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Notre

[nɔtr]
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Définitions de « notre »

Notre - Adjectif possessif

  • Adjectif possessif de la première personne du pluriel, indiquant une possession commune à plusieurs individus incluant le locuteur.

    Notre bonheur commun, tissé de moments partagés et de souvenirs chéris, forge l'unicité de notre groupe.
    (Citation fictive)
  • Forme de politesse utilisée par certaines autorités (roi, évêques, juges) pour exprimer une possession ou un avis personnel sous forme plurielle.

    Nous avons examiné attentivement les faits présentés et, après mûre réflexion, nous annonçons notre décision : le projet sera mis en œuvre comme proposé. - Extrait d'une déclaration officielle de la Cour Royale.
    (Citation fictive)
  • Utilisé pour faire référence de manière indéterminée à une personne précédemment mentionnée dans le discours.

    Après avoir évoqué les contributions de chaque volontaire dans cet effort communautaire, il est juste de dire que notre mention réfère spécifiquement à la personne sans qui ce projet n'aurait jamais vu le jour.
    (Citation fictive)

Notre - Nom commun

  • Langue gur parlée au Bénin.

    Le naténi, également reconnu sous l'appellation 'notre', constitue une des langues gur parlées avec fierté au nord du Bénin, reflétant la richesse linguistique de cette région.
    (Citation fictive)

Expressions liées

  • Ce n'est pas notre genre
  • De notre mieux
  • Donner du nôtre (il n'y a rien du nôtre, le vôtre et le nôtre, chacun le sien.)
  • En notre âme et conscience
  • En/y être du nôtre (perdre une partie de notre bien, ne pas être récompensés en proportion de nos efforts.)
  • Faire des nôtres (faire des folies à notre façon, nos fredaines habituelles)
  • Faire nôtre (nous approprier, adopter.)
  • Les nôtres (nos parents, nos proches, nos amis, les membres du groupe auquel nous appartenons.)
    Les médecins de Molière parlaient latin, les nôtres parlent grec
    — Gourmont, Esthétique du langage français
  • Nos actes
  • Nos amis et connaissances
  • Nos enfants et nos cousins
  • Nos grands et nos petits côtés
  • Nos petites habitudes
  • Nos petites économies
  • Nos père et mère
  • Notre analyse, notre exposé
  • Notre association, notre société
  • Notre attention a été attirée sur un cas grave
  • Notre bonne ville
  • Notre brave et fidèle serviteur
  • Notre enfance
    Il en est de notre vie comme de notre globe: notre enfance est son premier pôle, et notre vieillesse en est le dernier; c'est sur eux que roulent toutes les harmonies de notre vie
    — Bernard de Saint-Pierre, Harmonies de la nature
  • Notre héros donc
  • Notre maître et seigneur
  • Notre monde, notre planète
  • Notre oncle et parrain
  • Notre petite dame, notre femme
  • Notre pierre a été bien fatigué
  • Notre propre image
    Nous n'apprenons jamais pourquoi et en quoi nous agaçons les autres, en quoi nous leur sommes sympathiques, en quoi nous leur paraissons ridicules ; notre propre image est pour nous le plus grand mystère.
    — Milan Kundera, L’Immortalité
  • Notre père qui est au cieux
  • Notre récompense
    Dans l'effort de chaque jour, la fauchure est notre récompense humble mais sincère, symbole de ce que nos mains peuvent arracher à la terre.
    — Gérard Bellefeuille, Citation fictive générée à l'aide d'intelligence artificielle
  • Notre-dame et v dame1i a 1 b α
  • Notre-seigneur, notre-sauveur jésus-christ
  • Nous avons fait nôtre cette proposition
  • Nous considérons comme nôtre votre succès
  • Nous gagnons nos x francs par mois
  • Nous regardons cette terre comme nôtre
  • Nous savons nos auteurs, nous connaissons nos classiques
  • Pour des raisons indépendantes de notre volonté
  • Serez-vous des nôtres dimanche?
  • Tel est notre bon plaisir
  • Y mettre du nôtre (apporter notre contribution personnelle à un effort commun, faire des efforts, nous montrer conciliants.)
  • À la nôtre! (à notre santé! (pour trinquer))
    Boubouroche: À la nôtre! Potasse: À la nôtre! On trinque
    — Georges Courteline, Boubouroche
  • À nos bien-aimés fils les archevêques et évêques notre bénédiction apostolique
  • À notre aide, à notre service
  • À notre avis
    Les acides ayant servi à la nitration peuvent aussi être récupérés à l’aide de dénitrants. Ces appareils sont à notre avis les plus économiques à employer pour la récupération des acides ayant servi à la fabrication des nitro-celluloses.
    — D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales
  • À notre cher défunt, regretté
  • À notre heure, à nos heures
  • Être des nôtres
    Aussi sera-t-il sensible à l’appel de Pierre-Henri Teitgen, lorsque celui-ci lui demandera à brûle-pourpoint en 1945 à Lille, voulez-vous être des nôtres ?
    — Collectif, Jean Lecanuet ou la Passion du centre [actes du colloque organisé à Paris le 12 février 2004]
  • Être nôtre (nous appartenir, être à nous.)

