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Trou noir supermassif
Définitions de « trou noir supermassif »
Trou noir supermassif - Locution nominale
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(Astronomie) Trou noir dont la masse est de l’ordre de plusieurs millions, voire de plusieurs milliards de fois celle du Soleil.
En plein cœur des galaxies, les trous noirs supermassifs dévorent la matière avec une voracité gravitationnelle inégalée.
— (Citation fictive générée par l'intelligence artificielle)
Trou noir supermassif - Définition de France Terme
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Trou noir dont la masse est de l’ordre de plusieurs millions, voire de plusieurs milliards de fois celle du Soleil.
Étymologie de « trou noir supermassif »
- Locution composée de trou noir et de supermassif
Usage du mot « trou noir supermassif »
Évolution historique de l’usage du mot « trou noir supermassif » depuis 1800
Fréquence d'apparition du mot « trou noir supermassif » dans le journal Le Monde depuis 1945
Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.
Citations contenant le mot « trou noir supermassif »
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Non seulement on était devant le deuxième exemple solidement établi de l'existence d'un trou noir supermassif binaire au cœur d'une galaxie (le premier est OJ 287), mais il bat un record car les études combinant au final 45 ans d'observations de diverses manières de PKS 2131-021 montraient que l'on était en présence de la plus courte période orbitale pour ce genre d'astre, seulement deux ans environ. Le diamètre de l'orbite serait alors de 10 à 100 fois plus petit que dans le cas de OJ 287.
Futura — Record : 2 trous noirs supermassifs sont en orbite avec une période orbitale de 2 ans seulement -
La campagne a deux objectifs principaux d’observation : le trou noir Messier 87 de la galaxie et Sagittarius A*, le trou noir supermassif situé au centre de notre Voie lactée. Le premier fait l’objet de l’image emblématique de 2019, dont les observations se poursuivront dans le nouvel ouvrage. La seconde est située à 25 000 années-lumière de la Terre, mais a également été peu observée.
NetCost & Security — Le télescope qui a réalisé la première image d'un trou noir se remet au travail -
Aujourd’hui, les chercheurs suggèrent que les bulles eROSITA sont le résultat de l’activité d’un trou noir supermassif situé au centre de notre galaxie. Ce trou noir qui semble en sommeil pour le moment pourrait avoir été actif il y a 2,6 millions d’années et « cracher » de la matière pendant environ 100 000 ans.
Science-et-vie.com — Deux bulles gigantesques au cœur de notre galaxie créées par un trou noir supermassif - Science & Vie -
Le centre de notre galaxie abrite un trou noir supermassif que l’on nomme Sagittarius A*. Ce dernier représente 4,152 millions de masses solaires pour un rayon de 11,8 millions de km. Un rayon 17 fois supérieur à celui du soleil. Comme le rapporte le site Cnet, des scientifiques ont découvert que la Terre se trouvait finalement plus proche de 2000 années-lumières de Sagittarius A* que ce que l’on pensait.
PaperGeek — La Terre est finalement plus proche de 2000 années-lumière du trou noir supermassif Sagittarius A* -
Les deux astrophysiciens relativistes ont montré dans cet article qu'un TDE avec un trou noir supermassif conduisait les forces de marée à comprimer l'étoile jusqu'à produire ce qu'ils ont appelé une crêpe stellaire. Un TDE peut aussi donner lieu à un processus de « spaghettification » et c'est précisément ce qui est arrivé dans le cas de AT2019qiz, comme Futura l'expliquait dans le précédent article ci-dessous.
Futura — Un trou noir supermassif périodiquement en éruption produisant des crêpes stellaires ? -
Sagittarius A* est bien connu des astronomes amateurs : il s’agit d’un trou noir supermassif situé au centre de la Voie lactée (notre galaxie), dans laquelle se trouve donc le système Solaire et la Terre. Il pèse la bagatelle de plus de 4 millions de fois la masse de notre Soleil et se trouve à environ 26 000 années-lumière.
Sagittarius A* : astuce et apprentissage automatique pour révéler des « secrets » du trou noir -
Le satellite Chandra a été utilisé pour déterminer précisément les vitesses de grumeaux de matière dans un des jets produits par le trou noir supermassif M87*, le premier du genre imagé grâce aux membres de l'Event Horizon Telescope. Deux grumeaux semblent se déplacer en s'éloignant plus vite que la lumière. Faut-il remettre en cause la théorie de la relativité d'Einstein qui a tenu bon jusqu'à maintenant ?
Futura — Le premier trou noir photographié semble avoir des jets qui dépassent la vitesse de la lumière -
Une des théories pour expliquer la formation des trous noirs supermassifs au cœur des grandes galaxies fait intervenir des fusions de trous noirs plus petits accompagnant des fusions de galaxies. Mais ce processus est problématique, conduisant à ce qui a été appelé le « problème du parsec final » ; mathématiquement, il faudrait un temps supérieur à l'âge de l'Univers pour que se termine le processus. Le problème est bien présent avec la découverte d'un trou noir supermassif binaire à la masse record de 28 milliards de masses solaires qui, cependant, donne des indications pour le résoudre.
Futura — Deux trous noirs de 28 milliards de masses solaires sont bloqués depuis des milliards d'années, pourquoi ?