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Citations sur le XVIIe - Page 3
Il y a 284 citations sur le XVIIe.
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Sans doute, en tant qu’écrivain, elle n’est pas inégalable et parfois la mendicité de son style secouru afflige, mais enfin, étant donné qu’elle vit au XVIIe siècle, elle n’est pas au moins une bredouilleuse de pâles oraisons, ainsi que la plupart des prosateurs pieux de ce temps.
Joris-Karl Huysmans — La Cathédrale -
Taillés maintenant dans des tissus façonnés — velours à ramages, satin moucheté, tabis, satin, velours et taffetas à fleurs — les derniers cotillons et les jupes sont toujours très colorés, [...] — (Françoise Lehoux, Le cadre de vie des médecins parisiens aux XVIe et XVIIe siècles, A. & J. Picard, Paris, 1976, page 274)
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Elle se caractérise d’abord par une connaissance plus ou moins approfondie de la langue et de la culture russes, car elle est issue de régions où le judaïsme semble avoir été d’abord slavophone avant d’être yidichisé au cours des XVIIe et XVIIIe siècles.
Michel Roblin — Juifs de Paris -
Au XVIIe siècle, le 'rubis de Bohême' désignait poétiquement le quartz rose, une dénomination désormais proscrite par la C.I.B.J.O.
(Citation fictive générée par l'intelligence artificielle) -
La tarte Bourdaloue exalte des qualités encore campagnardes ; elle est très XVIIe ; on l’imagine couronnant un repas paysan ou bourgeois, ou chez un chanoine plutôt que chez un grand seigneur.
François Nourissier — Les amants du Récamier : nouvelles et recettes: Nouvelles et recettes -
La musique baroque, avec sa richesse ornementale et ses contrastes dynamiques, traduit l'expression artistique foisonnante du XVIIe au milieu du XVIIIe siècle.
(Citation fictive générée par l'intelligence artificielle) -
Comme ils [les lions] abondent dans les décors profanes, dans les manuscrits enluminés, dans les textes littéraires, dans les armoiries : près de 15% des écus en sont ornés et l’adage fameux « Qui n’a pas d’armes porte un lion » apparu au XIIe dans les romans de chevalerie, est encore légitimement cité par les manuels de blason imprimés des XVIe et XVIIe siècles.’'
Michel Pastoureau — Bestiaires du Moyen Âge Chapitre 3 - Les quadrupèdes sauvages -
Dans cette aile de la forteresse, où sont conservés plus de 120 kilomètres linéaires de documents produits depuis le XVIIe siècle par les administrations militaires, il espère trouver le « smoking gun », la preuve irréfutable.
Antoine Flandrin — Guerre de tranchée sur l’accès aux archives -
Au XVIIe siècle, les Frères de la côte incarnent l'alliance redoutable des flibustiers sur l'île de La Tortue, sous l'égide d'un gouverneur français.
(Citation fictive générée par l'intelligence artificielle) -
La figure de Madeleine occupe dans les œuvres poétiques et romanesques composées par des femmes pendant le xviie siècle une place privilégiée liée à la dévotion inspirée par la sainte pécheresse. Certains livres à tendances plus « féministes » en font même une « Apôtresse » égale aux Apôtres et même capable de leur en remontrer dans la transmission du message de la Résurrection.
Cahier biblique — numéro 30 -
M. Soulary est un Italien. […] Ses aïeux littéraires sont les poètes de la Pléiade, les précieux du XVIIe siècle et les concettistes italiens, Guarini ou le Tasse de l’“Aminta”. […] Bref, et pour ne retenir que ses traits essentiels, M. Soulary est un concettiste et un provincial. — (Jules Lemaître, Les contemporains — Études et portraits littéraires, troisième série, Joséphin Soulary, IV ; Lecène, Oudin et Cie éditeurs, Paris, 1894, page 186.)
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Ensuite, pichets et cruches, jattes de grès, deviennent les principales productions des XVIe et XVIIe siècles avec les pots à beurre ou à miel, les bouteilles, les poêlons, puis les faisselles, et les couloirs à lait ; enfin les mahons et les sinots s’ajoutent au catalogue.
