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Tant bien que mal
[tɑ̃ bjɛ̃ kœ mal]
Définitions de « tant bien que mal »
Tant bien que mal - Locution adverbiale
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Ni mal, ni bien, et avec difficulté.
Les tuyaux des cheminées furent aussitôt réparés tant bien que mal.
— Jules Verne, Le Pays des fourrures
Étymologie de « tant bien que mal »
Usage du mot « tant bien que mal »
Évolution historique de l’usage du mot « tant bien que mal » depuis 1800
Fréquence d'apparition du mot « tant bien que mal » dans le journal Le Monde depuis 1945
Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.
Synonymes de « tant bien que mal »
Citations contenant le mot « tant bien que mal »
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J'appelle raisonnable celui qui accorde sa raison particulière avec la raison universelle, de manière à n'être jamais trop surpris de ce qui arrive et à s'y accommoder tant bien que mal.
Anatole France — Le Petit Pierre -
L'acceptation est la vertu maîtresse de gens qui n'ont guère d'autre ambition que de vivre tant bien que mal en attendant l'heure de la mort.
Augustin Yanez — Demain la tempête -
Le réel nous sert à fabriquer tant bien que mal un peu d'idéal. C'est peut-être sa plus grande utilité.
Anatole France — Le Jardin d’Epicure -
L’ami est rare, en soi. C’est plutôt une figure abstraite, une projection imaginaire ou une mythologie adaptée tant bien que mal à la vie ordinaire. L’ami n’existe pas, en fait, c’est un nom commode donné à quelques-uns.
Camille Laurens — Dans ces bras-là -
Le talent arrive tant bien que mal aux conclusions alors que le génie fait des sauts de géant.
Edwin Percy Whipple — Literature and Life : Genius -
La violence sucrée de l'imaginaire console tant bien que mal de la violence amère du réel.
Roland Topor