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Il y a 6257 citations sur le j'ai.
Je comprends maintenant comment l'on peut jouer un instant avec ces sentiments que j'ai trop longtemps tenus pour sacrés. La semaine prochaine, au lieu de sortir avec mon gentil « mari », Henry, j'irai voir l'Espagnol. Et les femmes — je veux des femmes. Mais les lesbiennes viriles du cabaret Le Fétiche ne m'ont pas plu du tout. J'ai également compris l'œillet dans la bouche de Carmen. Je respirais du seringa. Les fleurs blanches encore en boutons effleurèrent mes lèvres. On aurait dit la peau d'une femme. Mes lèvres pressèrent les boutons, s'entrouvrant puis se refermant doucement sur eux. De doux baisers en forme de pétales. Je mords les fleurs blanches. Morceau de chair parfumée, peau comme de la soie. La bouche charnelle de Carmen mordant son œillet ; et moi, Carmen. Henry et June — Les cahiers secrets (1986), Anaïs Nin (trad. Béatrice Commengé), éd. Stock, 2007 (ISBN 978-2-234-05990-0), Juin (1932), p. 226
Exilé politique de naissance, j'ai connu les avantages réels et les lourds inconvénients du déracinement. Il élargit la vision du monde et la connaissance des hommes ; il dissipe les brouillards des conformismes et des particularismes étouffants ; il préserve d'une suffisance patriotique qui n'est en vérité que médiocre contentement de soi-même ; mais il constitue dans la lutte pour l'existence un handicap plus que sérieux. J'ai vu naître la grande catégorie des "apatrides", c'est-à-dire des hommes auxquels les tyrannies refusent jusqu'à la nationalité. Quant au droit de vivre, la situation des apatrides, qui sont en réalité les hommes les plus attachés à leurs patries et à la patrie humaine, ne se peut comparer qu'à celle de l'homme "sans aveu" du Moyen Âge qui, n'ayant ni maître ni suzerain, n'avait ni droit ni défense, et dont le seul nom est devenu une sorte d'insulte. Victor Serge — Mémoires d'un révolutionnaire
Le secret de mon adaptation à la vie ? - J'ai changé de désespoir comme de chemise. Emil Michel Cioran — Syllogismes de l’amertume
Tant que le récit néolibéral, son système de croyances (ce que j'ai appelé dans mes travaux cette convention) n'est pas remis en cause, il continuera de légitimer les pratiques des puissants. Or il est critiqué, certes (et depuis 40 ans !), mais il ne peut être remis en cause que par un autre récit, un autre système de croyances qui permettrait de décrire avec autant de cohérence l'enchaînement des choses économiques que l'a fait le néolibéralisme. Si vous préférez, ce qui nous manque pour tirer complètement les leçons de la situation actuelle, c'est une doctrine sociale alternative au néolibéralisme. « Il nous faut une doctrine alternative au récit néolibéral », entretien avec Pierre-Yves Gomez par Johannes Herrmann et Foucauld Guiliani, Limite, nº 4, Octobre 2016, p. 74
Mathilda : Tu sais, les filles pensent à leur premier petit ami pendant longtemps. Je l'imaginais avec des cheveux grisonnants, élégant. un peu comme le père de Georgia, une camarade de classe.. Genre de gars qui vous fait sentir en sécurité ! Cool, non ? Mes camarades m'ont dit que la première fois qu'elles avaient fait l'amour c'était horrible. Elles avaient mal partout, après. Mais c'est parce qu'elles l'ont fait avec des hommes qu'elles n'ont pas aimé. En fait, c'était pour frimer. Plus tard, elles ont aimé çà. Comme les cigarettes. ( ... ) Je parle parce que tu ne parles pas, Léon. Je te déclare mon amour et tu ne dis rien. C'est pourquoi je suis nerveuse et je ne peux pas m'arrêter de parler. Dis-moi que tu m'aimes, ou que tu ne m'aimes pas, ou que tu aimes quelqu'un d'autre. Mais ... dis-moi quelque chose. Léon : J'avais une petite amie, il ya longtemps. Avant de venir ici, dans mon pays. J'avais 14 ans. Nous avons flirté comme des enfants. Son père ne voulait pas qu'elle me voie. Ma famille n'était pas très respectable. Oui. Le jour où il est sorti de prison. Je lui ai permis de faire dix pas, pas plus. Et bang. Deux cents mètres. Par télescope. Cette nuit-là , j'ai quitté mon pays et suis venu ici , pour rejoindre mon père, qui travaillait pour Tony. J'avais 17 ans. Depuis lors, je n'ai jamais quitté la ville et n'ai jamais eu une autre petite amie .... Tu vois, je ne serais pas un bon amant, Mathilda . (en) Mathilda : You know, girls think about their first boyfriend for a long time … I imagined him with grizzled hair, elegant … a little like Georgia’s father. Georgia is a classmate of mine …. Kinda guy makes you feel safe! Cool, isn’t it? My mates told me the first time they made love was awful. They had pain everywhere, afterwards …. But that’s because they made it with men they didn’t love. In fact, they just did it to show off, at the beginning. Later, they liked it. … Like cigarettes. (...) I talk because you don’t talk, Léon. I declare my love and you say nothing. That’s why I’m nervous and I can’t stop talking. Tell me you love me, or you don’t love me, or you love someone else. … But tell me something. Léon : I had a girlfriend … a long time ago. Before coming here, in my country. I was 14 years old …. We flirted like kids …. Her father didn’t want her to see me. My family was not very respectable. Yes. The day he got out of jail. I allowed him to make ten steps … not more. And bang. Two hundred meters. By telescope. That night, I left my country and came here, to join my father, who worked for Tony. … I was 17. Since then, I’ve never left the city … and never had another girlfriend …. You see, I wouldn’t be a good lover, Mathilda.
