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Citations sur le XVIIIe

Il y a 392 citations sur le XVIIIe.

• Il faut distinguer modernisation, occidentalisation et ouverture du pays. À rebours de l’image qu’on en a peut-être, le Japon des Tokugawa n’était pas une société figée. Une proto-industrialisation avait débuté à la fin du XVIIIe siècle. Des formes de modernisation étaient déjà en marche, avec l’émergence d’un marché national, les premières manufactures industrielles, un investissement massif dans l’éducation, etc. L’arrivée des Occidentaux à partir des années 1850 a accéléré ce processus en faisant entrer subitement le pays dans le marché mondial, déstabilisant ainsi des secteurs entiers de la société. Mais il l’a surtout obligé à opérer une vaste recomposition politique, qui s’est traduite par l’effondrement du régime et la mise en place d’un État centralisé d’un nouveau type, que les historiens actuels désignent comme un État-nation.

• Dans une tribune au « Monde », le professeur en gestion Jean-Pierre Bouchez voit un précédent historique à l’économie des plates-formes numériques : le modèle économique de la « proto-industrie » de la fin du XVIIIe siècle.

• Pourtant ce n'est guère qu'au XIXe siècle que la jolie ballade fut tirée de l'oubli par l'école et le romantisme le mot se colora alors d'une douce nostalgie qu'il n'avait pas du tout précédemment. Le XVIIIe siècle jugeait antan «tout à fait bas et populaire», selon Trévoux (1771). Au XVIIe, loin d'exprimer une quelconque tendresse pour les choses anciennes, l'expression servait de repoussoir: «Neige, écrivait Furetière en 1690, se dit proverbialement en ces phrases: Je ne fais non plus cas de cette affaire que des neiges d'antan.»

• Visite accompagnée de l’église Notre Dame de Gardes, église romane des XIIe et XVe siècles, reconnue monument historique en 1943. Elle figure parmi les plus beaux édifices de Charente de part son clocher à 3 étages surmontés d’une flèche en pyramide quadrangulaire de pierre.A cette occasion ouverture exceptionnelle de la sacristie afin de contempler les fresques datées du XVIIIe siècle. Une exposition de photographies de l’église et des animations diverses seront proposées. Un salon de thé sera organisé dans l’ancien estaminet situé face à l’église. Entrée libre Visite de l’église . Exposition photos. Animations musicales.Salon de thé.

• Un « rafraîchissoir », objet décoratif, en porcelaine allemande du XIXe siècle, représentant un vase rempli d’un bouquet des fleurs peintes. Une duchesse estampillée Jean-Baptiste Boulard, ébéniste du XVIIIe siècle. Un « trumeau », miroir qu’on dispose au-dessus d’une cheminée, dont la structure date XXe siècle et portant une toile du XVIIIe décrivant une scène colonialiste. Une boîte à musique datant du XIXe qui, remontée, fait siffler l’oiseau qu’elle cache à l’intérieur. Un siècle de production de verrerie, d’un vase de la maison Daum à un cendrier art-déco. Un service à café en porcelaine,...

• Ces trois musiciennes d’exception ont interprété des œuvres de compositrices des XVIIe et XVIIIe siècles, un ravissement.

• La forme de la sonate est née dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle et se décompose en trois parties, un peu comme la dissertation philosophique : exposition, développement et réexposition. Elle sera beaucoup utilisée de Mozart à Beethoven jusqu'à Boulez. C'est une forme qui laisse beaucoup de liberté au compositeur.

• C'était à la mode, une chronique des usages oubliés | Au XVIIIe siècle, les regrattières revendent aux Parisiens les plus pauvres les restes des tables de la noblesse et de la bourgeoisie tandis que les pâtissiers rachètent des restes de viande - quelquefois avariés - pour garnir leurs pâtés en croûte. Forcément, la méfiance des consommateurs s'installe, rendant nécessaire l'encadrement de cette pratique commerçante, une réglementation restée en vigueur jusqu'au XIXe siècle...

