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Mal
Définitions de « mal »
Mal - Adverbe
-
Qualifie le visage ou les manières de façon péjorative.
Sur sa mine froide, ce mal toisé d'un regard perçant et cruel trahissait son absence de compassion.
— (Citation fictive) -
De manière inappropriée ou non conforme aux attentes.
— Oh toi, ronchonne-t-elle, tu joues l’esprit fort, n’empêche que tu dormais mal, souviens-toi. — (Frédéric Dard, San-Antonio, n° 63 : Faut être logique, Éditions Fleuve Noir, 1967)
Mal - Adjectif
-
Qualificatif exprimant une qualité négative, opposé au bien.
Par avance, il sait ce qu'il trouvera d'imparfait, de médiocre, de mal, d'immuable, en dépit des conseils, des admonestations ou reproches qu'il prodigue et ressasse à chaque inspection.
— Jean Rogissart, Passantes d’Octobre
Mal - Nom commun
-
(Religion) Ce qui est proscrit par une doctrine ou un dogme religieux.
Les gentils cons qui décrétaient le Bien et le Mal comprenaient qu'un garnement tirât les cheveux d'une fillette, pas qu'il lui roulât un patin ! Sœur Marie me le fit bien savoir ! Purification de ma bouche vilaine par la cascade d’ave au pied de saint Joseph.
— Pierre-Robert Leclercq, Les Gabyandre -
Ce qui est nuisible, préjudiciable ou contraire à la morale et à l'honneur.
Ce fut M. de Chalvet-Rochemonteix qui apprit aux paysans à se prémunir contre les ravages de la carie dans les grains par le sulfatage de la semence, dont les résultats furent souverains. Le mal cessa avec l’application de ce remède.
— Abbé Henri-Dominique Larrondo, Monographie de la commune de Merville (Haute-Garonne -
(Médecine) Douleur physique ou affection pathologique.
Parfois elles étaient si dures les nouvelles selles merveilleuses, qu'elle en éprouvait un mal affreux au fondement... Des déchirements... Elle était obligée de se mettre de la vaseline alors avant d'aller aux cabinets.
— Louis-Ferdinand Céline [Louis Ferdinand Destouches], Voyage au bout de la nuit -
Sentiment d'aversion profonde.
Dans la trépidation de l'actualité, le mal se manifeste souvent comme une aversion profonde qui consume l'esprit et tord les cœurs.
— (Citation fictive) -
Affliction de l'esprit, peine morale.
Dans l'océan de sa peine morale, chaque vague était un nouveau mal à surmonter.
— (Citation fictive) -
Préjudice matériel ou moral subi.
Dans le tumulte de la crise économique, le mal subi par les petites entreprises est aussi palpable qu'injuste.
— (Citation fictive) -
(Médisance) Acte de parler avec malveillance des autres.
Le mal est souvent dans le langage, comme l'illustre la médisance ; cette propension à émettre sans retenue des propos acerbes et délibérément nuisibles sur autrui.
— (Citation fictive) -
Attribution erronée et négative à un fait ou une parole.
Dans l'univers de l'information où les détails peuvent se perdre dans le tintamarre, un mot mal interprété, une phrase sortie de son contexte peut semer le mal, transformant la victime en coupable.
— (Citation fictive)
Expressions liées
- Affreux mal
- Agir, se comporter mal
- Aller au plus mal, de plus en plus mal
- Aller à mal
- Arbre mal venu
- Aux grands maux les grands remèdes (les grandes difficultés appellent des solutions radicales.)
- Avoir du mal, beaucoup de mal
- Avoir la connaissance du bien et du mal
- Avoir le plus grand mal à faire quelque chose, à vivre (avoir la plus grande difficulté à.)
- Avoir mal au coeur (nausée d'origine gastrique, sans rapport avec le coeur.)
-
Avoir mal aux cheveux (avoir la tête lourde un lendemain de fête.)
Et moi, vieux frère, après la cuite d’hier, j’ai eu mal aux cheveux.
