Isoélectrique

Définitions de « isoélectrique »

Isoélectrique -

• Qualifie l'état d'une substance en solution lorsqu'elle est électriquement neutre.

  Les solutions d'acides forts, même diluées, se trouvent à un PH inférieur au point isoélectrique du collagène. Bérard Gobillard Cuirs et peaux

Évolution historique de l’usage du mot « isoélectrique » depuis 1800

Citations contenant le mot « isoélectrique »

• Majoritairement anodines, les anomalies du segment ST sont fréquentes et sont indissociables du tableau clinique et biologique et des antécédents du patient. Un sus-décalage du segment ST (par rapport à la ligne isoélectrique) peut être le témoin d’un IDM, d’un bloc de branche, d’une péricardite. Un sous décalage du segment ST (par rapport à la ligne isoélectrique) peut être le témoin d’une ischémie myocardique, d’un IDM, d’une imprégnation digitalique, d’un bloc de branche, d’une embolie pulmonaire.

• Alors qu'on interprète un électroencéphalogramme plat comme le signe d'un état de mort cérébrale, il se pourrait que ce ne soit pas systématiquement le cas. Des chercheurs canadiens et roumains ont montré qu'il pourrait encore y avoir une activité électrique des neurones au-delà de cette ligne isoélectrique : les complexes nu.

• Le point isoélectrique est la valeur du pH pour laquelle le transport d’un protéide dans un champ électrique est nul, c’est-à-dire le pH pour lequel le protéide est électriquement neutre.

• Le flutter atrial est une arythmie fréquente. Les rares études épidémiologiques réalisées aux États-Unis estiment que son incidence est de l’ordre de 88 pour 100 000 patients-année(1). Le risque de développer un flutter atrial augmente avec l’âge et l’existence d’une myocardiopathie, au même titre que la fibrillation atriale (FA), avec laquelle il est parfois lié. La définition du flutter est tout d’abord électrocardiographique : l’activité atriale est régulière, de fréquence supérieure à 240/min, et il n’existe pas de retour à la ligne isoélectrique dans au moins une dérivation.

• F. Lasne et J. de Ceaurriz ont montré que l'EPO naturelle et recombinante ne possédaient pas le même point isoélectrique (pI), c'est à dire que le pH pour lequel ces deux substances sont électriquement neutres sont différents. Le point isoélectrique de l'EPO naturelle est compris entre 3,92 et 4,42 tandis que celui de l'EPO recombinante est compris entre 4,42 et 5,11.

• Il est bon de se rappeler à ce sujet que, dans son développement de la structure zwitterionique du collagène, Gustavson avait, en se servant des chiffres de Hitchcock relatifs au nombre de groupes acides et basiques du collagène, établi qu’un gramme de collagène renfermerait à son point isoélectrique 57 x 10–5 équivalents de groupes négatifs balancés par autant de groupes positifs, tous les deux ionisés presque complètement et de façon égale, avec au surplus un excès de 32 x 10–5 équivalents de groupes NH3 non ionisés.

• Le point isoélectrique est la valeur du pH pour laquelle le transport d'un protéide dans un champ électrique est nul, c'est-à-dire le pH pour lequel le protéide est électriquement neutre.

Traductions du mot « isoélectrique »

Sources et ressources complémentaires

• Définitions du TLFi