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Tirer le cordon
[tire lœ kɔrdɔ̃]
Définitions de « tirer le cordon »
Tirer le cordon - Locution verbale
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(Vieilli) Ouvrir une porte à l’aide d’un cordon.
C'est très bien, allez vous installer dans sa loge, et veillez à ce qu'il tire le cordon si l'on vient sonner ou frapper à sa porte.
— Jules Beaujoint, Les Grands Drames de la cour d'assises -
(Par métonymie) Être concierge.
Il pourrait être noble et avoir tiré le cordon, s’écria Desroches. Ça s’est vu !
— Honoré de Balzac, Œuvres complètes I-XIV
Étymologie de « tirer le cordon »
Usage du mot « tirer le cordon »
Évolution historique de l’usage du mot « tirer le cordon » depuis 1800
Fréquence d'apparition du mot « tirer le cordon » dans le journal Le Monde depuis 1945
Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.
Citations contenant le mot « tirer le cordon »
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Après avoir calculé le temps nécessaire pour sortir de la cuisine et venir tirer le cordon placé sous la porte, il resonna encore de manière à produire un carillon très significatif.
Honoré de Balzac — Le Curé de Tours -
Après avoir calculé le temps nécessaire pour sortir de la cuisine et venir tirer le cordon placé sous la porte, il resonna encore de manière à produire un carillon très significatif.
Honoré de Balzac — Le Curé de Tours -
Le suisse, au lieu de tirer le cordon du fond de sa loge, vint ouvrir lui-même
Ponson du Terr. — Rocambole -
La plupart en sont réduites, sinon à faire des ménages ou à tirer le cordon comme leurs mères, du moins à couchailler avec de vagues musicastres, d’inconsistants folliculaires, de puérils sous-chefs de cabinets qui, hélas ! n’ont rien de particulier.
Hebdomadaire Le Rire — 1914