— Nicolas Gogol, Les âmes mortes - Avoir mal à l'âme
- Avoir pas mal d'argent à la banque
- Belzébuth ou satan, incarnation du mal
-
Bonus-malus (estimation de la prime des véhicules, en raison directe des dégâts matériels occasionnés au cours de l'année d'assurance.)
Le système de bonus-malus en matière d'assurance est très simple: après le premier accident, un malus de 10% est appliqué; après le second accident, ce malus est de 40%, et après le troisième, il est de 100%, voire plus, ce qui se traduit au minimum par un doublement de la prime
- Cela ne fait de mal à personne
- Condamner, reconnaître le mal
-
Cote mal taillée
Lord Palmerston, favorable au cabinet de Mendizabal (1), avait proposé au cabinet des Tuileries une demi intervention, sorte de cote mal taillée entre l'intervention directe officielle et l'appui indirect, qu'il appelait la translimitation.
— Victor Du Bled, Histoire de la Monarchie de juillet de 1830 à 1848 -
De mal en pis (de plus en plus mal.)
Le commerce des estampes allait de mal en pis, disait Blaise, qui depuis quelque temps ne voulait plus rien acheter
— Anatole France, Dieux ont soif - De, entre deux maux il faut choisir le moindre
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Demi-mal (dégâts limités.)
Comme cela, dit-il en revenant, il n'y a que demi-mal, la lettre paraîtra demain
— Rolland, Jésus-Christ, Amies -
Dire du mal de quelqu'un (médire, calomnier.)
C'est toujours un péché de dire du mal de quelqu'un mais c'est rarement une erreur.
— Anonyme - Distinguer entre ce qui est bien et ce qui est mal
- Dormir mal
- Doux mal, mal délicieux (tourment d'amour.)
- Endurer, enrayer le mal
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Faire du mal à quelqu'un (lui nuire.)
On n'attaque pas seulement pour faire du mal à quelqu'un mais peut-être aussi pour le seul plaisir de prendre conscience de sa force.
— Friedrich Nietzsche, Humain, trop humain - Faire moins de mal que de peur (causer de la frayeur plutôt que des maux réels.)
- Faire tout le mal possible
- Faire, vouloir le mal pour le mal (faire, vouloir le mal pour lui-même.)
-
Femme en mal d'enfant (en train d'accoucher.)
En se trouvant placé par le comte devant une femme en mal d'enfant, le rebouteur recouvra toute sa présence d'esprit
— Balzac, Enfant maudit - Honni soit qui mal y pense
-
Il n'y a pas de mal
L'argent tombe sur le monde, comme une vérole sur le pauvre peuple, bien après la pensée, bien après l'émotion, le cri, le rire, la parole, et après l'écriture. Maintenant qu'il est là, et bien là, il est difficile de s'en passer. Sa suppression entraînerait des souffrances plus grandes que ses excès. Qu'on le veuille ou non, il est devenu une espèce de malédiction âprement recherchée. Poussons le bouchon un peu loin : il est la forme prise par le mal pour se faire adorer. L'argent, écrit Cioran, a ruiné le monde. Pendant des milliards d'années, il n'y a pas de mal dans l'univers. Le mal naît avec la pensée. Il prospère avec l'argent.
— Jean d'Ormesson, Un jour je m'en irai sans en avoir tout dit - Il sied mal de + inf (ce n'est pas bien de.)
- Jouer mal la comédie, du violon
- L'arbre de la science du bien et du mal (arbre dont le fruit, défendu à l'homme, conférait la science du bien et du mal.)
- L'auteur, la cause de tous nos maux
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L'esprit du mal (satan.)
L'Esprit du Mal, l'Esprit des Ténèbres, s'était installé au coeur de son enfant!
— auteur - La nuit, l'opacité du mal
- Le démon, l'esprit du mal
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Le grand mal! (quel dommage à cela?)
Bon! Quand vous lui auriez dit quelques paroles en l'air, le grand mal!
— Nerval, Filles feu, Corilla - Le mal absolu, métaphysique
- Le prendre mal
- Les maux du despotisme, de l'intolérance
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Les puissances du mal (les puissances sataniques.)
