre les pages de l’atlas – tout chaud jardin se nourrissait d’une lumière jaune, à tremblements rouges et violets, mais je ne pourrais dire si ce rouge, ce violet, dépendaient, dépendent encore d’un sentimental bonheur ou d’un éblouissement optique. Étés réverbérés par le gravier jaune et chaud, étés traversant le jonc tressé de mes grands chapeaux, étés presque sans nuits… Car j’aimais tant l’aube, déjà, que ma mère me l’accordait en récompense. J’obtenais qu’elle m’éveillât à trois heures et demis, et je m’en allais, un panier vide à chaque bras, vers des terres maraîchères qui se réfugiaient dans le pli étroit de la rivière, vers les fraises, les cassis et les groseilles barbues. A trois heures et demie, tout dormait dans un bleu originel, humide et confus, et quand je descendais le chemin de sable, le brouillard retenu par son poids baignait d’abord mes jambes, puis mon petit torse bien fait, atteignait mes lèvres, mes oreilles et mes narines plus sensible que tout le reste de mon corps… J’allais seule, ce pays mal pensant était sans dangers. C’est sur ce chemin, c’est à cette heure que je prenais conscience de mon prix, d’un état de grâce indicible et de ma connivence avec le premier souffle accouru, le premier oiseau, le soleil encore ovale, déformé par son éclosion… Ma mère me laissait partir, après m’avoir nommée « Beauté, Joyau-tout-en-or » ; elle regardait courir et décroître sur la pente son œuvre, - « chef-d’œuvre » disait-elle. J’étais peut-être jolie ; ma mère et mes portraits de ce temps-là ne sont pas toujours d’accord… Je l’étais à cause de mon âge et du lever du jour, à cause des yeux bleus assombris par la verdure, des cheveux blonds qui ne seraient lissés qu’à mon retour, et de ma supériorité d’enfant éveillée sur les autres enfants endormis. Je revenais à la cloche de la première messe. Mais pas avant d’avoir mangé mon saoul, pas avant d’avoir, dans les bois, décrit un grand circuit de chien qui chasse seul, et goûté l’eau de deux sources perdues, que je révérais. L’une se haussait hors de la terre par une convulsion cristalline, une sorte de sanglot, et traçait elle-même son lit sableux. Elle se décourageait aussitôt née et replongeait sous la terre. L’autre source, presque invisible, froissait l’herbe comme un serpent, s’étalait secrète au centre d’un pré où des narcisses, fleuris en ronde, attestaient seuls sa présence. La première avait goût de feuille de chêne, la seconde de fer et de tige de jacinthe… Rien qu’à parler d’elles, je souhaite que leur saveur m’emplisse la bouche au moment de tout finir, et que j’emporte, avec moi, cette gorgée imaginaire…
Colette — Sido -
Il est certains esprits dont les sombres penséesSont d’un nuage épais toujours embarrassées ;Le jour de la raison ne le saurait percer.Avant donc que d’écrire apprenez à penser.Selon que notre idée est plus ou moins obscure,L’expression la suit, ou moins nette, ou plus pure.Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement,Et les mots pour le dire arrivent aisément.Surtout qu’en vos écrits la langue révéréeDans vos plus grands excès vous soit toujours sacrée.En vain vous me frappez d’un son mélodieux,Si le terme est impropre, ou le tour vicieux :Mon esprit n’admet point un pompeux barbarisme,Ni d’un vers ampoulé l’orgueilleux solécisme.Sans la langue, en un mot, l’auteur le plus divin,Est toujours, quoi qu’il fasse, un méchant écrivain.Travaillez à loisir, quelque ordre qui vous presse.Et ne vous piquez point d’une folle vitesse :Un style si rapide, et qui court en rimant,Marque moins trop d’esprit, que peu de jugement.J’aime mieux un ruisseau qui, sur la molle arène,Dans un pré plein de fleurs lentement se promène,Qu’un torrent débordé qui, d’un cours orageux,Roule, plein de gravier, sur un terrain fangeux.Hâtez-vous lentement ; et, sans perdre courage,Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage :Polissez-le sans cesse et le repolissez ;Ajoutez quelquefois, et souvent effacez.
Nicolas Boileau — L'Art poétique
Traductions du mot « gravier »
Langue | Traduction |
---|---|
Anglais | gravel |
Espagnol | grava |
Italien | ghiaia |
Allemand | kies |
Chinois | 碎石 |
Arabe | الحصى |
Portugais | cascalho |
Russe | гравий |
Japonais | 砂利 |
Basque | legar |
Corse | ghiaia |