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C'est cela
[sɛ sœla]
Définitions de « c'est cela »
C'est cela - Locution interjective
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Manière d’exprimer le consentement.
Acquiescement sobre exprimé en toute simplicité : 'c'est cela.'
— (Citation fictive générée par l'intelligence artificielle) -
(Ironique) Exprime le scepticisme.
Ah, les promesses de campagne ? C'est cela.
— (Citation fictive générée par l'intelligence artificielle)
Étymologie de « c'est cela »
Usage du mot « c'est cela »
Évolution historique de l’usage du mot « c'est cela » depuis 1800
Fréquence d'apparition du mot « c'est cela » dans le journal Le Monde depuis 1945
Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.
Citations contenant le mot « c'est cela »
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Se tromper et devoir cependant accorder sa confiance à son être intérieur, c'est cela un homme.
Gottfried Benn -
Un raisonnement absurde entre l'appel humain et le silence déraisonnable du monde. C'est cela qu'il ne faut pas oublier. C'est à cela qu'il faut se cramponner parce que toute la conséquence d'une vie peut en naître.
Albert Camus — Le mythe de Sisyphe -
Dès l'instant où, à l'occasion de cette réédition, je me suis retourné vers les premières pages que j'ai écrites, c'est cela d'abord, que j'ai eu envie de consigner ici.
Albert Camus — L’Envers et l’Endroit -
Tribune. Tout comme nous, la plupart des autres animaux ont des sensations, éprouvent des émotions, développent des sentiments, ressentent des désirs et manifestent une volonté. En ce sens, ce qu'ils vivent leur importe. C'est cela qu'on appelle la «sentience», voire la «conscience».
Libération — Jouer les plantes contre les animaux ? – Libération -
Alors, il faut bien s'entraider, il faut bien que chacun devienne dans une certaine mesure le malade et le garde-malade de l'autre. C'est cela qu'on appelle la « vertu » parmi des hommes qui connaissaient encore une autre vie, plus pleine, plus prodigue, plus exubérante, on l'aurait appelée autrement, peut-être « lâcheté », « pusillanimité », « morale de petites vieilles ».
Friedrich Nietzsche — Le crépuscule des idoles -
Le fascisme que vous portez à l'écran a deux visages. Celui, spectaculaire, des parades (…). Et sa face cachée : le fascisme quotidien, celui qui imprègne les mentalités et les habitudes.Ettore Scola − C'est cela justement qui m'intéressait : « l’intox », la violence qui s'attaque aux sentiments.
Interview d'Ettore Scola — dans Le Nouvel Observateur -
C'est un terrain qu'on ne peut pas occuper par intermittence, sans quoi les positions conquises sont aussitôt perdues. Or, pendant un demi-siècle, la droite a renoncé à produire sa propre vision du monde, laissant à la gauche la maîtrise du champ culturel. C'est pourtant dans ce théâtre de l'hégémonie culturelle que tout se joue. Le vrai pouvoir, en amont du pouvoir politique et qui le conditionne, c'est la production de la parole autorisée. Autrement dit, la maîtrise du licite et de l'illicite. C'est cela qui fonde la sacralité d'un régime, quel qu'il soit: le périmètre de l'interdit. Et c'est cela qui a changé au milieu des années 2000 quand Buisson a convaincu Sarkozy d'inscrire son action dans le cadre d'un «gramscisme de droite», du nom de ce marxiste italien qui a théorisé la notion d'hégémonie culturelle. Cette hégémonie est en train de changer de camp. Le foisonnement de jeunes
Le Figaro.fr — François Bousquet :«La droite a perdu parce qu'elle a préféré l'économisme à l'âme française» -
Accepter l'inévitable sans révolte, ne pas s'apitoyer sur soi, penser encore à être utile, bien sûr, c'est cela le courage, beaucoup plus que des actes héroïques.
Anne Bernard — Cancer