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Citations sur le XVIIe
Il y a 269 citations sur le XVIIe.
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Sans doute, en tant qu’écrivain, elle n’est pas inégalable et parfois la mendicité de son style secouru afflige, mais enfin, étant donné qu’elle vit au XVIIe siècle, elle n’est pas au moins une bredouilleuse de pâles oraisons, ainsi que la plupart des prosateurs pieux de ce temps.
Joris-Karl Huysmans — La Cathédrale -
Dans cette aile de la forteresse, où sont conservés plus de 120 kilomètres linéaires de documents produits depuis le XVIIe siècle par les administrations militaires, il espère trouver le « smoking gun », la preuve irréfutable.
Antoine Flandrin — Guerre de tranchée sur l’accès aux archives -
Comme ils [les lions] abondent dans les décors profanes, dans les manuscrits enluminés, dans les textes littéraires, dans les armoiries : près de 15% des écus en sont ornés et l’adage fameux « Qui n’a pas d’armes porte un lion » apparu au XIIe dans les romans de chevalerie, est encore légitimement cité par les manuels de blason imprimés des XVIe et XVIIe siècles.’'
Michel Pastoureau — Bestiaires du Moyen Âge Chapitre 3 - Les quadrupèdes sauvages -
La tarte Bourdaloue exalte des qualités encore campagnardes ; elle est très XVIIe ; on l’imagine couronnant un repas paysan ou bourgeois, ou chez un chanoine plutôt que chez un grand seigneur.
François Nourissier — Les amants du Récamier : nouvelles et recettes: Nouvelles et recettes -
Elle se caractérise d’abord par une connaissance plus ou moins approfondie de la langue et de la culture russes, car elle est issue de régions où le judaïsme semble avoir été d’abord slavophone avant d’être yidichisé au cours des XVIIe et XVIIIe siècles.
Michel Roblin — Juifs de Paris -
Taillés maintenant dans des tissus façonnés — velours à ramages, satin moucheté, tabis, satin, velours et taffetas à fleurs — les derniers cotillons et les jupes sont toujours très colorés, [...] — (Françoise Lehoux, Le cadre de vie des médecins parisiens aux XVIe et XVIIe siècles, A. & J. Picard, Paris, 1976, page 274)
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Remarquons aussi que la fiole n’a de forme que grâce au souffleur de verre et il est bien connu qu’il existe des relations étroites entre souffle et folie : le fou est un éventé, il a la tête pleine de vent et la fiole utilisée aux XVIe et XVIIe siècles était généralement un instrument ventru, semblable à notre cornue, image même de cette vacuité.
Visages de la folie : 1500-1650 — domaine hispano-italien : Colloque tenu à la Sorbonne les 8 et 9 mai 1980 -
La maison fondée par M. Olier, en 1645, n’était pas la grande construction quadrangulaire, à l’aspect de caserne, qui forme maintenant un côté de la place Saint-Sulpice. L’ancien séminaire du XVIIe et du XVIIIe siècle couvrait toute l’étendue de la place actuelle et masquait complètement la façade de Servandoni. L’emplacement du séminaire d’aujourd’hui était occupé autrefois par les jardins et par le collège de boursiers qu’on appelait les robertins.
Ernest Renan — Souvenirs d’enfance et de jeunesse -
... la plus ancienne secte russe actuellement existante, celle des Chlustes ou gens de Dieu (...) La légende et l'histoire sont d'accord pour faire naître la secte des gens de Dieu vers le milieu du XVIIe siècle, à l'époque troublée qui suivit, dans l'Eglise, la réforme de la liturgie introduite par le patriarche Nikone.
Robert Hertz — Mélanges de sociologie religieuse et folklore -
Remarquons que le choix des aniterges, au XVIIe siècle, ne semble pas avoir été le même sujet de plaisanteries qu’à la Renaissance.
Roger-Henri Guerrand — Les Lieux. Histoire des commodités -
Entre la tradition du peuple et l’art le plus raffiné inspiré des XVIe et XVIIe siècles avec Le retable de Maese Pedro, Falla illustre cette ville bruissante des brises matinales ou des rafales vespertines qui amènent les nues du large ; [...].
