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Subjonctif imparfait
[sybʒɔ̃ktif ɛ̃parfɛ]
Définitions de « subjonctif imparfait »
Subjonctif imparfait - Locution nominale
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(Grammaire) Le temps imparfait du mode subjonctif dans de nombreuses langues.
Une telle évolution n'est pas incohérente : dans son sens ancien le subjonctif imparfait manifeste qu'à un moment donné, qui n'est plus actuel, mais qui fut réel, existèrent des perspectives qui ne furent pas exploitées mais que le locuteur fait revivre en se reportant dans le passé et en y formulant son hypothèse ; dans son sens classique, le subjonctif imparfait manifeste que dans une situation qui serait actuelle, mais qui n'est pas réelle, il existe des perspectives que le locuteur fait surgir de son imagination.
— Sylvie Mellet, L'Imparfait de l'indicatif en latin classique : temps
Étymologie de « subjonctif imparfait »
- Composé de subjonctif et de imparfait.
Usage du mot « subjonctif imparfait »
Évolution historique de l’usage du mot « subjonctif imparfait » depuis 1800
Fréquence d'apparition du mot « subjonctif imparfait » dans le journal Le Monde depuis 1945
Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.
Citations contenant le mot « subjonctif imparfait »
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La négation ne diminue pas, simplement les rôles respectifs de «ne» et «pas» ont changé ; dans un système ancien, avant le XVIIe siècle, ne suffisait à exprimer la négation, maintenant c’est pas (ou rien ou jamais ou personne). De même, le subjonctif imparfait a quasiment disparu, mais pas le subjonctif présent, même si on entend rarement la différence avec l’indicatif (Il faut que tu m’écoutes), il s’étend même après «après que», par analogie avec «avant que» (après que tu partes).
LEFIGARO — Anne Abeillé: «Le français n’est pas une langue aussi difficile qu’on le prétend» -
«Enfant, l'histoire et le patrimoine m'intéressaient mais je ne fréquentais pas les musées. En fait j'ai opté pour l'histoire de l'art parce que je m'ennuyais en droit.» Elle apprend son subjonctif imparfait au très sélect Cours Hattemer, étudie à Paris-IV en parallèle avec l'École du Louvre, et tombe sous le charme de Bruno Foucart, le redécouvreur des artistes pompiers. «C'était les années d'ouverture d'Orsay, intellectuellement je suis née et j'ai grandi avec ce musée. Il y avait un nouvel horizon pour la recherche. C'était très excitant.
Le Figaro.fr — Laurence des Cars, une spécialiste du XIXe à la tête d'Orsay