Et si réellement par toutes mes questions je venais d'ouvrir des souterrains ? Des souterrains où rôdent des forces obscures, la jalousie, l'orgueil, le désespoir, l'ambition, la cruauté, le goût du sang... Je viens d'ouvrir la boîte de Pandore et les puissances du mal jaillissent, noires, dangereuses, horribles.
— René Frégni, Maudit le jour - Maison mal construite
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Mal blanc (infection localisée de la pulpe des doigts.)
Elle avait cette manière bien à elle de soigner chaque petit mal blanc : une pommade, un sourire, et jamais une torgniole ne venait troubler ses patients.
— Henri Delacroix, Citation fictive générée à l'aide d'intelligence artificielle - Mal comprendre des propos, un texte
- Mal connaître quelqu'un
- Mal d'amour, de langueur
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Mal de bright (néphrite.)
Il lui trouva de l'asthme, une bronchite, et le mal de Bright
— Maurois, Disraëli - Mal de l'absence, de l'exil
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Mal de l'été
Mal de l'été et du «beau fixe»,
— Jankél, L'Aventure, l'ennui, le sérieux, Paris, éditions Montaigne -
Mal de mer (malaise provoqué par les mouvements du bateau et donnant des maux de tête, des nausées, des vomissements.)
Je vous avoue que les disputes littéraires me donnent le mal de mer. Cela manque de grâce et de résultats
— auteur -
Mal de mort
Il avait beaucoup tardé à publier les oeuvres de son oncle, et il voulait mal de mort à ceux qui l'avaient devancé dans cette tâche
— Anatole France, Vie littéraire -
Mal de pott (tuberculose vertébrale.)
Un enfant a le mal de Pott. Il va à Berck
— Barrès, Cahiers -
Mal de vivre (difficulté d'être.)
Le présent volume qui n'est lui-même qu'une longue digression sur le mal de vivre, sur l'infernale disgrâce de subsister
— Bloy, Femme pauvre - Mal des ardents
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Mal des montagnes (Malaises causés par la raréfaction de l'oxygène en altitude.)
Les plus vaillants défaillirent, et le vertige, ce terrible mal des montagnes, détruisit non seulement leurs forces physiques, mais aussi leur énergie morale
— Verne, Enfants du capitaine Grant -
Mal des transports (Ensemble des troubles observés chez certains passagers d'un véhicule en mouvement.)
Un nouveau médicament destiné à prévenir les inconvénients causés par le mal des transports
- Mal dire, mal exprimer quelque chose
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Mal divin (peste.)
Hippocrate l'appela [la peste] le mal divin, et Thucydide le feu sacré; ils la regardèrent tous deux comme le feu de la colère céleste
— Chateaubriand, Mémoires d'outre-tombe -
Mal du pays (regret profond du pays natal qu'on a quitté, de la patrie.)
Le mal du pays ça peut vous détruire un homme. Parfois, pourtant, ça le rend meilleur.
— Yvan Audouard, Les Nouveaux Contes de ma Provence -
Mal du siècle (état de malaise, de tristesse, de dégoût de vivre manifesté par la jeunesse romantique, et que Chateaubriand a peint dans le personnage de René p. anal., malaise particulier qui atteint plus ou moins les jeunes générations.)
Désormais, le nouveau «mal du siècle» avait un nom; il était fait de la nostalgie d'un âge d'or, celui de l'enfance
— Benda, La France byzantine - Mal famé, mal fréquenté
- Mal finir (finir d'une manière désastreuse.)
- Mal lui en prit (les conséquences furent fâcheuses pour lui.)
- Mal marcher (rencontrer des difficultés.)
-
Mal noir (Charbon.)
Les camarades lui conseillèrent de mouiller sans cesse la blessure pour empêcher le mal noir
— Maupassant, Contes et nouvelles, En mer - Mal parler de quelqu'un
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Mal perforant (lésion ulcéreuse.)
Le mal perforant est une ulcération arrondie ou ovalaire présentant des bords saillants et taillés à pic avec un fond atone
- Mal se conduire avec quelqu'un (se conduire d'une façon malhonnête ou incorrecte.)
- Mal tomber
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Mal tourner
Les idées sont comme les jolies filles : elles peuvent aussi mal tourner.
