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Citations sur l'ô - Page 2
Il y a 260 citations sur l'ô.
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Ne grogne pas de colère, ô toi, Mantus le crémateur qui secrètement espérais me jeter dans ton brasier ardent, après que m’eût tourmenté Tukulcha ton compère.
Raph Soria — Les soliloques du fou: Nino loco -
Sagesse de l'écume, ô pestilences de l'esprit dans la crépitation du sel et le lait de chaux vive
Saint-John Perse — Exil -
Ce troupeau d’électeurs, de paysans stupides,Que nul grand sentiment ne peut aiguillonner,Ce peuple de lourdeaux[sic], de hobereaux cupides,Veut tenter, ô Paris, de te découronner.
Étienne Carjat — Les Versaillais -
Je n’ai donc rien à vous demander pour moi, ô monseigneur Jésus ! maintenant, surtout, que de mes yeux mortels j’ai contemplé votre divinité.
Alexandre Dumas — Othon l’archer -
Je t'ai revue, ô douce ville, après dix ansD'absence, et j'ai revu tes bruissants ombrages,Où j’ébattais ma vie avec ceux de mon âge,Libre du noir souci que je porte à présent.
Poètes d'aujourd'hui — Mercure de France -
[…], ô riche et chanceux Hérault, toi qui verses au cœur des citadins déprimés l’intarissable joie liquide de tes litres vendus par toi trente sous et revendus, par l’épicier ou sur le zinc, trois francs.
Ludovic Naudeau — La France se regarde : le Problème de la natalité -
Et là, dans cette nuit qu’aucun rayon n’étoile,L’âme, en un repli sombre où tout semble finir,Sent quelque chose encor palpiter sous un voile… —C’est toi qui dors dans l’ombre, ô sacré souvenir ! » — (Victor Hugo, in Demain dès l’aube, page 154, 1990, 2002, Hachette)
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Vous planteriez, ô Melbournois !Sur vos coteaux barbares,Les plus fins de nos ceps gaulois, Nos « pineaux » les plus rares…
Ponchon — Muse cabaret -
Mais, — si ce n’est pas proposer un problème trop ardu à ta science arithmétique, — compte, ô hamadryade des bois sacrés du Moulin de la Galette, ce qu’a pu thésauriser d’or et de pierreries un faiseur de ballades qui emprunta un louis, la semaine dernière, à un amateur des belles-lettres, et qui, sur cette somme, préleva (sans parler de la nécessité du luxe quotidien, déjeuners à vingt sous, dîners à deux francs et bouquets de violettes à dix centimes), de quoi assoupir la rage acharnée de mille et un créanciers, pareils à Kerberos,... — (Catulle Mendès)
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Tyrannie ! ô monstre géant ! […] Agneaux, taureaux, boucs et colombes, Par centaines sacrifiés, Sont tes plus humbles hécatombes; Il te faut des peuples entiers.
Pierre Dupont — La Sibérienne -
Nature, ô lyre aux milles cordes ; Qui réentend ton chant vibrer, ton chant humain ; Qui voit monter vers lui, comme de longues hordes, Tes vagues, grande mer, et qui peut de la main Vous compter, astres purs qui dominez à l'heure Où l'univers s'apprête à son repos sacré, Où passe en une vision et qui demeure L'Esprit soufflant d'un trait le poème incréé !
Jean Charbonneau — Tel qu'en sa solitude ...: poèmes -
Salut à toi, puisque tu as le succès, puisque tu fait de tes vignerons des multimillionnaires, ô Hérault rouge, ô Hérault vainqueur, source intarissable du vin populaire, métropole de ce pinard démocratique, devenu indispensable aux citoyens conscients.
Ludovic Naudeau — La France se regarde : le Problème de la natalité -
Comme un roquet hargneux, qui jappe après la blouse,Et montre, en s’enfuyant, ses petits crocs aigus,La campagne imbécile, ô Paris, te jalouseEt t’insulte de loin, en serrant ses écus.
Étienne Carjat — Les Versaillais -
Ô Zeus, flambeau du jour, ô splendeur coutumière!
