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Fourches patibulaires
Définitions de « fourches patibulaires »
Fourches patibulaires - Locution nominale
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(Au pluriel) (Histoire) Sorte de potence où l’on exposait les condamnés à mort après leur exécution.
Toute la Gaule est couverte de châteaux, et chaque château possède ses cachots et ses fourches patibulaires.
— Albert Noret, Les Féodaux du Blé
Étymologie de « fourches patibulaires »
- Composé de fourche et de patibulaire.
Usage du mot « fourches patibulaires »
Évolution historique de l’usage du mot « fourches patibulaires » depuis 1800
Fréquence d'apparition du mot « fourches patibulaires » dans le journal Le Monde depuis 1945
Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.
Synonymes de « fourches patibulaires »
Citations contenant le mot « fourches patibulaires »
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La suite de l’histoire marquera la fin définitive de ces instruments de mort puisque l’Assemblée constituante décidera, en 1790, de la suppression des justices seigneuriales et donc, dans le même temps, des fourches patibulaires.
Var-Matin — PHOTOS. "Plusieurs centaines d'hommes ont perdu la vie ici": les fourches patibulaires révèlent leur (sombre) histoire à Draguignan - Var-Matin -
Mais aborder la question des gibets et des fourches patibulaires nécessite un petit rappel du plus emblématique des pendus, Judas l’Iscariote. En se suicidant par pendaison, cette figure, certes controversée dans l’historiographie chrétienne, incarnant la traîtrise, a concouru à qualifier cette mise à mort de honteuse et d’infâme. La corde apparaît ainsi comme la pire des sanctions, une peine de déchéance et de relégation.
Histoire d’ici | Région de Saverne. Gibets et fourches patibulaires du Moyen Âge à la Révolution -
Par contre, certains lieux-dits sont moins équivoques. Plus expressif, peut-être, est le nom des fourches patibulaires de Notre-Dame-du-Hamel, « le triage des pendus ». Mais il ne s’agit alors pas de chats mais des hommes jugés par la justice seigneuriale d’Echanfray, exposés à ce gibet.
actu.fr — Saint-Aubin-du-Thenney : le « chêne aux chats », une histoire particulière | L'Éveil Normand -
Pendue au gibet dressé pour l’occasion, Marion meurt à l’âge de 38 ans. Ironie du sort, elle échappe à l’ultime humiliation : sa dépouille n’est pas, comme le veut la tradition de justice royale, suspendue aux fourches patibulaires du Mont Frugy, cette colline qui domine la ville, afin d’y servir d’exemple aux délinquants en devenir, et accessoirement de nourriture pour les corvidés. Ironie de l’histoire, le code ne prévoit en effet pas le cas d’une brigande de son espèce. Au petit matin, le corps de Marion du Faouët est dépendu puis jeté dans l’anonymat d’une fosse commune.
AgoraVox — Marion du Faouët : héroïne ou bandit en jupon ? - AgoraVox le média citoyen -
Partout le gibet! − Quand les fourches patibulaires sont chargées à se rompre, ils pendent aux arbres! Quand les arbres ploient sous la charge... Ils pendent aux grilles, aux auvents, aux gouttières, aux enseignes! ... Toute saillie devient potence! ... 1869, I, tabl. 1
Sardou — Patrie! -
Dans notre terroir la justice se rendait aussi au pied d'une même essence végétale. C'est ainsi qu'en 1375, Louis de Biterris, seigneur supérieur en haute et basse juridiction, et coseigneur du lieu et mandement de Saint-Julien-de-Campaneis soit de Poleyracio, posait-il son trône rural dans la plaine de Broléria. Devant aultres seigneurs, habitants et manants, après avoir ouï les griefs et explications des uns et des autres, la sentence était prononcée. Si besoin était, les fourches patibulaires s'élevaient à proximité.
midilibre.fr — St-Julien-de-Peyrolas : l'arbre de justice a traversé les siècles - midilibre.fr