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Chéri

[ʃeri]
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Définitions de « chéri »

Chéri - Nom commun

  • Terme affectueux utilisé pour désigner une personne aimée.

    Je n’aime pas savoir que mon chéri souffre.
    — Karine Macgill, Tombés du ciel: Volume 4 - A deux pas du paradis

Chéri - Adjectif

  • Qui est l'objet d'un amour sincère et profond.

    Le regard qu'elle portait sur lui était plein de tendresse et d'admiration; pour elle, il n'était pas seulement son mari, mais resterait à jamais son chéri.
    (Citation fictive)

Expressions liées

  • Chéri mon chéri
  • Chérir la solitude
  • Chérir le souvenir de quelqu'un
  • Enfant chéri
  • Le chéri de ces dames
  • Le chéri de quelqu'un (celui, celle qui est l'objet de la part de quelqu'un des plus affectueuses attentions.)
  • Le chéri de ses parents
  • Liberté chérie

Étymologie de « chéri »

Du verbe chérir, du latin carus (« auquel on est attaché par une vive affection »).

Usage du mot « chéri »

Évolution historique de l’usage du mot « chéri » depuis 1800

Fréquence d'apparition du mot « chéri » dans le journal Le Monde depuis 1945

Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.

Synonymes de « chéri »

Antonymes de « chéri »

Citations contenant le mot « chéri »

  • Chose acquise à suée est plus chérie qu’héritée.
    Proverbe français
  • Ce n'est pas pour l'amour des êtres qu'on chérit les êtres : c'est pour l'amour de soi qu'on chérit les êtres.
    Anonyme — Brihadaranyaka Upanishad
  • VIDEO – Chimène Badi, souvent éloignée de son chéri, évoque leur relation à distance
    Gala.fr — VIDEO – Chimène Badi, souvent éloignée de son chéri, évoque leur relation à distance - Gala
  • Lorsque Catherine apparut, elle portait le corsage de lin bleu foncé qu’aimait David et un pantalon de toile et elle dit, « Chéri j’espère que tu n’es pas fâché. Ce n’était pas vraiment notre faute. J’ai vu Jean et je lui ai proposé de prendre un verre avec nous et il a dit oui… »
    Ernest Hemingway — Le jardin d’Éden
  • Les heures passèrent. Dehors, il pleuvait une complainte d’adieux. Elle se farda, utilisa des étoffes, se déguisa. Durant toute la nuit, une ingéniosité diabolique peupla la chambre de femmes venues de toutes contrées, insinuantes, expertes ou naïves, tourmentées, buveuses de saccades. Vers le matin, les femmes disparurent et deux hommes s’effrénaient devant le grand miroir au flamboiement des bûches.L’épuisement passé, il se leva, toucha distraitement les seins d’Adrienne.– Ils te plaisent ? Lui demanda-t-elle avec une maternité étrange. Tu vois, ils commencent à tomber. Je suis devenue une vieille femme. (Songeant à la jeune rivale, elle écrasa, abaissa les seins.) Encore mieux ainsi. (Elle rit.) Je suis vieille. Il faut aller de plus en plus souvent chez le dentiste. Et tout le reste ! Les articulations qui craquent, les cheveux qui se dessèchent, la peau si glorieuse à quatre heures du matin, l’haleine. Je suis fâchée de te faire de la peine. Mon pauvre chéri qui boude.Elle rit. Mais Solal n’écoutait pas et songeait à Aude. Pourquoi, lorsqu’elle était entrée avec son père, avait-il accentué le balancement maudit et avait-il feint de ne pas la reconnaître ? Il n’était même pas fou, il était lucide à ce moment-là. Quel démon plus fort que lui l’avait possédé à ce moment ? Et il ne la verrait plus. Ô son regard, le soir des grandes fiançailles, le geste gauche et le sourire timide avec lesquels elle s’était dévoilée. Quel démon l’avait poussé à hausser les épaules, à faire ce sourire peureux ? Et maintenant, elle gardait l’image dégoûtante de ces deux balanceurs d’Orient qui crevaient de peur devant la fille d’Europe.Il effaça cette pensée, ne voulu pas savoir ce qu’il allait faire et ouvrit le tiroir. Mais elle fut plus prompte que lui, s’élança, saisit sa main, et le revolver qu’il tenait. La balle effleura le front qui saigna. Il s’abattit.La femme nue prit sur ses genoux l’homme nu. Elle baisa les deux plaies, le calma, le berça tout en songeant que la nuit, depuis si longtemps prévue par elle, était arrivée, nuit pareille aux nuits des hivers passés et des hivers qui viendraient lorsqu’elle ne serait plus.Elle regardait le beau corps blessé et il lui semblait tenir sur ses genoux un grand fils évanoui, irresponsable, frappé par les hommes, condamné, trop vivant, irrémédiablement vaincu. Elle pensait à sa propre vie manquée. Elle n’avait pas su se faire aimer. Elle n’avait jamais rien su. Peut-être la faute de son père et l’effroi qu’elle avait de lui dans son enfance ? Cette paralysie, cette passivité. Les autres, celles qui savaient se faire aimer, étaient superficielles. Elle aurait pu aussi, mais elle avait préféré la servitude. Servante, depuis le soir où l’adolescent était entré dans sa chambre jusqu’à cette dernière nuit. Et maintenant impossible de recommencer. C’était l’autre, Aude, qui l’aurait. Si l’autre ne l’empêchait pas de vaincre, tout était bien. Il deviendrait Solal et un grand homme. Mais personne ne viendrait confier à sa tombe les victoires de l’aimé. Tout de même, elle aurait su avant les autres. Avant les autres, elle avait deviné l’attente et l’espoir de cet homme si simple, si bon en réalité, si pur et qui cachait sa naïveté sous des rires et des étrangetés. Et si elle se trompait, s’il devait n’être qu’un homme comme les autres hommes, du moins elle garderait son illusion jusqu’à la fin et personne non plus ne viendrait la détromper
    Albert Cohen — Solal – Éditions Gallimard 1930
  • Boule de suif se remit à rire en chatouillant sa femme et répétant « Si tu savais Oh si tu savais » Mais elle lui prit les mains « Voyons, reste tranquille, mon chéri, si tu ris tant que ça, tu vas te faire du mal. » Et elle l’embrassa, doucement, sur les yeux.
    Guy de Maupassant — Boule de suif
  • Mon très cher Monsieur William, la bave du crapaud n’atteint pas la blanche colombe que je suis. Il est fort regrettable que vous puissiez penser d’aussi vilaines choses sur mon chéri.
    Henri Nausam — Ma rencontre avec le diable
  • Vous allez vieillir d'un an très bientôt, alors bon anniversaire, chéri ! Essayez de devenir un chrysanthème violet plutôt qu'un potiron carré.
    Simone de Beauvoir — Lettres à Nelson Algren

Traductions du mot « chéri »

Langue Traduction
Anglais honey
Espagnol cariño
Italien tesoro
Allemand schatz
Portugais querido
Source : Google Translate API


Sources et ressources complémentaires

SOMMAIRE

Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.