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Se borner
[sœ bɔrne]
Définitions de « se borner »
Se borner - Verbe
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Se restreindre à une limite définie.
Marchand avait coutume de ne jamais donner d’instructions détaillées à ses collaborateurs, se bornant à leur préciser l’orientation qu’il souhaitait les voir adopter.
— Sandford F. Borins, Le français dans les airs : le conflit du bilinguisme dans le contrôler de la circulation aérienne au Canada -
Se contenter de ce qui est disponible ou possible.
[…] ; d’autres, comme Beauvais, s’écroulèrent et l’on dut les réédifier à nouveau ou, faute d’argent, se borner à les consolider et à boucher leurs trous.
— Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale
Étymologie de « se borner »
De se et borner.Usage du mot « se borner »
Évolution historique de l’usage du mot « se borner » depuis 1800
Fréquence d'apparition du mot « se borner » dans le journal Le Monde depuis 1945
Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.
Synonymes de « se borner »
Citations contenant le mot « se borner »
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Toute pensée qui se bornera aux combinaisons de l'économie politique sera infailliblement trompée dans les grandes affaires humaines.
Edgar Quinet — La révolution -
Qui ne sait se borner ne sut jamais écrire.
Nicolas Boileau -
Il ne s’agit pas seulement de faire ce qu’on doit, il faut faire plus qu’on ne doit : ne pas se borner à exécuter le minimum de ce qu’on a à faire, car ce minimum risquerait de s’abaisser de jour en jour.
Tristan Bernard — Le Poil civil -
La limite idéale vers laquelle tend la nouvelle organisation du travail est celle où le travail se bornerait à cette seule forme de l'action : l'initiative.
Jean Fourastié — Le grand espoir du XXe siècle