— Georges Bernanos -
Mal à la france
Le mal à la France atteint à l'aigu quand le Canard enchaîné
- Marquer mal (faire mauvaise impression par sa tenue.)
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Mauvais mal (maladie mortelle considérée comme un fléau à une époque donnée.)
Tu vas te faire venir du mauvais mal, la Torine... Tu seras bien avancée?
— Martin du Gard, Testament du Père Leleu - Maux d'estomac, de reins
- Maux perforants plantaires
- Mettre à mal quelqu'un, quelque chose
- Mourir du mal (mourir d'une certaine maladie.)
- Ne faire aucun mal (ne pas molester.)
- Ne jamais faire/vouloir de mal à quelqu'un
- Ne pas faire de mal à une mouche (être tout à fait pacifique ou inoffensif.)
- Parler en mal de quelqu'un (dire du mal de quelqu'un.)
- Parler mal de quelqu'un (médire, calomnier.)
- Parler mal français
- Paroles mal comprises, mal rapportées
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Pas mal
Nous étions pas mal en Europe à vouloir cogner
— Jean Giraudoux, Siegfried et le Limousin - Pas mal de + quelque chose (beaucoup de.)
- Pas mal du tout (assez bien, bien.)
- Place mal pavée
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Plus de bruit que de mal (plus de bruit et d'agitation que de dégâts réels.)
Comme il arrive dans ces échauffourées, il y eut plus de bruit que de mal. Une dizaine de juifs environ demeuraient sur le carreau
— Tharaud, Fête arabe - Plutôt mal que bien
- Prendre mal quelque chose (interpréter quelque chose de façon blessante pour soi-même.)
- Prendre mal, du mal (tomber malade.)
- Prendre quelque chose à/en mal (voir le mauvais côté de quelque chose.)
- Prendre son mal en patience (supporter son mal avec courage.)
- Raisonner mal
- Recevoir, traiter mal quelqu'un
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Rendre le mal pour le mal (rendre méfait pour méfait.)
Je ne fais pas le mal pour le bien; mais, par le ciel, je sais rendre le mal pour le mal
— Alfred de Musset, Nuit vénitienne - Rendre le remède pire que le mal (utiliser des produits aux effets plus nocifs que la maladie qu'on cherche à combattre.)
- Route mal empierrée
- Régularisation bonus-malus
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Répondre au mal par le mal
À la fin, il avait fallu donner l'ordre de répondre au mal par le mal; nous étions malheureusement forcés de massacrer et d'incendier aussi
— Erckmüller-Chatelain, Histoire d'un paysan - Répondre mal
- S'y prendre mal (agir maladroitement, se tromper.)
- Sa santé, ses affaires vont de mal en pis
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Sans songer à mal (sans avoir d'intentions mauvaises.)
J'arrosais mes pétunias sans songer à mal, quand je vis entrer un grand jeune homme blond
— About, Roi mont. - Se donner du mal pour quelqu'un, pour quelque chose
- Se donner le mal de + inf, un mal infini à + inf
- Se ficher, se moquer pas mal de quelqu'un
- Se mettre mal avec quelqu'un (se brouiller avec lui.)
- Se plaire au mal
- Se tenir mal
- Se trouver mal (défaillir, avoir un malaise.)
- Se trouver mal de quelque chose (être indisposé par quelque chose.)
- Sentir le mal de vivre
- Souffrir, supporter de grands maux
- Tentation du mal
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Tomber de fièvre en chaud mal (aggraver son cas.)
Aujourd'hui un très grand nombre de propriétaires, pour ne pas dire presque tous, honteux de leur oisiveté, travaillent, épargnent, capitalisent. C'est tomber de fièvre en chaud mal
— Proudhon, Propriété -
Tomber du haut mal
Je ne veux pas être une sotte grue et tomber du haut mal d'admiration. Je m'attache à peindre les personnages en conscience
— Chateaubriand, Mémoires d'outre-tombe - Tourner en mal quelque chose (voir le mauvais côté de quelque chose.)
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Tout va mal
Quand tout va bien on peut compter sur les autres, quand tout va mal on ne peut compter que sur sa famille.