Moréas — Iphigénie à Aulis -
Mais, ô malheur! le vent saute au sud-ouest et nous enveloppe d'un brouillard épais. Il ne pouvait rien survenir de plus vexatoire au moment où nous apprêtions nos lorgnettes pour jouir de la première apparition de cette Islande inconnue.
Jules Leclercq — La Terre de glace -
Nos pères méconnurent tes voies, ô mon Dieu ! et tu les as livrés aux méchants.
Walter Scott — Ivanhoé -
Heure de midi, que tu es belle, toute gonflée du plaisir de la pause ! […] Trêve, calme, apaisement, ô belle heure de midi ! Tu règnes sur un peuple en détente de nerfs et de muscles, tu es la souveraine d’un royaume immobile et figé.
Maurice Bedel — Traité du plaisir -
Salut à toi, puisque tu as le succès, puisque tu fait de tes vignerons des multimillionnaires, ô Hérault rouge, ô Hérault vainqueur, source intarissable du vin populaire, métropole de ce pinard démocratique, devenu indispensable aux citoyens conscients.
Ludovic Naudeau — La France se regarde : le Problème de la natalité -
Et vous qui avez parfilé la soie de ma vie, ô femmes!
Aloysius Bertrand — Gaspard de la nuit -
Maintenant, – toi qui vas hors des routes tracées, Ô pétrisseur de bronze, ô mouleur de pensées, Considère combien les hommes sont petits, Et maintiens-toi superbe au-dessus des partis !
Victor Hugo — Au statuaire David -
Ô nuit ô splendide nuit où rampent Les célestes bêtes de phosphore
Apollonius de Rhodes — Les Argonautiques -
Salut à toi, puisque tu as le succès, puisque tu fais de tes vignerons des multimillionnaires, ô Hérault rouge, ô Hérault vainqueur, source intarissable du vin populaire, métropole de ce pinard démocratique, devenu indispensable aux citoyens conscients [...]
Ludovic Naudeau — La France se regarde : le Problème de la natalité -
Tu admets, ô Prospêtès, que, par le verbe et par la plume, je fasse profession d’amoralité. Que je me décrive comme un être ayant rompu avec la morale officielle ou la morale officieuse.
Émile Armand — "Amoral" -
Mais j’aime peu voir, Muse, ô reine des poèmes,Dont la toison nimbée a l’air d’un ostensoir,Un poète qui polke avec un habit noir.
Stéphane Mallarmé — Contre un poète parisien -
Plût aux Dieux qu'aux plaines troyennes La lance lycienne, ô père, T'eût fait mordre la poussière!
Claudel — Choéphores -
L'Islande me paraissait un pays affreux ; je regrettais la folle inspiration qui m'y avait conduit, et me promettais, ô faiblesse et inconstance humaines ! de me rembarquer au plus tôt pour l'Europe.
Jules Leclercq — La Terre de glace -
Je marchais lentement, baisant tes lèvres rudes, aspirant l’âcre et chaude senteur de ta bouche, ô ma vieille maîtresse, ma vieille Gambier ! j’écoutais le grincement des meules et le renâclement farouche de la mer, quand soudain retentit à mon oreille un air de danse, et j’aperçus une faible lueur qui rougeoyait à la fenêtre d’une grange.
Joris-Karl Huysmans — Le Drageoir aux épices -
Mais, ô malheur! le vent saute au sud-ouest et nous enveloppe d'un brouillard épais.
Jules Leclercq — La Terre de glace -
[…], ô riche et chanceux Hérault, toi qui verses au coeur des citadins déprimés l'intarissable joie liquide de tes litres vendus par toi trente sous et revendus, par l'épicier ou sur le zinc, trois francs.
Ludovic Naudeau — La France se regarde : le Problème de la natalité; Il devait me les payer. Mais, comme par hasard, cet abominable pingre, doublé d'un combineur sans vergogne, n'avait jamais le sou sur lui, […]. -
Pour amasser des biens avare je serai,Pour devenir plus grand mon cœur j'abaisserai,Bref, ô melon succrin, pour t'accabler de gloire,Des faveurs de Margot je perdrai la mémoire.