Étymologie de « notre »

Du latin noster, de nos (nous). Variations régionales incluent le Berry noute, le noûte, le Picard no, le Provençal nostre, l'espagnol nuestro, le portugais nosso et l'italien nostro. L'ancienne langue française utilisait notre au singulier et nostre au pluriel, ainsi que nos pour les deux.

Usage du mot « notre »

Évolution historique de l’usage du mot « notre » depuis 1800

Fréquence d'apparition du mot « notre » dans le journal Le Monde depuis 1945

Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.

Synonymes de « notre »

Citations contenant le mot « notre »

  • Ce soir, nous sommes deux devant ce fleuve qui déborde de notre désespoir. Nous ne pouvons même plus penser. Les paroles s’échappent de nos bouches tordues, et, lorsque nous rions, les passants se retournent, effrayés, et rentrent chez eux précipitamment.On ne sait pas nous mépriser.« Nous pensons aux lueurs des bars, aux bals grotesques dans ces maisons en ruines où nous laissions le jour. Mais rien n’est plus désolant que cette lumière qui coule doucement sur les toits à cinq heures du matin. Les rues s’écartent silencieusement et les boulevards s’animent: un promeneur attardé sourit près de nous. Il n’a pas vu nos yeux pleins de vertiges et il passe doucement. Ce sont les bruits des voitures de laitiers qui font s’envoler notre torpeur et les oiseaux montent au ciel chercher une divine nourriture.Aujourd’hui encore( mais quand donc finira cette vie limitée) nous irons retrouver les amis, et nous boirons les mêmes vins. On nous verra encore aux terrasses des cafés.Il est loin, celui qui sait nous rendre cette gaieté bondissante. Il laisse s’écouler les jours poudreux et il n’écoute plus ce que nous disons.  » Est-ce que vous avez oublié nos voix enveloppées d’affections et nos gestes merveilleux? Les animaux des pays libres et des mers délaissées ne vous tourmentent-ils plus? Je vois encore ces luttes et ces outrages rouges qui nous étranglaient. Mon cher ami, pourquoi ne voulez-vous plus rien dire de vos souvenirs étanches? L’air dont hier encore nous gonflions nos poumons devient irrespirable. Il n’y a plus qu’à regarder droit devant soi, ou à fermer les yeux: si nous tournions la tête, le vertige ramperait jusqu’à nous.Itinéraires interrompus et tous les voyages terminés, est-ce que vraiment nous pouvons les avouer ? Les paysages abondants nous ont laisser un goût amer sur les lèvres. Notre prison est construite en livres aimés, mais nous ne pouvons plus nous évader, à cause de toutes ces odeurs passionnés qui nous endorment.
    André Breton et Philippe Soupault —  Les Champs magnétiques
  • J’ai fait un voyage sur le plus beau bateau qui ait jamais été construit ; particularité étrange, à bord de ce transatlantique, passagers et hommes d’équipage étaient à cheval !Le capitaine, cavalier émérite, montait un pur-sang de courses, il portait un costume de chasse et sonnait du cor pour diriger la manœuvre, quant à moi, ayant horreur de l’équitation, j’avais pu obtenir de passer mes journées sur le cheval de bois de la salle de gymnastique. Nous débarquâmes sur une terre nouvelle où les chevaux étaient inconnus ; les indigènes prirent pour un animal à deux têtes les passagers montés de notre navire, ils n’osèrent s’en approcher en proie à la terreur ; moi seul, reconnu semblable à ces êtres primitifs, je fus fait prisonnier par eux. C’est de la prison ou l’on m’enferma que j’écrivis les lignes qui