— Proverbe chinois - Travail mal fait
- Tu me fais mal!
- Un marque-mal
- Vivre avec ses maux
- Vouloir mal de mort à quelqu'un (désirer sa mort.)
- À qui mal veut mal arrive
- Ça la fout mal, la fiche mal (cela fait mauvais effet.)
- Ça me ferait mal! (il n'en est pas question.)
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Ça se trouve mal (ça tombe de façon inopportune.)
− C'est une invitation à dîner, fit la jeune femme. Hein! comme ça se trouve? − Ça se trouve mal, dit le jeune homme
— Murger, Scènes de la vie de bohème -
Ça va mal
Ça se passe mal. Ça s'est vraisemblablement toujours mal passé sur notre planète. Peut-être que dans un avenir proche, des millions de gens vont s'installer sur une autre planète et que, dès lors, c'est sur cette autre planète que ça va mal se passer.
— Kazimierz Brandys, Libération - A quoi pensez-vous ? - Être au plus mal (être à la dernière extrémité.)
- Être au plus mal avec quelqu'un (être brouillé avec lui.)
- Être dans les mals (Être dans les douleurs de l'enfantement.)
- Être dur au mal (être capable de supporter la souffrance, la fatigue, l'inconfort.)
- Être mal avec quelqu'un (être en mauvais termes.)
- Être mal avec sa famille
- Être mal dans un fauteuil, dans un lit
- Être mal en cour (être en défaveur.)
- Être mal en point (être très malade.)
- Être mal parti (être sur une mauvaise route.)
- Être mal pour quelqu'un (être désagréable, méchant.)
- Être mal vu de quelqu'un
- Être mal à l'aise
Étymologie de « mal »
Du latin malum, de sens identique. On retrouve également des formes similaires dans divers dialectes et langues : wallon (mâ, mau), bourguignon (maul), picard (mau), Berry (mau), provençal (mal, mau), espagnol (mal), portugais (mão), italien (malo). On note aussi une possible origine dans le sanskrit avec mala (sale, avare) et malina (sale, noir, mauvais), qui impliquent une connotation de noirceur ou de saleté, rattachée à malus.Usage du mot « mal »
Évolution historique de l’usage du mot « mal » depuis 1800
Fréquence d'apparition du mot « mal » dans le journal Le Monde depuis 1945
Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.
Synonymes de « mal »
Antonymes de « mal »
Citations contenant le mot « mal »
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On aime mieux dire du mal de soi-même que de n'en point parler.
François, duc de La Rochefoucauld — Maximes -
Le bien est voulu, il est le résultat d'un acte, le mal est permanent.
Antonin Artaud — Lettre à Jean Paulhan -
Il n'est pas difficile à un homme de faire quelques bonnes actions ; ce qui est difficile, c'est d'agir bien toute sa vie, sans jamais rien faire de mal.
Mao ZedongMao Tsö-tongMao Tsé-toung — Citations du président Mao Tsé-Toung, XXIV -
Il n'y a rien de bon ni de mauvais sauf ces deux choses : la sagesse qui est un bien et l'ignorance qui est un mal.
Platon — Euthydème, 281e (traduction Méridier) -
[…] Auprès des princes il est aussi dangereux et presque aussi criminel de pouvoir le bien que de vouloir le mal.
Jean-François Paul de Gondi, cardinal de Retz — Mémoires -
Il y a des héros en mal comme en bien.
François de La Rochefoucauld — Maximes -
Père, ô Sagesse profonde Et noire, Vous savez bien À quoi sert le mal du monde, Mais le monde n'en sait rien.
Marie Rouget, dite Marie Noël — Chants de la merci, Chant de la divine merci , Stock -
On dit du mal des femmes pour se venger de n'en rien savoir.
Henri Petit — Les justes solitudes
Traductions du mot « mal »
Langue | Traduction |
---|---|
Anglais | wrong |
Espagnol | mal |
Italien | sbagliato |
Allemand | falsch |
Chinois | 错误 |
Arabe | خطأ |
Portugais | errado |
Russe | неправильно |
Japonais | 違う |
Basque | oker |
Corse | sbagliatu |