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Sui generis

[sµi ʒenœri]
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Définitions de « sui generis »

Sui generis - Locution adjectivale

  • (Latinisme en droit) Qui est particulier, spécial, qu’on ne peut comparer à rien d’autre.

    « Mon église d’ores et déjà est l’église de la jeunesse et je saurai bien en chasser par un courant d’air cette odeur sui generis où l’on se complaît à un certain âge et qui me la ferait moi-même déserter. »
    — Marcel Jouhandeau, Chaminadour

Étymologie de « sui generis »

(Date à préciser) Du latin sui generis qui signifie « de son propre genre ».

Usage du mot « sui generis »

Évolution historique de l’usage du mot « sui generis » depuis 1800

Fréquence d'apparition du mot « sui generis » dans le journal Le Monde depuis 1945

Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.

Synonymes de « sui generis »

Citations contenant le mot « sui generis »

  • Le roman d'Alice présente une structure sui generis qui défie les conventions littéraires traditionnelles.
    Claire Dufresne — Citation fictive générée à l'aide d'intelligence artificielle
  • Un courant soviétologique plus spécifiquement politologique met l’accent sur des processus de changement politique sui generis qui semblent indiquer une orientation évolutionniste incompatible avec les postulats des théories de la modernisation.
    Nicolas Hayoz — L'étreinte soviétique
  • Un courant soviétologique plus spécifiquement politologique met l'accent sur des processus de changement politique sui generis qui semblent indiquer une orientation évolutionniste incompatible avec les postulats des théories de la modernisation.
    Nicolas Hayoz — L'étreinte soviétique
  • Cette première pièce exhale une odeur sans nom dans la langue, et qu’il faudrait appeler l’odeur de pension. Elle sent le renfermé, le moisi, le rance ; elle donne froid, elle est humide au nez, elle pénètre les vêtements ; elle a le goût d’une salle où l’on a dîné ; elle pue le service, l’office, l’hospice. Peut-être pourrait-elle se décrire si l’on inventait un procédé pour évaluer les quantités élémentaires et nauséabondes qu’y jettent les atmosphères catarrhales et sui generis de chaque pensionnaire, jeune ou vieux. Eh bien, malgré ces plates horreurs, si vous le compariez à la salle à manger, qui lui est contiguë, vous trouveriez ce salon élégant et parfumé comme doit l’être un boudoir. Cette salle, entièrement boisée, fut jadis peinte en une couleur indistincte aujourd’hui, qui forme un fond sur lequel la crasse a imprimé ses couches de manière à y dessiner des figures bizarres. Elle est plaquée de buffets gluants sur lesquels sont des carafes échancrées, ternies, des ronds de moiré métallique, des piles d’assiettes en porcelaine épaisse, à bord bleus, fabriquées à Tournai. Dans un angle est placée une boîte à cases numérotées qui sert à garder les serviettes, ou tachées ou vineuses de chaque pensionnaires. Il s’y rencontre de ces meubles indestructibles, proscrits partout, mais placés là comme le sont les débris de la civilisation aux Incurables. Vous y verriez un baromètre à capucin qui sort quand il pleut, des gravures exécrables qui ôtent l’appétit, toutes encadrées en bois noir verni à filets dorés ; un cartel en écaille incrustée de cuivre ; un poêle vert, des quinquets d’Argand où la poussière se combine avec l’huile, une longue table couverte en toile cirée assez grasse pour qu’un facétieux externe y écrive son nom en se servant de son doigt comme de style, des chaises estropiées, de petits paillassons piteux en sparterie qui se déroule toujours sans se perdre jamais, puis des chaufferettes misérables à trous cassés, à charnières défaites, dont le bois se carbonise. Pour expliquer combien ce mobilier est vieux, crevassé, pourri, tremblant, rongé, manchot, borgne, invalide, expirant, il faudrait en faire une description qui retarderait trop l’intérêt de cette histoire, et que les gens pressés ne pardonneraient pas. Le carreau rouge est plein de vallées produites par le frottement ou par les mises en couleur. Enfin, là règne la misère sans poésie ; une misère économe, concentrée, râpée. Si elle n’a pas de fange encore, elle a des taches ; si elle n’a ni trous ni haillons, elle va tomber en pourriture.
    Balzac — Le Père Goriot
  • Un courant soviétologique plus spécifiquement politologique met l'accent sur des processus de changement politique sui generis qui semblent indiquer une orientation évolutionniste incompatible avec les postulats des théories de la modernisation.
    Nicolas Hayoz — L'étreinte soviétique
  • À l’autre bout de la table […] se carre le voyageur allemand, […]. Il a cet air sui generis des officiers de la landsturm que menace une obésité précoce.
    Jules Verne — Claudius Bombarnac
  • Un courant soviétologique plus spécifiquement politologique met l'accent sur des processus de changement politique sui generis qui semblent indiquer une orientation évolutionniste incompatible avec les postulats des théories de la modernisation.
    Nicolas Hayoz — L'étreinte soviétique

Traductions du mot « sui generis »

Langue Traduction
Anglais sui generis
Espagnol sui generis
Italien sui generis
Allemand sui generis
Chinois 特殊的
Arabe فريدة
Portugais sui generis
Russe sui generis
Japonais スイジェネリス
Basque sui generis
Corse sui generis
Source : Google Translate API


Sources et ressources complémentaires

SOMMAIRE

Source : Google Books Ngram Viewer, application linguistique permettant d’observer l’évolution au fil du temps du nombre d'occurrences d’un ou de plusieurs mots dans les textes publiés.