vont suivre. Cette prison était une île absolument déserte le jour, mais la nuit, les habitants d’une grande ville continentale ou le mariage et l’union libre étaient également défendus, s’y donnaient rendez-vous pour faire d’amour, j’ai pù ainsi rapporter de mon exil la plus splendide collection de peignes de femmes qui soit au monde, depuis le triste celluloïd jusqu’à l’écaille la plus transparente, couverte de pierres précieuses. J’ai offert cette collection à l’un de mes oncles, conchyliologiste distingué, chez lequel elle fait pendant à une vitrine de coquillages indiens.
    Francis Picabia — Jésus-Christ Rastaquouère
  • Notre vie disais-tu si contente de vivreEt de donner la vie à ce que nous aimionsMais la mort a rompu l’équilibre du tempsLa mort qui vient la mort qui va la mort vécueLa mort visible boit et mange à mes dépens.
    Paul Eluard — Le Temps déborde
  • Au bout du petit matin, une autre petite maison qui sent très mauvais dans une rue très étroite, une maison minuscule qui abrite en ses entrailles de bois pourri des dizaines de rats et la turbulence de mes six frères et sœurs, une petite maison cruelle dont l’intransigeance affole nos fins de mois et mon père fantasque grignoté d’une seule misère, je n’ai jamais su laquelle, qu’une imprévisible sorcellerie assoupit en mélancolique tendresse ou exalte en hautes flammes de colère; et ma mère dont les jambes pour notre faim inlassable pédalent, pédalent de jour, de nuit, je suis même réveillé la nuit par ces jambes inlassables qui pédalent la nuit et la morsure âpre dans la chair molle de la nuit d’une Singer que ma mère pédale, pédale pour notre faim et de jour et de nuit.
    Aimé Césaire — Cahier d’un retour au pays natal
  • En conséquence, quand nous fûmes rentrés à la maison, et que nous eûmes pris notre thé, j’attirai Biddy dans notre petit jardin qui longe la ruelle…
    Charles Dickens — Les grandes Espérances
  • Nos danses dans les rues et dans des bastringues, elles-mêmes quasi désuètes, en ont à leur manière pris la suite, mais désacralisées, sauf peut-être pour quelques lampées de patriotisme, motivées seulement dans la conscience claire des danseurs par quelques images d’Épinal de notre histoire.
    Marguerite Yourcenar — Le Temps
  • Le mort est encore en morceaux. Le jour où l’on enterre, nous nous dispersons en piétinements, en mains d’amis vrais ou faux à serrer, en préoccupations matérielles. Le mort mourra demain seulement, dans le silence. Il se montrera à nous dans sa plénitude, pour s’arracher, dans sa plénitude, à notre substance. Alors nous crierons à cause de celui-là qui s’en va, et que nous ne pouvons retenir. Je n’aime pas les images d’Épinal de la guerre.
    Antoine de Saint-Exupéry — Pilote de guerre
  • Parce que nous sommes des métis culturels, parce que, si nous sentons en nègres, nous nous exprimons en français, parce que le français est une langue à vocation universelle, que notre message s’adresse aussi aux Français de France et aux autres hommes, parce que le français est une langue “de gentillesse et d’honnêteté”.
    Léopold Sédar Senghor — Ethiopiques

Traductions du mot « notre »

Langue Traduction
Anglais our
Espagnol nuestra
Italien nostro
Allemand unsere
Chinois 我们的
Arabe لنا
Portugais nosso
Russe наш
Japonais 私たちの
Basque gure
Corse i nostri
Source : Google Translate API


Sources et ressources complémentaires

SOMMAIRE

Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.