Saint-Amant — Le Melon). -
Trempe, dans l’encre bleue du Golfe du LionTrempe, trempe ta plume, ô mon vieux tabellion.
Georges Brassens — Supplique pour être enterré à la plage de Sète -
Un peu après ce passage un défi (semble-t-il) aux lois de l’équilibre, notre héros se précipite menaçant sur un chariot bâché que conduit un vieil homme et que traînent approximativement deux ou trois mules. Haut les mains, le vioc obtempère, mais alors ô merveille, une superbe et idéale innocente et blonde jeune fille apparaît et le cinéma sans couleur doit s’avouer impuissant à rendre la cérulénéité de ses châsses.
Raymond Queneau — Loin de Rueil -
Quel beau personnage pour ta comédie vireuse, ô fantôme errant de Ben Johnson !
Léon Daudet — Souvenirs des milieux littéraires -
Mais, ô dignes humains (...) Tous ces textes, qui font le silence autour d'eux, Depuis l'infortiat jusqu'à l'in-trente-deux (...) Qu'est-ce si tout cela ne vous rend pas meilleurs ?
Victor Hugo — L’Âne -
N’allez-vous pas bientôt, ô froides messalines, De vos volcans éteints rallumer les splendeurs ? Trop longtemps les frimas qui glacent ces collines Ont prodigué l’onglée à nos doigts maraudeurs Qui s’en vont, des plaisirs légers ambassadeurs ! Ce qu’il nous faut à nous, viveurs, dont l’hyménée N’a pas encore tari l’âme passionnée,C’est la zone torride et non le pôle nord ! Femmes jeunes, laissez à la beauté fanée La froideur du derrière, image de la mort !
Mac-nab — Ballade des Derrières froids -
Possesseurs de fruits mûrs que dirai-je aux insultesOuïr ta voix figure en nénie ô mamanPuisqu’ils n’eurent enfin la pubère et l’adulteDu prétexte sinon que s’aimer nuitamment
Guillaume Apollinaire — LE LARRON -
S’il existe au monde un fait notoire vérifié par l’expérience la plus rectiligne, c’est l’impossibilité d’assortir et d’atteler efficacement l’Amour avec la Sagesse. Les deux incompatibles chevaux de ton char funèbre s’entre-dévorent depuis toujours, ô identique Humanité !
Léon Bloy — Le Salut par les juifs -
Et avec ceux aussi des hommes de lubie — sectateurs, Adamites, mesmériens et spirites, ophiolâtres et sourciers... Et quelques hommes sans dessein — de ceux-là qui conversent avec l’écureuil gris et la grenouille d’arbre, avec la bête sans licol et l’arbre sans usage : « Ah ! qu’on nous laisse, négligeables, à notre peu de haste. Et charge à d’autres, ô servants, d’agiter le futur dans ses cosses de fer. » (Saint-John Perse, Vents, III, 2, page 52, NRF, Gallimard, 1960)
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Ô coiffeurs, ô fers à papillotes, ô philocomes à la vanille ou au citron, perruquiers de tous pays, brosses de toutes façons, onguents de toutes puanteurs, ornez les chevelures de vos tire-bouchons et de vos tortillons, rasez-les à la malcontent, [...] jamais vous ne m'en montrerez une d'une distinction si relevée, d'une grâce si voluptueuse que celle-là.
Gustave Flaubert et Maxime Du Camp — Par les champs et les grèves (Voyage en Bretagne) -
Ne voila pas, ô ame! un amour damnable, execrable, rebutable & à detester ?
F. Laurent de Paris — prédicateur capucin -
Ô nuit désastreuse ! ô nuit effroyable, où retentit tout à coup, comme un éclat de tonnerre, cette étonnante nouvelle : Madame se meurt, Madame est morte !
Jacques Bénigne Bossuet — Oraison funèbre de Henriette-Anne d'Angleterre -
O draperies des mots, assemblages de l’art littéraire, ô massifs, ô pluriels, parterres de voyelles colorées, décors des lignes, ombres de la muette, boucles superbes des consonnes, architectures, fioritures des points et des signes brefs, à mon secours !
Francis Ponge — La Promenade dans nos serres