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Coteau
Définitions de « coteau »
Coteau - Nom commun
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Petite élévation de terrain, souvent boisée ou plantée de vignes.
Devant eux, la route de Nice montait le versant opposé de la vallée ; mais ils ne pouvaient en voir qu’un bout assez court, car elle fait un coude brusque, à un demi-kilomètre du pont, et se perd entre des coteaux boisés.
— Émile Zola, La Fortune des Rougon
Expressions liées
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De coteau modéré (qui aime ou exprime la mesure)
Je n'en ai qu'au nationalisme littéraire, (...) qui conduit si vite à remplacer par de la déclamation creuse, grossière, haineuse, les qualités, beaucoup plus difficiles à acquérir, de justesse, de mesure et d'intelligence telles qu'on les apprend chez les classiques de la Grèce, de Rome et de la France. Français de coteau modéré, je suis fatigué de m'entendre appeler le juste.
— Thibaudet, Réflexions sur la littérature - En coteaux modérés (qui aime ou exprime la mesure)
- Flanc, pente de coteau
Étymologie de « coteau »
Du français côte, avec le suffixe -eau ou de l’ancien français costel (1599).Usage du mot « coteau »
Évolution historique de l’usage du mot « coteau » depuis 1800
Fréquence d'apparition du mot « coteau » dans le journal Le Monde depuis 1945
Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.
Synonymes de « coteau »
Citations contenant le mot « coteau »
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Samedi dès 9heures, une douzaine de bénévoles se sont donné rendez-vous au Coteau à l’appel du Sentier des Vignes.
Bourg-St-Christophe. De nouveaux pieds plantés au Coteau -
Orignaire de Roanne et amoureux de la région, le comédien Ludovic Berthillot se produira à l’espace des Marronniers au Coteau, dimanche 3 avril (16 heures), aux côtés notamment de Patrick Préjean, dans Tsunami.
www.le-pays.fr — Le <i>tsunami</i> Ludovic Berthillot au Coteau, le 3 avril - Le Coteau (42120) -
Classé en AOC en 1924, ce coteau du Pseautier, situé à Chartèves, n’a jamais été exploité. En 1988, une association - Chartèves Protégeons Notre Environnement - a été créée dans le but de classer l’ensemble de cette zone en réserve naturelle. L’objectif était de préserver deux espèces protégées : l’orchidée Ophrys araignée et l’oiseau Zizi Bruant. Au fil des années et des procédures, trois autres associations - Picardie Nature, Vies et Paysages et Générations Futures - se sont jointes à l’action. Comment ce dossier très conflictuel a-t-il enfin trouvé un dénouement ?
Le vignoble de Champagne pourra s'implanter sur le coteau de Chartèves -
Je suis un pâle enfant du vieux Paris, et j’aiLe regret des rêveurs qui n’ont pas voyagé.Au pays bleu mon âme en vain se réfugie,Elle n’a jamais pu perdre la nostalgieDes verts chemins qui vont là-bas, à l’horizon.Comme un pauvre captif vieilli dans sa prisonSe cramponne aux barreaux étroits de sa fenêtrePour voir mourir le jour et pour le voir renaître.Ou comme un exilé, promeneur assidu,Regarde du coteau le pays défenduSe dérouler au loin sous l’immensité bleue,Ainsi je fuis la ville et cherche la banlieue.Avec mon rêve heureux j’aime partir, marcherDans la poussière, voir le soleil se coucherParmi la brume d’or, derrière les vieux ormes,Contempler les couleurs splendides et les formesDes nuages baignés dans l’occident vermeil,Et, quand l’ombre succède à la mort du soleil,M’éloigner encor plus par quelque agreste rueDont l’ornière rappelle un sillon de charrue,Gagner les champs pierreux, sans songer au départ,Et m’asseoir, les cheveux au vent, sur le rempart.Au loin, dans la lueur blême du crépuscule,L’amphithéâtre noir des collines recule,Et, tout au fond du val profond et solennelParis pousse à mes pieds son soupir éternel.Le sombre azur du ciel s’épaissit. Je commenceA distinguer des bruits dans ce murmure immense,Et je puis, écoutant, rêveur et plein d’émoi,Le vent du soir froissant les herbes près de moi,Et parmi le chaos des ombres débordantes,Le sifflet douloureux des machines stridentes,Ou l’aboiement d’un chien, ou le cri d’un enfant,Ou le sanglot d’un orgue au lointain s’étouffant,Ou le tintement clair d’une tardive enclume,Voir la nuit qui s’étoile et Paris qui s’allume
François Coppée — « Un pâle enfant du vieux Paris »