Noir de vigne

Locution nominale - français

noir de vigne \nwaʁ də viɲ\ masculin (pluriel à préciser)

1. (Peinture) Pigment obtenu par calcination de sarments de vigne.
   • [ Le noir de café ] ne coûte rien que la peine de le faire, et je le préfère beaucoup au noir de vigne, bien que celui-ci soit excellent, parce que le premier est broyé en deux tours de molette, tandis que le noir de vigne fait ressort sous la molette, et ne se broie, à cause de cela, que très-imparfaitement ou très-longuement : d’ailleurs le noir de café sèche mieux que celui de vigne.— (Pierre-Louis Bouvier, Manuel des jeunes artistes et amateurs en peinture, 1832.)
   • Le noir de vigne se tire des sarmens brûlés. II passe pour le plus beau de tous les noirs. Plus on le broie, plus il donne d'éclat. Les peintres s’en servent de préférence pour les tableaux.— (Encyclopédie méthodique, 1783.)
   • Cennino Cennini parle de plusieurs espèces de noirs. Le noir, dit-il, est une pierre noire, tendre, d'une couleur grasse. Il parle du noir de vigne, d'un crayon noir, de noir de pêche, et d’un noir obtenu par la combustion d'huile de graine de lin dans un récipient.— (Jacques-Paul Migne, Nouvelle encyclopédie théologique, Volume 12, 1863.)
2. (Peinture) Pigment obtenu à partir d’un oxyde de fer d’origine allemande
   • Le noir de vigne est un pigment et plus précisément un oxyde de fer en provenance d'Allemagne. Considéré comme le meilleur noir, le noir de vigne est utilisable pour toutes les techniques de peinture artistique et décorative dont les huiles dures, glacis. — (okhra.com: Noir de vigne n°20, 2015.)
   • Il existe également un noir de vigne qui aujourd'hui est aussi fabriqué à partir d’un oxyde de fer noir, mais dont la tonalité est plus bleuté— (Isabelle Roelofs, Fabien Petillion, La couleur expliquée aux artistes, 2012.)