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Faux dévot
[fo devɔ]
Définitions de « faux dévot »
Faux dévot - Locution nominale
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Personne simulant la dévotion pour servir ses propres intérêts
« Sous le masque de la piété, le faux dévot avance ses pions sur l'échiquier de ses ambitions personnelles. »
— (Citation fictive générée par l'intelligence artificielle)
Étymologie de « faux dévot »
Usage du mot « faux dévot »
Évolution historique de l’usage du mot « faux dévot » depuis 1800
Fréquence d'apparition du mot « faux dévot » dans le journal Le Monde depuis 1945
Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.
Synonymes de « faux dévot »
Citations contenant le mot « faux dévot »
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L'année Molière commence en fanfare à la Comédie-Française. Le maître belge signe une mise en scène choc de la première version censurée de la pièce fustigeant les faux dévots. Erotique, violent, ce « Tartuffe ou l'hypocrite » tout en tension, laisse le public pantois et ravi.
Les Echos — Le « Tartuffe » à l'encre noire d'Ivo van Hove | Les Echos -
Tartuffe, faux dévot, authentique poison
La Croix — Tartuffe, faux dévot, authentique poison -
Cléante y va plus en gros, et dessine le faux dévot pour tout le monde. Quant au vrai dévot, tel que l'honnête mondain l'admettra dorénavant volontiers, ce n'est plus, toute opinion théologique à part, que le croyant sincère, désintéressé, mais tolérant : et leur dévotion est humaine, est traitable.
Sainte-Beuve — Port-Royal -
Comment est-il parvenu, alors, à boucler son film ? Par miracle, sans doute. C’est que ses tournages étaient aussi comiques que ses films. Il était entêté. Ses films, justement, parlons-en. Depuis « Un drôle de paroissien » (1963), dans lequel Bourvil jouait un faux dévot piquant l’argent des troncs d’églises grâce à un caramel mâchouillé, jusqu’au « Cabanon rose » (2016), où Jean-Marie Bigard, gendarme ébahi, découvrait une maisonnette transformée en bobinard à paysans, Mocky a créé un petit monde avec des personnages à tête à claques.
L'Obs — Mort de Jean-Pierre Mocky, le bastonneur fou du cinéma -
La cafarderie, c'est à la fois l'hypocrisie ou la tartufferie du faux dévot et le mouchardage ou cafardage de l'indicateur.
Antoine Compagnon — Les Chiffonniers de Paris -
Ah, le plaisir de fesser Tartuffe! A la Comédie de Genève, les acteurs des Fondateurs ont ce culot qui les distingue: ils démembrent la charge de Molière, sus aux hypocrites; astiquent la smala d’Orgon, ce tyranneau domestique qu’un faux dévot abuse; décoiffent la belle Marianne, cet oiseau de printemps qui se verrait bien roucouler avec le charmant Valère. Ils jouissent surtout, car tel est leur destin, des attributs du théâtre, un postiche ici, une perruque là, un manteau de cour là encore, autant d’accessoires qui transforment un interprète en un tournemain.
Le Temps — Bien secoué, Tartuffe pique fort à la Comédie - Le Temps