Anne-Marie Flambard Héricher — Potiers et poteries du Bessin -
Puis, dans les stades de la technique qui font changer les outils d’échelle sur la chaine d’organisation, il y a des cycles de « dénoétisation », des cycles qui ont une phase descendante (le poison du « pharmakon » chez Stiegler : par exemple les sophistes au temps de l’agora, les libellistes qui rendent urticant le monde éditorial du XVIIe siècle, les trolls qui rendent urticant le raisin du web, vendangé comme on peut).
Timiota — De Trump à Sanders : Les processus de ruissellement et captation symbolique sur pauljorion.com/blog. Mis en ligne le 11 novembre 2016 -
Mais dès le XVIIe s. ; la philosophie de la conquête qu’exprimait Descartes s’applique non seulement aux hommes, mais encore à la nature. Cannibale par la destruction des vies humaines, elle est cosmophage par la destruction de la nature.
Momar-Coumba Diop — Ibrahima Thioub & Kimba Idrissa -
Ce volume en langue arabe de la fin du XVIIe siècle est un Euchologion, le livre de prières et de rituels du rite byzantin.
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Une fois admiré le contrepoint des choix de partitions dans l'Italie fin XVIIe et XVIIIe, on n'oublie plus ces "mélodies de timbres"(l'op.VI n°4 de Corelli), ces pleins jeux d'échos et de dialectique aux cordes (admirables Stefano Montanari et Fiorenza De Donatis aux pupitres de violons I et II), cet accord spontané de fusion entre instruments et vocalité, cette lumière qui ensoleille ou clair-obscurise volumes et matières d'une incessante Vie des Formes.
Dominique Dubreuil — Une ère des Lumières -
Nous nous attardons plus particulièrement sur le xviie siècle, lorsque la langue s’institutionnalise et se politise, étape-clé dans l’effacement du féminin autrice et la généricisation du masculin auteur.
Aurore Évain — Histoire d’autrice -
Émile Magne : Voiture et l’hôtel de Rambouillet (1597–1648), Portraits et documents inédits Paris, Mercure de France, 1911–1912, 2 vol. in-12 de 320 et 442 p. […] M. Magne, du reste, prend avec le français les mêmes privautés qu’avec les belles dames du XVIIe siècle. À force de vouloir employer des mots rares ou imagés, il en invente qui n’ont rien de commun avec la langue littéraire et même avec le plus tolérant des dictionnaires. On trouve trois fois, à quelques pages d’intervalle, l’adverbe bienheureusement ; puis les substantifs ou adjectifs vastitude (t. II, p. 20), épistole (p. 47), alcoviste (p. 58), éberlué (p. 40). anudies (p. 54), madrigalière (p. 75), quand madrigalier, à cette époque, n’avait pas de féminin […]
Revue des questions historiques — vol. 93 -
Le r latin était un r fortement roulé. Il a été remplacé, vers le XVIIe s., dans la langue littéraire par un r uvulaire - il s’est déplacé à l’arrière de la bouche. Donc la consonne [r] a changé le point d’articulation: de la consonne prélinguale roulée le [r] est devenu un [r] dorsal dit "grasseyé".
Le consonantisme — studopedia.com.ua -
Elle se caractérise d’abord par une connaissance plus ou moins approfondie de la langue et de la culture russes, car elle est issue de régions où le judaïsme semble avoir été d’abord slavophone avant d’être yidichisé au cours des XVIIe et XVIIIe siècles.
Michel Roblin — Juifs de Paris -
Accommodée au goût du XVIIe siècle puis fort lourdement « débaroquisée » au XIXe (peintures décoratives, revêtements de faux-marbre), l’unique église gothique de Rome semble aujourd’hui un mauvais pastiche.
Jean-Marie Delettrez — Rome et l’Étrurie -
Au cours du troisième quart du XVIIe siècle, les lignes du mousquet français évoluent, à l’exception de la platine: la crosse s’amincit, le poids diminue et, conséquemment, l’usage d’une fourquine devient caduque.
Russel Bouchard — Les armes à feu en Nouvelle-France -
Issue d’une « Terre de Nulle Part », l’atlantomanie s’épanouit, du reste un peu partout dans le monde à partir du XVIIe siècle, elle fixa toutes sortes d’idéologies et s’intégra sans difficulté à d’autres phénomènes de mythification [...]
