Accueil > Dictionnaire > Définitions du mot « pain noir »
Pain noir
[pɛ̃ nwar]
Définitions de « pain noir »
Pain noir - Locution nominale
-
Pain fait de farine de seigle, de sarrasin et de froment.
Il y avait aussi, comme hors-d’œuvre, des tranches rouges qu'on étendait sur du pain noir en le saupoudrant de poivre : c'était du saumon fumé.
— Jules Leclercq, La Terre de glace -
(Figuré) Pauvre nourriture.
Et cependant, ô sainte République,Quoique aujourd’hui de ton pain noir nourri,Chacun de nous pour ta gloire eût périEt mourrait encor sans réplique.
— Pierre Dupont, Le Chant des transportés
Étymologie de « pain noir »
Usage du mot « pain noir »
Évolution historique de l’usage du mot « pain noir » depuis 1800
Fréquence d'apparition du mot « pain noir » dans le journal Le Monde depuis 1945
Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.
Citations contenant le mot « pain noir »
-
De son côté, le Marievillois Fernand Touchette était propriétaire d’Excavation Touchette. Retraité, il a vendu ses propriétés à son fils. Financièrement, il se dit à l’aise. Il convient toutefois que parmi ses connaissances, certaines n’arrivent pas et mangent leur pain noir. « Ma situation ne représente pas la majorité. Ceux qui n’ont pas eu la chance d’en ramasser gros (de l’argent) ou qui ont travaillé dans une manufacture sans fonds de pension, ils sont faits », expose-t-il. Il met en reflet que, contrairement au coût de la vie, le fonds de retraite n’augmente pas pour les aînés.
Le journal de Chambly — Vivre longtemps pauvrement - Le journal de Chambly -
Bagnard, au bagne de VaubanDans l’île de RéJe mange du pain noir et des murs blancsDans l’île de RéA la ville m’attend ma mignonneMais dans vingt ansPour elle je ne serai plus personneMerde à VaubanBagnard, je suis, chaîne et bouletTout ça pour rien,Ils m’ont serré dans l’île de RéC’est pour mon bienOn y voit passer les nuagesQui vont crevantMoi je vois se faner la fleur de l’âge Merde à Vauban.
Pierre Seghers & Léo Ferré — Merde à Vauban -
« Je sais que l'équipe est mobilisée, qu'on a tous le même objectif et qu'on a mangé notre pain noir » conclut le technicien ainsudiste.
Benoît Prieur — « Hervé Yvars : « on a mangé notre pain noir » » -
« Avec un responsable de salle danois, le chef ne pouvait faire l’impasse d’un repas nordique. Pour 16 euros, les amateurs pourront déguster un smeurebreud ou pain noir beurré, poissons fumés, crudités et œufs durs »
Merry Chivot — « L'Europe dans les assiettes » -
Il y avait aussi, comme hors-d’œuvre, des tranches rouges qu'on étendait sur du pain noir en le saupoudrant de poivre : c'était du saumon fumé.
Jules Leclercq — La Terre de glace -
Bagnard, au bagne de VaubanDans l'île de RéJe mange du pain noir et des murs blancsDans l'île de RéA la ville m'attend ma mignonneMais dans vingt ansPour elle je ne serai plus personneMerde à Vauban.
Léo Ferré; Merde à Vauban — 1961 -
Ils se sont lavé les mains et nous sommes passés à table. De la limande meunière, du caviar malossol, du pain noir et un petit stakan de spirt. Le spirt est fourni par le kolkhoze, deux stakans par jour et par tête.
Mariusz Wilk Le journal d’un loup — traduit du polonais par Laurence Dyèvre -
Ils se sont lavé les mains et nous sommes passés à table. De la limande meunière, du caviar malossol, du pain noir et un petit stakan de spirt. Le spirt est fourni par le kolkhoze, deux stakan par jour et par tête.
Mariusz Wilk Le journal d’un loup — traduit du polonais par Laurence Dyèvre