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Il n'est que trop facile de prouver que la tolérance conduit, parfois, tout droit à l'intolérable et que sur ce chemin là, on est trop souvent mené par le bout du nez. Romain Gary — Les Cerfs-volants
À tous les combattants de la liberté, la France lance son message d’espoir. […] Salut aux émigrés, aux humiliés, aux exilés sur leur propre terre, qui veulent vivre et vivre libres. Salut à celles et à ceux qu’on bâillonne, qu’on persécute ou qu’on torture, qui veulent vivre et vivre libre. […] À tous, la France dit : « Courage, la liberté vaincra. » Octavio Paz — Discours prononcé devant le monument de la Révolution à Mexico
Manius Macrinus Firmus: C'est tout ? Treize ans qu'ils me laissent pourrir sur pied, dans ce pays de merde ! Treize ans ! Maintenant ils m'envoient un message, il faut que je rentre chez moi ! […] Mais qu'est ce qui leur fait croire que ça existe encore chez moi ?!! Est-ce qu'un type qui a foutu le camp treize ans peut encore avoir un chez soi ? C'est complètement absurde… Alexandre Astier — Kaamelott, Livre VI, 6 : Nuptiæ
Toi, Tityre, étendu sous le couvert d'un large hêtre, tu essaies un air silvestre sur un mince pipeau ; nous autres, nous quittons notre pays et nos chères campagnes ; loin du pays nous sommes exilés ; toi, Tityre, nonchalant sous l'ombrage, tu apprends aux bois à redire le nom de la belle Amaryllis. Virgil — Eclogues
On ne peut réfléchir sur les préceptes de la morale, sans être étonné de les voir tout à la fois estimés et négligés. Abbé Antoine Prévost — Manon Lescaut
L'autre, c'est ce jeune homme qui avait une fourragère autour de son chapeau, et que je vis sur la plateforme d'un autobus de la ligne S, presque complet, un jour, vers midi. Raymond Queneau — Exercices de style
Lorsque je pourrai seul inhumer ma propre carcassej’aurai gagné quelques pointslorsque je pourrai planter un saule sur mon propre cimetièrej’aurai gagné d’autres points Raymond Queneau — Le Chien à la mandoline
La femme termina son travail et, sur le coup de 10 heures, le plus jeune des trois ne dormait pas encore. Raymond Queneau — Le Chiendent
Pignon sur rue et rognons velus voilà bienLe triste sort de tout celui qui s’embourgeoiseLe mystère c’est qu’on sait pas comment ça vientMais un beau jour on s’aperçoit que l’on merdoise Raymond Queneau — Le Chien à la mandoline
Il s’attaqua aux panards d’un quidam dont arpions, cors, durillons sont avachis du coup ; puis il bondit sur un banc et s’assoit sur un strapontin où nul n’y figurait. Raymond Queneau — Exercices de style
Il semble que la famille et la communauté aient plus d'impact que l'argent et la santé sur notre bonheur. [...] Dès lors, on ne saurait exclure la possibilité que l'immense amélioration des conditions matérielles au cours des deux derniers siècles ait été annulée par l'effondrement de la famille et de la communauté. Yuval Noah Harari — Sapiens : une brève histoire de l'humanité
[…] ce petit ouvrage permet à tout un chacun de composer à volonté cent mille milliards de sonnets, tous réguliers bien entendu. C’est somme toute une sorte de machine à fabriquer des poèmes, mais en nombre limité ; il est vrai que ce nombre, quoique limité, fournit de la lecture pour près de deux cents millions d’années (en lisant vingt-quatre heures sur vingt-quatre). Raymond Queneau — Cent mille milliards de poèmes
Profitant de mon absence, papa s’est jeté sur Mary parce que la veille elle avait mis trop de confiture sur sa truite, et il l’a tellement assaisonnée qu’elle peut à peine s’asseoir. Raymond Queneau — Le Journal intime de Sally Mara
Des corps sans nombre jonchaient la plage qui de jaune d'or en devenait noir-de-mouche ; il y en avait des tout-petits qui pleuraient sans cesse, et des tout-grands qui dormaient tout l'temps. Il y en avait des qui avaient des seins et il y en avait des qui n'en avaient pas ; il y en avait des en costume de bain et des plus habillés ; il y en avait des difformes, et il y en avait des formes ; il y en avait des épais, et il y en avait des transparents. L'ensemble n'était pas brillant. Assis sur une pierre plate et large qu'il avait choisie avec soin, Etienne suivait d'un oeil distrait l'activité amoindrie de ses collègues en balnéation. Raymond Queneau — Le Chiendent
Aujourd'hui, c'était peut-être cette lumière du mois de juin qui l'avait conduit jusqu'à la montagne. La lumière était belle et douce, malgré le froid du vent. Tandis qu'il marchait sur la mousse humide, Jon voyait les insectes qui bougeaient dans la lumière, les jeunes moustiques et les moucherons qui volaient au dessus des plantes. Les abeilles sauvages circulaient entre les fleurs blanches, et dans le ciel, les oiseaux effilés battaient très vite des ailes, suspendus au-dessus des flaques d'eau… J. M. G. Le Clézio — Mondo et autres histoires
C'était une de ces fêtes de printemps, d'un charme si tendre. Les chaudes soirées de juin avaient permis d'ouvrir les deux portes du grand salon et de prolonger le bal jusque sur le sable du jardin. Emile Zola — Nana
Juin ramena le temps des examens et une terrible chaleur dont la buée suffocante planait sur le pays sans qu'un souffle de vent la vînt dissiper. Alain-Fournier — Le Grand Meaulnes