Sylvie Parizet — Lectures politiques des mythes littéraires au XXe siècle -
Comme le définit si bien l’un de nos auteurs vivants, M. Vinaver, le théâtre est un « art hybride », à la fois objet textuel et objet scénique. Par nature, il ne se laisse pas aisément circonscrire ni enfermer dans un champ disciplinaire unique, sans mutilation d’une part importante de lui-même ! L’éclairage historique qu’apporte Béatrice Ferrier sur la scolarisation du genre théâtre dans la tradition scolaire du XVIIe au XXIe siècle montre comment s’est peu à peu construit un « textocentrisme » typiquement français.
Lallias Jean-Claude — « L'enseignement du théâtre : les textes mis en travaux pratiques » -
Ainsi, à partir de leurs retraites, replis et cachettes, les communautés marronnes pouvaient recréer leurs propres cultures, « néo-africaines » sur fond de convocation des traditions, coutumes et croyances ancestrales qu’elles réajusteront et adapteront par la suite, en fonction des nécessités et exigences de leur nouvel environnement. Cependant, plus qu’une fusion, il faudrait plutôt analyser ces cultures « néo-africaines » du Nouveau Monde comme des juxtapositions de diverses cultures, qui puiseraient leurs ressorts et leur dynamisme dans le tréfonds des civilisations africaines des XVIIe et XVIIIe siècles.
Lawoetey-Pierre Ajavon — Résistances anti-esclavagistes dans les Amériques -
À partir du XVIIe siècle, des Chinois de dialecte hokkien ont colonisé Taiwan.
Jean Sellier — Histoire des langues et des peuples qui les parlent -
La cocatrix, que personne n’a jamais vue, est « née par accident à la fin du XIIe et est morte au milieu du XVIIe siècle, victime de la science ». Dans les œuvres modernes et en particulier le jeu de rôle, cocatrix et basilic sont dissociés, le basilic étant vu comme un reptile terrestre, la cocatrix plutôt comme un oiseau avec des ailes et une queue de dragon.
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Le développement des plantations de sucre, ainsi que celui de la traite négrière dans la seconde moitié du xviie siècle annoncèrent la fin de l’engagisme français.
Malcolm Ferdinand — L’Écologie décoloniale -
Exécutée vers 1650–1660, cette miniature subtile éclaire la génèse de l’école de Mandi, qui vit se développer, durant la première moitié du XVIIe siècle, un style mogholisant nettement distinct des œuvres ultérieures issues du mécénat de […]
Mària van Berge-Gerbaud — Hans Buijs -
Entre la tradition du peuple et l’art le plus raffiné inspiré des XVIe et XVIIe siècles avec Le retable de Maese Pedro, Falla illustre cette ville bruissante des brises matinales ou des rafales vespertines qui amènent les nues du large ; [...].
Andrée Mansau — « Cadix -
Remarquons que le choix des aniterges, au XVIIe siècle, ne semble pas avoir été le même sujet de plaisanteries qu’à la Renaissance.
Roger-Henri Guerrand — Les Lieux. Histoire des commodités -
... la plus ancienne secte russe actuellement existante, celle des Chlustes ou gens de Dieu (...) La légende et l'histoire sont d'accord pour faire naître la secte des gens de Dieu vers le milieu du XVIIe siècle, à l'époque troublée qui suivit, dans l'Eglise, la réforme de la liturgie introduite par le patriarche Nikone.
Robert Hertz — Mélanges de sociologie religieuse et folklore -
La maison fondée par M. Olier, en 1645, n’était pas la grande construction quadrangulaire, à l’aspect de caserne, qui forme maintenant un côté de la place Saint-Sulpice. L’ancien séminaire du XVIIe et du XVIIIe siècle couvrait toute l’étendue de la place actuelle et masquait complètement la façade de Servandoni. L’emplacement du séminaire d’aujourd’hui était occupé autrefois par les jardins et par le collège de boursiers qu’on appelait les robertins.
Ernest Renan — Souvenirs d’enfance et de jeunesse -
Remarquons aussi que la fiole n’a de forme que grâce au souffleur de verre et il est bien connu qu’il existe des relations étroites entre souffle et folie : le fou est un éventé, il a la tête pleine de vent et la fiole utilisée aux XVIe et XVIIe siècles était généralement un instrument ventru, semblable à notre cornue, image même de cette vacuité.