Andrée Mansau — « Cadix -
Exécutée vers 1650–1660, cette miniature subtile éclaire la génèse de l’école de Mandi, qui vit se développer, durant la première moitié du XVIIe siècle, un style mogholisant nettement distinct des œuvres ultérieures issues du mécénat de […]
Mària van Berge-Gerbaud — Hans Buijs -
Le développement des plantations de sucre, ainsi que celui de la traite négrière dans la seconde moitié du xviie siècle annoncèrent la fin de l’engagisme français.
Malcolm Ferdinand — L’Écologie décoloniale -
La cocatrix, que personne n’a jamais vue, est « née par accident à la fin du XIIe et est morte au milieu du XVIIe siècle, victime de la science ». Dans les œuvres modernes et en particulier le jeu de rôle, cocatrix et basilic sont dissociés, le basilic étant vu comme un reptile terrestre, la cocatrix plutôt comme un oiseau avec des ailes et une queue de dragon.
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À partir du XVIIe siècle, des Chinois de dialecte hokkien ont colonisé Taiwan.
Jean Sellier — Histoire des langues et des peuples qui les parlent -
Ainsi, à partir de leurs retraites, replis et cachettes, les communautés marronnes pouvaient recréer leurs propres cultures, « néo-africaines » sur fond de convocation des traditions, coutumes et croyances ancestrales qu’elles réajusteront et adapteront par la suite, en fonction des nécessités et exigences de leur nouvel environnement. Cependant, plus qu’une fusion, il faudrait plutôt analyser ces cultures « néo-africaines » du Nouveau Monde comme des juxtapositions de diverses cultures, qui puiseraient leurs ressorts et leur dynamisme dans le tréfonds des civilisations africaines des XVIIe et XVIIIe siècles.
Lawoetey-Pierre Ajavon — Résistances anti-esclavagistes dans les Amériques -
Comme le définit si bien l’un de nos auteurs vivants, M. Vinaver, le théâtre est un « art hybride », à la fois objet textuel et objet scénique. Par nature, il ne se laisse pas aisément circonscrire ni enfermer dans un champ disciplinaire unique, sans mutilation d’une part importante de lui-même ! L’éclairage historique qu’apporte Béatrice Ferrier sur la scolarisation du genre théâtre dans la tradition scolaire du XVIIe au XXIe siècle montre comment s’est peu à peu construit un « textocentrisme » typiquement français.
Lallias Jean-Claude — « L'enseignement du théâtre : les textes mis en travaux pratiques » -
Issue d’une « Terre de Nulle Part », l’atlantomanie s’épanouit, du reste un peu partout dans le monde à partir du XVIIe siècle, elle fixa toutes sortes d’idéologies et s’intégra sans difficulté à d’autres phénomènes de mythification [...]
Sylvie Parizet — Lectures politiques des mythes littéraires au XXe siècle -
Au cours du troisième quart du XVIIe siècle, les lignes du mousquet français évoluent, à l’exception de la platine: la crosse s’amincit, le poids diminue et, conséquemment, l’usage d’une fourquine devient caduque.
Russel Bouchard — Les armes à feu en Nouvelle-France -
Accommodée au goût du XVIIe siècle puis fort lourdement « débaroquisée » au XIXe (peintures décoratives, revêtements de faux-marbre), l’unique église gothique de Rome semble aujourd’hui un mauvais pastiche.
Jean-Marie Delettrez — Rome et l’Étrurie -
Elle se caractérise d’abord par une connaissance plus ou moins approfondie de la langue et de la culture russes, car elle est issue de régions où le judaïsme semble avoir été d’abord slavophone avant d’être yidichisé au cours des XVIIe et XVIIIe siècles.
Michel Roblin — Juifs de Paris -
Le r latin était un r fortement roulé. Il a été remplacé, vers le XVIIe s., dans la langue littéraire par un r uvulaire - il s’est déplacé à l’arrière de la bouche. Donc la consonne [r] a changé le point d’articulation: de la consonne prélinguale roulée le [r] est devenu un [r] dorsal dit "grasseyé".
