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Gaz lacrymogène

[gaz lakrimɔʒɛn]
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Définitions de « gaz lacrymogène »

Gaz lacrymogène - Locution nominale

  • Substance chimiques provoquant une irritation des muqueuses et un écoulement lacrymal (larmes).

    L’usage de ces gaz lacrymogènes a été interdit en temps de guerre par la Convention internationale sur les armes chimiques de Genève, en 1993.
    — Nicolas de la Casinière, Les gaz lacrymogènes : dangereux pour la santé

Étymologie de « gaz lacrymogène »

(1915)[1] Locution composée de gaz et de lacrymogène.

Usage du mot « gaz lacrymogène »

Évolution historique de l’usage du mot « gaz lacrymogène » depuis 1800

Fréquence d'apparition du mot « gaz lacrymogène » dans le journal Le Monde depuis 1945

Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.

Citations contenant le mot « gaz lacrymogène »

  • Un individu a tenté de partir des Galerie Lafayette avec un flacon de parfum à la main. Alors qu'il passait les portails de sécurité, le vigile a tenté de l'interpeller, mais une femme s'est alors approchée de l'agent pour l'asperger de gaz lacrymogène.
    macommune.info — Deux vols de parfum aux Galeries Lafayette • macommune.info
  • Rien non plus, dans la nuit de jeudi à vendredi ? Pourtant, une vingtaine de personnes aux visages camouflés sous des cagoules aurait déferlé en direction du collège Lou-Blazer, ce qui aurait généré une réaction à base de gaz lacrymogène et de tir de lanceurs de balles de défense (vulgairement appelés flash-balls) de la part des forces de l’ordre.
    Faits-divers - Justice | Violences urbaines à la Petite-Hollande : le black-out des autorités
  • La fille parvient à s’échapper en sous-vêtements, réclamant de l’aide dans la rue pendant que l’une de ses connaissances, à l’intérieur, se fait asperger de gaz lacrymogène et taillader le visage et les avant-bras. Bilan : plus de 30 jours d’ITT et des balafres, dont les stigmates sont encore visibles plus d’un an après les faits.
    SudOuest.fr — Libourne : quatre et six ans de prison ferme pour une attaque au couteau
  • En réalité, les deux grenades se ressemblent beaucoup. Quand on compare leurs fiches techniques, on remarque qu’elles produisent les mêmes effets : irritant et psychologique. Et un effet de souffle, toujours selon notre source à la gendarmerie. Une impression que ne partage pas le policier Johann Cavallero. Ce délégué national des CRS chez Alliance estime, au contraire, que cet effet de blast est beaucoup moins puissant chez la GM2L. Par ailleurs, toutes deux libèrent du gaz lacrymogène et génèrent pratiquement la même intensité sonore. En revanche, la GM2L ne contient pas d’explosifs brisant contrairement à la GLI-F4, qui est chargée en tolite. Il s’agit d’un dispositif pyrotechnique déflagrant/détonant. «La GM2L se compose d’une espèce de poudre noire compressée. En résumé, c’est un gros pétard», commente encore le même gendarme.
    Le Figaro.fr — Maintien de l'ordre : la GLI-F4 remplacée par la GM2L, une grenade aux effets similaires
  • Le gaz lacrymogène est sans conteste leur produit-vedette : universellement considéré par les gouvernements comme le remède le plus fiable et le plus indolore à la contestation sociale, comme une panacée contre le désordre, il ne connaît ni frontières ni concurrence.
    Anna Feigenbaum — Gaz lacrymogène
  • « C'est le gazage de trop », tempête Jean-Matthias Fleury, professeur de philosophie et secrétaire du syndicat SNES-FSU. Car la « dispersion de gaz lacrymogène » (dixit la direction du lycée dans un mail aux agents) de la semaine dernière rappelle un vilain précédent.
    leparisien.fr — Champigny : le «gazage de trop» au lycée Langevin-Wallon - Le Parisien
  • Les manifestants sont descendus lundi 27 juillet dans les rues du centre-ville de Portland, en Oregon, pour une soixantième nuit consécutive de protestations contre le racisme et les violences policières. Des policiers ont tiré du gaz lacrymogène alors que des manifestants s’approchaient d’eux à vélo.
    L'Obs — Affrontements entre police et manifestants à Portland pour la 60e nuit de contestation
  • À l’Association Jamaïcaine de Montréal, la vice-présidente Sharon Nelson demande pour sa part le bannissement des gaz lacrymogènes, qui représentent une «menace contre la démocratie». Aux États-Unis, les villes de Seattle, Portland et Pittsburgh ont déjà entamé des démarches. «Bien qu’il soit prouvé que le gaz lacrymogène nuit à la santé des personnes qui y sont exposées, on peut tout de même l’utiliser pour appliquer la loi», dénonce-t-elle dans une déclaration.
    Journal Métro — Le SPVM pressé de bannir les prises d’étranglement et les gaz lacrymogènes


Sources et ressources complémentaires

SOMMAIRE

Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.