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Inaugurer les chrysanthèmes
Définitions de « inaugurer les chrysanthèmes »
Inaugurer les chrysanthèmes - Locution verbale
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Être placé à un poste honorifique ou prestigieux, sans toutefois disposer d’un pouvoir réel pour modifier le cours des choses. S’emploie plus particulièrement dans le domaine politique, notamment pour désigner un chef d’État dont le rôle est essentiellement protocolaire ou de représentation, tandis que la réalité du pouvoir est assurée par une personne officiellement subordonnée, comme un Premier ministre ou un président du Conseil des ministres.
(...) alors que Pierre Mendès France mettait fin à notre guerre d’Indochine ou donnait l’indépendance à la Tunisie, l’excellent René Coty baisait la main de la reine d’Angleterre ou accueillait dans son palais les forts des Halles et les catherinettes. C’est ce que le général de Gaulle appelait « inaugurer les chrysanthèmes ».
— Dominique Jamet, « François Hollande : Monsieur Chrysanthème »
Étymologie de « inaugurer les chrysanthèmes »
- Du verbe inaugurer et du nom commun chrysanthème.
Usage du mot « inaugurer les chrysanthèmes »
Évolution historique de l’usage du mot « inaugurer les chrysanthèmes » depuis 1800
Fréquence d'apparition du mot « inaugurer les chrysanthèmes » dans le journal Le Monde depuis 1945
Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.
Citations contenant le mot « inaugurer les chrysanthèmes »
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La Ve République a accentué les pouvoirs du président. Avec la Constitution de 1958, Charles de Gaulle n’entendait pas, comme il disait, « inaugurer les chrysanthèmes ». Les Français attendent un homme providentiel. Et pourtant, même le Général de Gaulle a démissionné en 1969, désavoué par un référendum. Nous voulons un chef. Même si c’est pour pouvoir mieux le critiquer. On brûle vite ce que l’on a adoré. Face aux problèmes quotidiens, il faut un bouc émissaire. Et il est vite trouvé. Peut-être, attendons-nous trop du chef de l’État…
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