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Homme de bien

Définitions de « homme de bien »

Homme de bien - Locution nominale

  • (Familier) (Vieilli) Personne qui jouit d'une aisance matérielle et de l'estime d'autrui.

    Mais ce catéchisme est donné comme le résultat des méditations pénibles et consciencieuses et méritoires des hommes de bien qui fabriquent la Philosophie.
    — Paul Nizan, Les chiens de garde

Étymologie de « homme de bien »

Locution composée de homme et de bien

Usage du mot « homme de bien »

Évolution historique de l’usage du mot « homme de bien » depuis 1800

Fréquence d'apparition du mot « homme de bien » dans le journal Le Monde depuis 1945

Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.

Synonymes de « homme de bien »

Citations contenant le mot « homme de bien »

  • De même, le déterminateur bénévole doit lui-même toujours avoir à l'esprit quelques règles élémentaires de prudence car s'il est un homme de bien qui rend service en mycologie, c'est aussi un naturaliste qui peut courir le risque de se tromper : il endosse donc sans y réfléchir, une responsabilité écrasante…
    www.lechorepublicain.fr — La Société mycologique loupéenne fait sa rentrée - La Loupe (28240)
  • Je ne pense pas que vous aimassiez mieux un homme de bien fort et nerveux, que grêle et flouet.
    Malherbe — Lexique de la langue
  • Un chef homme de bien […] usant de conseils selon son caractère, gouverne le peuple irréprochablement.
    Paul-Louis Courier — Prospect. d'une trad. d'Hérodote
  • Un gredin qui tourne la loi est moins à craindre en son action qu'un homme de bien qui la discute avec sagesse et clairvoyance.
    Georges Courteline — L’article 330
  • Fondée au XVIe siècle, elle avait pour périlleuse mission de secourir, consoler et, finalement, ensevelir les criminels condamnés à mort. Appelés pénitents noirs pour la couleur de leur robe, la probité morale et religieuse des moines étaient primordiales. Pour y rentrer, il fallait « être homme de bien et de bonne renommée, point cabaretier, tavernier, renieur, blasphémateur, paillard, concubinaire, contrevenant aux lois de Dieu et de l’Église » (Augustin Fabre dans Les Rues de Marseille). Une probité sûrement mise à l’épreuve par la pratique de... l’auto-flagellation !
    www.lamarseillaise.fr — [Insolite] La mystérieuse chapelle des Pénitents noirs à Marseille
  • Quelle marque donne le Saint-Esprit de la justice et de l’innocence d’un homme de bien ? c’est de n'avoir pas reçu favorablement l’opprobre et la médisance contre ses frères.
    Esprit Fléchier — Dauphine.
  • C’était un fauteuil que cet homme de bien tenait d’héritage et dans lequel il s’asseyait du matin au soir.
    Anatole France — Le crime de Sylvestre Bonnard
  • Aux yeux de la Loi, un gredin qui la tourne est moins à craindre en son action qu'un homme de bien qui la discute avec sagesse et clairvoyance.
    Georges Moinaux, dit Georges Courteline — La Philosophie de G. Courteline, Flammarion


Sources et ressources complémentaires

SOMMAIRE

Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.