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Il y a 343 citations sur l'ô.
Plût aux Dieux qu'aux plaines troyennes La lance lycienne, ô père, T'eût fait mordre la poussière! Claudel — Choéphores
Salut à toi, puisque tu as le succès, puisque tu fais de tes vignerons des multimillionnaires, ô Hérault rouge, ô Hérault vainqueur, source intarissable du vin populaire, métropole de ce pinard démocratique, devenu indispensable aux citoyens conscients [...] Ludovic Naudeau — La France se regarde : le Problème de la natalité
Mais j’aime peu voir, Muse, ô reine des poèmes,Dont la toison nimbée a l’air d’un ostensoir,Un poète qui polke avec un habit noir. Stéphane Mallarmé — Contre un poète parisien
Tu admets, ô Prospêtès, que, par le verbe et par la plume, je fasse profession d’amoralité. Que je me décrive comme un être ayant rompu avec la morale officielle ou la morale officieuse. Émile Armand — "Amoral"
L'Islande me paraissait un pays affreux ; je regrettais la folle inspiration qui m'y avait conduit, et me promettais, ô faiblesse et inconstance humaines ! de me rembarquer au plus tôt pour l'Europe. Jules Leclercq — La Terre de glace
Je marchais lentement, baisant tes lèvres rudes, aspirant l’âcre et chaude senteur de ta bouche, ô ma vieille maîtresse, ma vieille Gambier ! j’écoutais le grincement des meules et le renâclement farouche de la mer, quand soudain retentit à mon oreille un air de danse, et j’aperçus une faible lueur qui rougeoyait à la fenêtre d’une grange. Joris-Karl Huysmans — Le Drageoir aux épices
Dans l'ombre des législations, le droit de saisir-gager demeure la lance acérée du créancier, un moyen certes draconien, mais ô combien efficace. Henri Duvallois — Citation fictive générée à l'aide d'intelligence artificielle
Mais, ô malheur! le vent saute au sud-ouest et nous enveloppe d'un brouillard épais. Jules Leclercq — La Terre de glace
Pour amasser des biens avare je serai,Pour devenir plus grand mon cœur j'abaisserai,Bref, ô melon succrin, pour t'accabler de gloire,Des faveurs de Margot je perdrai la mémoire. Saint-Amant — Le Melon).
Dans la valse silencieuse des particules industrielles, le sulfocarbonisme danse au rythme des machines, invisible mais ô combien présente dans le corps fatigué de l'homme moderne. Claire Lavoisier — Citation fictive générée à l'aide d'intelligence artificielle
Trempe, dans l’encre bleue du Golfe du LionTrempe, trempe ta plume, ô mon vieux tabellion. Georges Brassens — Supplique pour être enterré à la plage de Sète
[…], ô riche et chanceux Hérault, toi qui verses au coeur des citadins déprimés l'intarissable joie liquide de tes litres vendus par toi trente sous et revendus, par l'épicier ou sur le zinc, trois francs. Ludovic Naudeau — La France se regarde : le Problème de la natalité; Il devait me les payer. Mais, comme par hasard, cet abominable pingre, doublé d'un combineur sans vergogne, n'avait jamais le sou sur lui, […].
Un peu après ce passage un défi (semble-t-il) aux lois de l’équilibre, notre héros se précipite menaçant sur un chariot bâché que conduit un vieil homme et que traînent approximativement deux ou trois mules. Haut les mains, le vioc obtempère, mais alors ô merveille, une superbe et idéale innocente et blonde jeune fille apparaît et le cinéma sans couleur doit s’avouer impuissant à rendre la cérulénéité de ses châsses. Raymond Queneau — Loin de Rueil
Quel beau personnage pour ta comédie vireuse, ô fantôme errant de Ben Johnson ! Léon Daudet — Souvenirs des milieux littéraires
Mais, ô dignes humains (...) Tous ces textes, qui font le silence autour d'eux, Depuis l'infortiat jusqu'à l'in-trente-deux (...) Qu'est-ce si tout cela ne vous rend pas meilleurs ? Victor Hugo — L’Âne
N’allez-vous pas bientôt, ô froides messalines, De vos volcans éteints rallumer les splendeurs ? Trop longtemps les frimas qui glacent ces collines Ont prodigué l’onglée à nos doigts maraudeurs Qui s’en vont, des plaisirs légers ambassadeurs ! Ce qu’il nous faut à nous, viveurs, dont l’hyménée N’a pas encore tari l’âme passionnée,C’est la zone torride et non le pôle nord ! Femmes jeunes, laissez à la beauté fanée La froideur du derrière, image de la mort ! Mac-nab — Ballade des Derrières froids
Possesseurs de fruits mûrs que dirai-je aux insultesOuïr ta voix figure en nénie ô mamanPuisqu’ils n’eurent enfin la pubère et l’adulteDu prétexte sinon que s’aimer nuitamment Guillaume Apollinaire — LE LARRON
S’il existe au monde un fait notoire vérifié par l’expérience la plus rectiligne, c’est l’impossibilité d’assortir et d’atteler efficacement l’Amour avec la Sagesse. Les deux incompatibles chevaux de ton char funèbre s’entre-dévorent depuis toujours, ô identique Humanité ! Léon Bloy — Le Salut par les juifs
Si la modernité a rejeté bien des pratiques du passé, elle serait avisée de redécouvrir l'hippocolle, ce composant humble mais ô combien puissant. Marcelle Beauchamp — Citation fictive générée à l'aide d'intelligence artificielle
Et avec ceux aussi des hommes de lubie — sectateurs, Adamites, mesmériens et spirites, ophiolâtres et sourciers... Et quelques hommes sans dessein — de ceux-là qui conversent avec l’écureuil gris et la grenouille d’arbre, avec la bête sans licol et l’arbre sans usage : « Ah ! qu’on nous laisse, négligeables, à notre peu de haste. Et charge à d’autres, ô servants, d’agiter le futur dans ses cosses de fer. » (Saint-John Perse, Vents, III, 2, page 52, NRF, Gallimard, 1960)