Bon coup

Locution nominale - français

bon coup \bɔ̃ ku\ masculin

1. Affaire intéressante.
   • Plus tard, quand il était rentré en France, il avait préféré, à la bonne place qu’il s’était fait promettre, ce petit domaine des Tulettes, que Félicité lui avait acheté. Et il y vivait grassement depuis lors, il n’avait plus eu que l’ambition de l’arrondir, guettant de nouveau les bons coups, ayant encore trouvé le moyen de se faire donner un champ longtemps convoité, en se rendant utile à sa belle-sœur, lorsque celle-ci avait dû reconquérir Plassans sur les légitimistes. — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre III)
   • Le plus souvent la politique est perçue par les acteurs des médias comme une espèce de jeu de compétition où il y a des gagnants et des perdants, actuels ou éventuels, des bons coups et des mauvais coups. — (Dominique Wolton, Communication et politique, CNRS éditions, 1995, page 100)
   • Et il y en eut, des bons coups ! L'argent disponible, l’argent qui coule à flots, ça donne fatalement le tournis. — (Zoubir Souissi, La tête des orphelins, Casbah éditions, 2006, page 68)
2. (Vulgaire) Personne sexuellement performante.
   • Abandonné au milieu du gazon, un verre de champagne à la main, je me plonge dans mes pensées : Qu'est-ce qu'un bon coup ? C'est avant tout une réputation que les femmes vous font, une idée qu'elles ont de vous entre elles. — (Catherine Laborde & ‎Thomas Stern, Si tu ne m'aimes pas, je t'aime, Flammarion, 2010, chap. 5)