Visages de la folie : 1500-1650 — domaine hispano-italien : Colloque tenu à la Sorbonne les 8 et 9 mai 1980 -
Sud-africain d’origine grecque, Étienne Kallos a découvert pendant ses études de théâtre au Cap l’État libre, l’une des provinces d’Afrique du Sud et l’un des principaux fiefs afrikaners nationalistes, ces descendants des premiers colons néerlandais installés dans la région au XVIIe siècle. Une partie de cette communauté très croyante vit dans des fermes fortifiées et dans la peur des meurtres, obsédée par sa survie en tant que minorité ethnique dans un pays à la population en majorité noire.
La Croix — « Les moissonneurs », au cœur d’un fief afrikaner -
Tel est l'exemple que consignent nombre de dictionnaires, qui n'omettent que rarement cependant d'évoquer l'«alluvionnement causé par les crues». Hélas, point besoin d'alluvionnement dans les villes traversées par les fleuves en crue! En vérité en matière de «crue», il n'y en a qu'une seule qui soit appelée des vœux de tous les Parents: «la crue des enfants», formule encore en usage au XVIIe et qui démarquait sa croissance heureuse.
Le Figaro.fr — D'où vient la «crue» ? -
Principale branche de la galaxie évangélique au sein du protestantisme, le baptisme est né au début du XVIIe siècle. Il est issu de la rencontre de deux courants de la Réforme : l'anabaptisme, qui réserve le baptême aux adultes, et le puritanisme anglais, pour qui la réforme anglicane n'était pas allée assez loin et qui voulait rompre toute alliance entre Église et pouvoir temporel.
La Croix — Qui sont les baptistes ? -
Dans les premières décennies du XVIIe siècle. Une nouvelle génération d’artistes ambitieux menée par le brillant peintre Le Caravage et le génial sculpteur Le Bernin a réveillé la Ville éternelle de Rome. Ensemble, ils ont introduit un nouveau langage artistique, dans lequel l’élégance n’était plus la norme, mais l’évocation d’émotions : le baroque. Art théâtral avec le drame, la dynamique et la bravura. Un art dans lequel la peinture, la sculpture et l’architecture collaborent étroitement. Une révolution dans l’art occidental, qui a débuté à Rome et a durablement laissé sa marque dans la civilisation occidentale.
Swing Féminin — Rijksmuseum Amsterdam : une exposition de peinture baroque • Swing Féminin -
Rassemblant des études de composition ou de figures destinées tant à des tableaux qu’à des grands décors, l’ensemble se propose d’illustrer la variété des genres abordés par les artistes bolonais des XVIe et XVIIe siècles, des maniéristes Biagio Pupini ou Bartolomeo Passerotti jusqu’aux peintres baroques les plus célèbres.
Le dessin à Bologne : Carrache, Le Guerchin, Dominiquin, Exposition au Beaux Art de Paris | Italieaparis.net -
Cette expression nous vient du XVIIe siècle. On en trouve même l’attestation chez Rabelais. L’image est criante: qui imagine un crapaud bubonneux paré de plumes soyeuses? La locution sert à «désigner une personne qui manque d’argent». Cependant, précise l’auteur, à partir du XIXe siècle, elle est jugée «basse et populaire» ainsi que le note Féraud dans son Dictionnaire en 1787. Robert Sabatier y eut recours dans son ouvrage Les Noisettes sauvages: «Olivier écoutait l’éloge qui s’accompagnait d’une comparaison avec le Saugain ‘‘riche d’argent comme un crapaud de plumes’’ et qui pourtant travaillait comme dix!».
Le Figaro.fr — Cinq expressions françaises que nous ferions bien de ressusciter -
À voire absolument : la salle capitulaire du XIIIe, la façade de l’église du XVIIe ou encore l’orangerie du XVIIIe. Mais les salles du logis de l’abbé et l’ancienne ferme abbatiale méritent aussi le coup d’œil.
Clohars-Carnoët. Saint-Maurice, un site remarquable à découvrir - Saint-Brieuc.maville.com -
Les fêtes royales commémorent des évènements familiaux (naissances, mariages) ou les succès militaires. Avec le progrès de l’absolutisme, l’évêque est le relais des décisions royales. Les consuls ont moins d’initiative mais jouent leur rôle dans l’organisation : pas de fête, sans processions et sans feux de joie (et les premiers feux d’artifice au XVIIe siècle). Ils animent la cité avec pavoisement et chandelles.
ladepeche.fr — La fête à Albi sous l’Ancien régime - ladepeche.fr