Le consonantisme — studopedia.com.ua -
Émile Magne : Voiture et l’hôtel de Rambouillet (1597–1648), Portraits et documents inédits Paris, Mercure de France, 1911–1912, 2 vol. in-12 de 320 et 442 p. […] M. Magne, du reste, prend avec le français les mêmes privautés qu’avec les belles dames du XVIIe siècle. À force de vouloir employer des mots rares ou imagés, il en invente qui n’ont rien de commun avec la langue littéraire et même avec le plus tolérant des dictionnaires. On trouve trois fois, à quelques pages d’intervalle, l’adverbe bienheureusement ; puis les substantifs ou adjectifs vastitude (t. II, p. 20), épistole (p. 47), alcoviste (p. 58), éberlué (p. 40). anudies (p. 54), madrigalière (p. 75), quand madrigalier, à cette époque, n’avait pas de féminin […]
Revue des questions historiques — vol. 93 -
Nous nous attardons plus particulièrement sur le xviie siècle, lorsque la langue s’institutionnalise et se politise, étape-clé dans l’effacement du féminin autrice et la généricisation du masculin auteur.
Aurore Évain — Histoire d’autrice -
Une fois admiré le contrepoint des choix de partitions dans l'Italie fin XVIIe et XVIIIe, on n'oublie plus ces "mélodies de timbres"(l'op.VI n°4 de Corelli), ces pleins jeux d'échos et de dialectique aux cordes (admirables Stefano Montanari et Fiorenza De Donatis aux pupitres de violons I et II), cet accord spontané de fusion entre instruments et vocalité, cette lumière qui ensoleille ou clair-obscurise volumes et matières d'une incessante Vie des Formes.
Dominique Dubreuil — Une ère des Lumières -
Ce volume en langue arabe de la fin du XVIIe siècle est un Euchologion, le livre de prières et de rituels du rite byzantin.
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Mais dès le XVIIe s. ; la philosophie de la conquête qu’exprimait Descartes s’applique non seulement aux hommes, mais encore à la nature. Cannibale par la destruction des vies humaines, elle est cosmophage par la destruction de la nature.
Momar-Coumba Diop — Ibrahima Thioub & Kimba Idrissa -
Puis, dans les stades de la technique qui font changer les outils d’échelle sur la chaine d’organisation, il y a des cycles de « dénoétisation », des cycles qui ont une phase descendante (le poison du « pharmakon » chez Stiegler : par exemple les sophistes au temps de l’agora, les libellistes qui rendent urticant le monde éditorial du XVIIe siècle, les trolls qui rendent urticant le raisin du web, vendangé comme on peut).
Timiota — De Trump à Sanders : Les processus de ruissellement et captation symbolique sur pauljorion.com/blog. Mis en ligne le 11 novembre 2016 -
Ensuite, pichets et cruches, jattes de grès, deviennent les principales productions des XVIe et XVIIe siècles avec les pots à beurre ou à miel, les bouteilles, les poêlons, puis les faisselles, et les couloirs à lait ; enfin les mahons et les sinots s’ajoutent au catalogue.
Anne-Marie Flambard Héricher — Potiers et poteries du Bessin -
M. Soulary est un Italien. […] Ses aïeux littéraires sont les poètes de la Pléiade, les précieux du XVIIe siècle et les concettistes italiens, Guarini ou le Tasse de l’“Aminta”. […] Bref, et pour ne retenir que ses traits essentiels, M. Soulary est un concettiste et un provincial. — (Jules Lemaître, Les contemporains — Études et portraits littéraires, troisième série, Joséphin Soulary, IV ; Lecène, Oudin et Cie éditeurs, Paris, 1894, page 186.)
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La figure de Madeleine occupe dans les œuvres poétiques et romanesques composées par des femmes pendant le xviie siècle une place privilégiée liée à la dévotion inspirée par la sainte pécheresse. Certains livres à tendances plus « féministes » en font même une « Apôtresse » égale aux Apôtres et même capable de leur en remontrer dans la transmission du message de la Résurrection.
