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Prêter sa plume
Définitions de « prêter sa plume »
Prêter sa plume - Locution verbale
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(Figuré) Écrire quelque-chose à la place d’une autre personne et pour son compte (anonymement ou non).
Les journalistes apparaissent en premier, les avocats et les hauts fonctionnaires après. Ils prêtent leur plume et leur voix à ces routiers dont les moyens d’expression ne sont pas reconnus.
— Sandrine Depeau, Se déplacer pour se situer -
(Spécialement) Ecrire à la première personne pour donner voix à un personnage de fiction, ou une personne réelle dont on écrit la biographie.
Dans ce roman, il prête sa plume à un enfant des rues, Nelio, orphelin gravement blessé, qui raconte sa vie et son parcours durant neuf nuits, avant de mourir.
— Jeanne Vivet, Déplacés de guerre dans la ville -
(Par extension) Mettre ses talents d’écrivain au service d’une idée, d’une cause.
Pour la première fois, des milliers de propagandistes – artistes de renom et simples anonymes – prêtent leur plume et leur talent pour participer activement à l'effort de guerre.
— Paul-Augustin Deproost, Laurence Van Ypersele et Myriam Watthee
Étymologie de « prêter sa plume »
- (XVIIe siècle) Voir prêter et plume.
- Selon Wikipedia[1], au moins sous la forme prête-plume, ce terme a été employé en moyen français jusqu’au XVe siècle. On le retrouve en français moderne au XVIIe siècle (plus ancienne occurrence repérée en 1697 sous la plume du janséniste Pasquier Quesnel - voir première citation ci-dessous).
Usage du mot « prêter sa plume »
Évolution historique de l’usage du mot « prêter sa plume » depuis 1800
Fréquence d'apparition du mot « prêter sa plume » dans le journal Le Monde depuis 1945
Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.
Citations contenant le mot « prêter sa plume »
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Mais que reste-t-il, quand on refuse l’action ? Il reste la nature ; les paysages humides, gris, bleus et vert foncé des polders – et les états méditatifs qu’ils permettent. Il reste à regarder, à écouter les autres ; leur inventer des identités et leur prêter sa plume.
L'Éclaireur Fnac — “Watergang” de Mario Alonso : le roman-expérience -
La dialogueuse, dans son art subtil, ne se contente pas de prêter sa plume aux personnages : elle leur insuffle la vie même.
Henri Lefèvre — Citation fictive générée à l'aide d'intelligence artificielle