Au reste, j'ai vu à la Chine des jardins tels que vous les demandez, et fait avec tant d'art que l'art n'y paraissait point, mais d'une manière si dispendieuse et entretenus à si grand frais, que cette idée m'ôtait tout le plaisir que j'aurais pu goûter à les voir. Julie ou La nouvelle Héloïse (1761), Jean-Jacques Rousseau, éd. Garnier-Flammarion, coll. « GF Flammarion », 1967 (ISBN 2-08-070148-7), partie IV, Lettre XI à Milord Edouard, p. 363
Annule-moi un peu ce rendez-vous avec ces deux imbéciles de l'école de TV. J'ai pas le temps, j'ai matériellement pas le temps de faire ça. Des trous de cul pareil ça m'intéresse pas. François Damiens, Dikkenek (2006), écrit par Olivier Van Hoofstadt, Olivier Legrain
Vous dites pas action ? Voilà je me présente en deux mots, je suis Claudy Focan. Je suis photographe semi-prof... oui je vais... on va couper,coupez cut ! On va pas je... en fait, je dis ça parce que je regardais ton objectif. C'est du digital hein, du 35 millimètres ? En fait, je suis photographe de... je fais des photos de charme en somme mais c'est un peu hors contexte. On va recommencer directement ? Voilà bien je me présente en deux mots, je suis Claudy Focan, monsieur Focan plus exactement, je suis directeur and sales marketing manager des abattoirs d'Anderlecht. Vous êtes ici dans la salle des marchés. Quand les bêtes arrivent, elles sont 150 dans un camion. Pourquoi 150 ? De façon à ne pas trébucher durant le transport. Une fois qu'elles arrivent ici, c'est pas compliqué, elles suivent la ligne blanche et on les dirige inéluctablement, elles sont deux par deux, vers la zone d'abattage. C'est peut-être la partie la moins marrante, quoique. Elles arrivent et on leur place un pistolet juste ici, dans la cave crânienne ici. Et là, le, euh, la déflagration fait en sorte qu'on a jamais dû tirer deux fois si vous voulez, si voyez ce que je veux dire. Ça vaudrait même la peine qu'on aille peut-être le voir s'ils abattent des bêtes pour le moment... Enfin moi c'est mon petit péché mignon ! Une fois que la bête est décédée, elle se dirige, enfin on la dirige étant donné qu'elle ne marche plus... Écoute fieu tu commences à faire chier avec ta torche, ça fait depuis le début que tu m'emmerdes, tu m'as déjà fourré la gueule là-bas ! Ça va suffire maintenant ! Tu n'as que ça à faire toi ! Excusez je suis arrivé énervé. Je sais bien tout n'est pas de votre faute mais j'ai l'impression qu'on m'a donné les deux kluuts de l'IAD là hein, le fond du panier ! François Damiens, Dikkenek (2006), écrit par Olivier Van Hoofstadt, Olivier Legrain
Quand j'ai vu votre message, je finissais de vous écrire en vous faisant part d'un sentiment d'ostracisme injustifié et amplifié certainement par des insultes que certains d'entre nous reçoivent alors qu'ils se comportent pourtant avec correction; c'est assez dur à supporter et surtout, si c'est une réplique du monde extérieur que nous condamnons, ici, avec force, cela devient paradoxal. Liberté d'expression — Dérive de Mélenchon : l'imposture des tartufes - Liberté d'expression
Avec Da 5 Bloods, Spike Lee signe son vingt-quatrième long-métrage et le premier depuis BlacKkKlansman : J'ai infiltré le Ku Klux Klan (2018) acclamé aussi bien à Cannes qu'aux Oscars. Le cinéaste raconte ici le périple de quatre vétérans afro-américains qui retournent au Vietnam plusieurs décennies après la guerre pour récupérer la dépouille de leur chef d’unité ainsi qu'un potentiel trésor. myCANAL — Da 5 Bloods sur Netflix : Spike Lee raconte les vétérans afro-américains du Vietnam
Je me suis imprégnée du scénario, je me suis projetée dans mon personnage. J'ai discuté avec des personnes paralysées, car il fallait être le plus juste possible. Joël Santoni m'a expliqué ce qu'était une astasie-abasie (impossibilité de la station debout et de la marche). Lors de certaines scènes, les techniciens me prenaient dans leur bras, émus, je savais alors que j'étais juste. tvmag.lefigaro.fr — Jennifer Lauret : «J'ai vécu ce que ressentent les personnes handicapées»
