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Berger
[bɛrʒe]
Définitions de « berger »
Berger - Nom commun
-
Personne qui garde et conduit des troupeaux en plein air; par extension, figure religieuse guidant spirituellement ses fidèles.
Aux alentours et dans les lointains invisibles, les tintements joyeux des clochettes argentines et les bourdons graves des sonneaux indiquaient à Mimile que les autres petits bergers, ainsi que les bergères de son âge rapatriaient comme lui vers l’abreuvoir et vers l’étable leurs troupeaux repus.
— Louis Pergaud, Un satyre -
(Zoologie) Chien dressé pour garder et conduire le bétail.
Pour Josée, le croquettes de vétérinaire et les holistiques n'ont même pas suffis à stopper les diarrhées sévères et les démangeaisons à s'en arracher les poils de son Berger croisé Husky et Golden.
— Évelyne Claessens, Les Bienfaits de la viande crue pour soigner la dysplasie de la hanche chez le chien
Expressions liées
- Bergère, subst fém
- Bon berger tond et n'écorche pas (il faut ménager ceux qui vous aident et peuvent encore vous aider.)
- Chien de berger ou chien-berger
- Est mauvais berger qui aime le loup! (on ne peut pas en même temps défendre ses amis et composer avec leurs pires ennemis.)
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L'heure du berger (le moment où l'amant trouve l'amante favorable à ses vœux. P. ext. L'occasion, le moment propice à la réussite d'une affaire, quelle qu'elle soit)
Si l'heure du berger sonne jamais pour quelqu'un, ce doit être par une matinée de cet acabit-là.
— auteur - L'étoile du berger/du berger (Nom vulgaire de la planète Vénus, que les bergers observent facilement, parce qu'elle se montre le soir de très-bonne heure ou très-tard dans la matinée)
- La réponse du berger à la bergère (la réplique qui clôt la discussion)
- Le berger de mantoue, virgile
- Le bâton, la houlette du berger
- Les bergers du lignon (Amoureux cités comme type de la galanterie et de la délicatesse pastorale, par allusion aux personnages de l'Astrée)
- On a vu des rois épouser des bergères (Il y a eu de tout temps des mésalliances)
-
Un berger allemand
Avant la guerre, Costals avait un berger allemand, et souvent le chien, le voyant sortir, l'accompagnait sans en être prié, puis lui témoignait avec peu de discrétion qu'il souhaitait qu'on s'employât à l'amuser.
— Montherlant, Le Démon du bien - Un bon, un mauvais berger
Étymologie de « berger »
Du moyen français berger, de l’ancien français bergier, berchier (« gardien de moutons »), du latin populaire berbicarius (698), birbicarius (600), dérivé de berbix « brebis », altération du latin vervex.Usage du mot « berger »
Évolution historique de l’usage du mot « berger » depuis 1800
Fréquence d'apparition du mot « berger » dans le journal Le Monde depuis 1945
Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.
Synonymes de « berger »
Citations contenant le mot « berger »
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Dieu est un étrange berger, qui attend de ses agneaux qu'ils soient dévots.
Claude Frisoni — Pièces montées -
La vache connaît son berger, mais pas son propriétaire.
Proverbe amharique -
Cinquante brebis sans un berger ne font pas un troupeau.
Proverbe russe -
Le berger avec ses moutons a l'air d'une église avec son village.
Jules Renard -
Il est moins dangereux pour un berger de garder des moutons maigres que pour un roi d'avoir des sujets faméliques.
Proverbe malgache -
Le cul du berger sentira toujours le thym.
Proverbe provençal -
La faute du troupeau vient du berger.
Proverbe arabe -
Entre le berger et son chien, il n'y a qu'une différence d'humanité, que sauterait une puce.
Jules Renard — Journal 1893 - 1898
Traductions du mot « berger »
| Langue | Traduction |
|---|---|
| Anglais | shepherd |
| Espagnol | pastor |
| Italien | pastore |
| Allemand | berger |
| Portugais | pastor |