Accueil > Dictionnaire > Définitions du mot « troisième personne »
Troisième personne
Définitions de « troisième personne »
Troisième personne - Locution nominale
-
(Grammaire) Référence dans le discours à une personne différente du locuteur (celui qui parle) et du destinataire (celui à qui on parle). En français, il, lui, elle, eux et elles sont des pronoms personnels de la troisième personne.
Et le codétenu met l'accent sur un comportement qui nous est désormais familier chez le « routard du crime » : « Tant qu'il m'a parlé qu'on lui a jeté des pierres, il parlait à la première personne et dès qu'il est monté sur le talus, c'était à la troisième personne. »
— Emmanuel Charlot, Affaire Dils-Heaulme: La contre-enquête
Étymologie de « troisième personne »
Usage du mot « troisième personne »
Évolution historique de l’usage du mot « troisième personne » depuis 1800
Fréquence d'apparition du mot « troisième personne » dans le journal Le Monde depuis 1945
Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.
Citations contenant le mot « troisième personne »
-
La lucidité : avoir des sensations à la troisième personne.
Emil Michel Cioran — Le crépuscule des pensées -
On m’a dit que j’étais la troisième personne la plus connue au monde. J’en suis encore étonné. Je dois avoir une tête qui marque!
Yves Saint Laurent — interview de Paris Match du 6 février 1992 -
Ce jeu à la troisième personne se déroule dans un monde semi-ouvert où le protagoniste principal part à la recherche de ses origines dans un pays en proie à la guerre civile et doit affronter des créatures surnaturelles à l'aide d'armes spécialement forgées.
La Tribune — Nacon: projet de jeu avec Rogue Factor -
Les catholiques sont parfois suspectés d’inflation mariale, voire de mariolâtrie… Cette critique est alimentée par des formulations à l’évidence excessives que l’on trouve sous certaines plumes, même de saints ou de théologiens. Maximilien Kolbe n’hésitait pas à affirmer que « l’Immaculée est, en quelque sorte, l’incarnation de l’Esprit Saint » ; le théologien de la libération brésilien, Leonardo Boff, estimait encore récemment que Marie «doit être considérée comme unie hypostatiquement à la Troisième personne de la Sainte Trinité », indique Rémi Chéno au début de ce livre d’initiation à la théologie mariale.
La Croix — « Marie, icône de l’Église », de Rémi Chéno : la Vierge, mère des croyants -
En effet, In limine de chaque scène, les protagonistes s'expriment à la troisième personne comme dans une situation de trouble dissociatif, et à la manière de la didascalie, puis est inclus dans les dialogues leur flux de pensée de surcroît avec une inversion du sujet ce qui ressort davantage à l'expression littéraire qu'au langage courant et impacte l'écoute.
Jours de joie - Théâtre national de l'Odéon :: FROGGY'S DELIGHT :: Musique, Cinema, Theatre, Livres, Expos, sessions et bien plus. -
À 36 ans, il est devenu la troisième personne au monde à atteindre le statut de centimilliardaire, rejoignant ainsi Jeff Bezos et Bill Gates dans les rangs des ultra-riches du monde. Le PDG de Facebook a cofondé la plateforme de médias sociaux depuis sa chambre d’étudiant à Harvard en 2004. Selon l’indice des milliardaires de Bloomberg, il détient 13 % de la société.
ipnoze — Mark Zuckerberg, le PDG de Facebook, est officiellement un centimilliardaire - ipnoze -
Mais même un verbe aussi banal et courant que "falloir" est défectif. Il n'existe ainsi qu'à la troisième personne du singulier et n'existe pas au féminin. De la même manière, le verbe "frire" existe au singulier, mais pas au pluriel ! Il faut alors dire "nous faisons frire des pommes de terre" mais pas "nous frions des pommes de terre".
RTL.fr — Ces verbes de la langue française impossibles à conjuguer -
Pour être précis, il s’agit des verbes en -aindre, -eindre et -oindre. Comme leurs camarades en -soudre, ils perdent leur "d" à la première et à la deuxième personne du singulier du présent de l’indicatif. Prenons par exemple les verbes craindre, peindre et joindre. Conjugués, ils donneront : je crains / tu crains ; je peins / tu peins ; je joins / tu joins. À la troisième personne du singulier, toujours comme pour les verbes en -soudre, ce "d" se transforme en "t" : il craint, il peint, il joint.
Verbes en -indre et en -oudre : déjouez leurs pièges ! - L'Etudiant