Que faut-il ajouter à ce qu'a dit Mme Cornellier? Non pas que c'est indigest, mais mettre la photo de sa vedette préférée tout au début du texte, on se demande jusqu'où mène le journalisme dit objectif! Il ne manque que le logo de Radio-Canada pour renforcer le message visuel! Désolé, je n'embarque pas dans de telles manoeuvres! À voir lle nombre de commentaire (0 avant celui-ci), j'ai probablement écrit ce que d'autres ont vu, avant d'ailler voir des informatons ailleurs! Le Devoir — L'heure juste: la politique est marketing | Le Devoir
Le cur de la réussite d'une bonne fréquentation tient en un un service commercial offensif et compétitif, un site Internet ergonomique et une communication active et ciblée. J'ai toujours cru aux vertus commerciales. Pas le fait de vouloir vendre à tout prix quelque chose que le client ne veut pas acheter mais plutôt en constituant un réseau d'entreprises et de partenaires pour ailler le territoire. A tel point qu'aujourd'hui nous ne pouvons pas gérer l'ensemble des demandes relatives aux séminaires. L'Essor Loire — Jean-Claude Lavorel, hôtelier autodidacte : « le management au coeur de la stratégie d'entreprise »
"Nous savons que les acteurs de la série répondront à des interviews ce week end, nous voulions transmettre quelques messages qui, nous l'espèrons, vous seront utiles pour les questions (...) J'ai vu les quelques tweets qui sont sortis, des réactions à chaud, et nous espérons que cette nouvelle perdra un peu en intensité ces prochains jours (...)". Le message est suivi de 4 questions/réponses afin d'aguiller les acteurs dans leurs prochaines interviews. En voici deux exemples : AlloCiné — L'affaire "Community" : Les recommandations de Sony aux membres de la série... - News Séries - AlloCiné
À quelques encablures, Jacky, pêcheur occasionnel, propose du matériel de pêche. Moulinets, bouchons, flotteurs faits maison, cannes à pêche… « Je ne vends que des articles de pêche, je suis connu, j'ai des copains qui viennent se fournir chez moi. Comme Michel, son ami, bénévole à l'école de pêche La Corcille, qui pêche en Loire, à la jambière ou à trousse-culotte, le goujon, le gardon, l'ablette et le spirlin. « C'est important que Jacky soit là, car seul un commerce spécialisé dans ces articles subsiste à Nevers », remarque-t-il. www.lejdc.fr — Le confinement avait stoppé les déballages des exposants les deuxièmes dimanches du mois - Nevers (58000)
“C'est tellement plus facile de les laisser s'abrutir devant leur portable ou des jeux vidéo. Moi, je les leur ai interdits. J'ai été sévère, rigoureuse”, amomama.fr — Clémentine Célarié s’est rapprochée de son fils durant le confinement : “On s'est découverts”
« L'accorderie c'est une aide, on reprend confiance en soi, moi j'étais déprimée après ma première année de retraite mais maintenant tout va bien, j'ai du mal à quitter l'accorderie à chaque fois, pour les week-end ou les vacances! » raconte une accordeuse de Limoges. www.lepopulaire.fr — Grand week-end de rassemblement pour les accorderies du Grand-Ouest - Limoges (87000)
Après avoir accouché d'Aria et d'Amelia à la maternité, avec un premier accouchement compliqué qui a nécessité l'utilisation des forceps, et où elle a subi une déchirure et une épisiotomie, Emma Fearon a choisi de donner naissance à domicile pour son troisième enfant. "J'avais prévu d'accoucher à la maison dès le début, et quand la NHS a fermé les services d'accouchement à domicile, cela m'a inquiété car j'étais vraiment décidée. C'est pour cela que j'ai embauché deux sages-femmes libérales", explique-t-elle. Magicmaman.com — Une femme accouche à domicile d'un bébé de plus de 5 kilos ! - Magicmaman.com
J’ai été rencontré une franchise qui m’a demandé un acompte pour réservation de territoire de 8100€. J’ai déposé cette somme sans trop réfléchir car j’étais enchanté de la proposition. Mais, après plusieurs démarches auprès des banques, je n’ai pas obtenu de financement. J'ai signé les documents que l’entreprise m’avait demandés de signer, une semaine après le dépôt de l’acompte. Est-il possible que je recupère la somme versée pour réservation de zone faute d'avoir obtenu mon financement bancaire ? Puis-je récupérer mon acompte pour réservation de zone faute d'avoir - FAQ Toute La Franchise
22) J'ai point d'acouet = Je n'ai pas d'énergie (Vaud). Jean-Michel, Vaud 20min - «T'es complètement schlagué du galetas!»