Cahier biblique — numéro 30 -
En 1953, Jean Rousset distinguait déjà du véritable baroque, situé au xviie siècle, un pré-baroque allant de 1580 à 1600 et dominé par « deux forces »: la hantise de la mort et la présence de Montaigne.
Fernand Hallyn — Formes métaphoriques dans la poésie lyrique de l’âge baroque en France -
Mais si cette ouverture d’esprit perdure par la suite, il n’en demeure pas moins que le genre des shunga ou des makura-e est né, lui, au plus tôt à la fin du XVIIe siècle pour atteindre son apogée au cours du XVIIIe siècle, et qu’il représente un des plus beau fleurons de l’ukiyo-e, ces « images du monde flottant » ou éphémère.
L’Aube au printemps — traduit et présenté par André Geymond -
Née au milieu du XVIIe siècle, la zarzuela (du nom de la résidence du roi d’Espagne au nord de Madrid) s’apparente au théâtre lyrique, entre chants et passages parlés, souvent comparée à l’opérette ou à l’opéra-comique. Au fil du temps, ce genre musical s’est répandu dans les colonies espagnoles, et dans de nombreux pays hispaniques notamment le Mexique et Cuba mais aussi aux Philippines. En Espagne, la zarzuela a connu un regain d’intérêt à partir des années 70. On estime qu’au Teatro de la Zarzuela de Madrid, le nombre de représentations de zarzuelas a augmenté de 50% pour la période 2015-2021.
Radio Classique — Plácido Domingo veut créer à Madrid une académie et un théâtre dédiés à la zarzuela -
Mais si cette ouverture d’esprit perdure par la suite, il n’en demeure pas moins que le genre des shunga ou des makura-e est né, lui, au plus tôt à la fin du XVIIe siècle pour atteindre son apogée au cours du XVIIIe siècle, et qu’il représente un des plus beaux fleurons de l’ukiyo-e, ces « images du monde flottant » ou éphémère.
L’Aube au printemps — traduit et présenté par André Geymond -
le microcèbe, le plus petit des lémuriens, fut dans un premier temps rattaché à la famille des rongeurs par le gouverneur Flacourt au XVIIe siècle.
Chantal Radimilahy et Narivelo Rajaonarimanana — Civilisations des mondes insulaires -
Mais si cette ouverture d’esprit perdure par la suite, il n’en demeure pas moins que le genre des shunga ou des makura-e est né, lui, au plus tôt à la fin du XVIIe siècle pour atteindre son apogée au cours du XVIIIe siècle, et qu’il représente un des plus beaux fleurons de l’ukiyo-e, ces « images du monde flottant » ou éphémère.
L’Aube au printemps — traduit et présenté par André Geymond -
La problématique est en apparence simple et repose sur un évènement historique précis de la fin du XVIIe siècle : l’élimination physique des poturice, c’est-à-dire des “frères turcisés”, Serbes ou Monténégrins convertis à l'Islam.
Christian Mouze — « Souverain -
Elle [la tulipe] y a même été à l’origine d’un des premiers krachs boursiers, quand, au XVIIe siècle, au plus fort de la "tulipomania", des fortunes se sont bâties puis défaites pour un seul bulbe rare. Aujourd’hui, la tulipomania a pris des allures de culture à grande échelle et pavoise la région de Lisse de champs de fleurs.
Marie-Christine Morosi — Keukenhof -
Grâce à la détermination du galeriste Robert Vallois, dit "Bob", soutenu par un comité de confrères parisiens, le Petit Musée de la récade d’Abomey-Calavi, au Bénin, présente depuis cinq ans une formidable collection d’objets de commandement des rois du Dahomey, en usage du XVIIe au XIXe siècle. À la faveur d’une nouvelle donation, découverte de ce lieu unique en Afrique, qui a fêté ses mécènes comme il se doit.
Point de Vue — À la découverte du Petit Musée de la récade à Cotonou | Point de Vue