• La pratique religieuse des relevailles a peu à peu décliné courant XIXe et disparu au XXe. En parallèle, avec le développement de la confection industrialisée, on fabriquait de moins en moins les effets du nouveau-né pour les acheter tout faits, complète la spécialiste de l'histoire des femmes, du corps ainsi que de la médecine aux XVIIIe et XIXe siècles.

• À l'occasion d'une intervention au revers, effectuée il y a quelques se­maines, Jean-Pascal Viala découvre une curieuse inscription. En haut à gauche, sous la traverse du châssis, apparaît l'inscription «h.quin». Elle n'est pas un mystère pour cet homme de l'art : c'est ainsi que signait un de ses illustres prédécesseurs, un bon rentoileur de la fin du XVIIIe siècle nommé François-Toussaint Hacquin. Jean-Pascal Viala, en revanche, ignore que ce dernier avait écrit un mémoire. Il faut qu'il parle incidemment de sa trouvaille à un conservateur du Musée Fesch pour que le rapprochement soit établi. Il lui signale que le mémoire de Hacquin est le plus ancien document valable où est décrit précisément L'Homme au gant.

• Le plan d'action judiciaire prévoit désormais le déferrement systématique des « consommateurs » au tribunal avec des injonctions thérapeutiques et, le cas échéant, des « interdictions de reparaître » à Stalingrad mais aussi dans les Xe et XVIIIe arrondissement où les trafics se déplacent.

• Il faut tout d’abord tenir compte d’un élément historique incontestable, même s’il remonte à la fin du XVIIe et au début du XVIIIe siècles : ce sont les répercussions dévastatrices du sabbataïsme, voire même du fanatisme qui se situe dans son prolongement direct.

• Sabre de hussard, XVIIIe siècle; sabre-briquet de chasse, XVIIIe siècle; sabre de parade de cavalerie, 1830

• Les premiers samovars sont vraisemblablement apparus en Russie au XVIIIe  siècle. Il s’agit d’une sorte de bouilloire en métal (cuivre, tombac, laiton…) qui sert à faire le thé, le café, à préparer de la nourriture ou à la garder au chaud. Son nom vient du russe « sam » (soi-même) et « varit » (cuire à l’eau). Il est appelé semaver en Turquie.

• Vous vous rappelez sans doute La Mettrie (1709-1751) et son Homme-machine (1747), réponse à distance aux animaux-machines de Descartes, et l’un de ces innombrables écrits philosophiques qui au XVIIIe siècle ont effacé Dieu des tablettes. Pour le médecin-philosophe libertin et sensualiste, l’esprit n’est que le produit de l’organisation de la matière dans le cerveau. Une organisation supérieure à celle de la paramécie, sans doute, mais à peine inférieure à celle de l’automate de Vaucanson, l’une des premières tentatives pour imaginer un rival mécanique à l’homme.

• Popriétaire exploitant d’une carrière de grès en bordure du massif de Fontainebleau, j’extrais de la roche cette pierre dure et silicieuse de la même manière qu’au XVIIIe siècle.

• Nicolas Lyon-Caen propose une nouvelle lecture socioreligieuse de l’histoire du jansénisme au XVIIIe siècle. Étudiant à partir du cas parisien les liens existant entre le jansénisme et la bourgeoisie, l’historien administre une réjouissante leçon de méthode.

• La première histoire nous emmène au XVIIIe siècle, au profond d’une bataille, dans les pas d’un simple soudard. C’est l’histoire d’une défaite, c’est l’histoire de milliers de morts, c’est aussi un récit qui se mêle de fantastique, comme pour enlever une part de sa responsabilité à l’être humain.

• Pouvant mesurer jusqu’à 20 mètres de long et dépasser les 50 tonnes, ce cétacé est une véritable force de la nature. Il détient aussi plusieurs records dont le poids de son cerveau : 8 kg en moyenne, le plus lourd du monde animal. Sa tête représente… un tiers de sa taille totale ! Entre le XVIIIe et le XXe siècle, il a été chassé par l’homme qui convoitait plusieurs substances présentes dans son corps (huile, ambre gris, spermaceti présent dans sa tête). Non sans risques, car les cachalots parvenaient parfois à couler les navires.

• Depuis quelques jours, les visiteurs qui pénètrent en l’abbatiale Saint-Sauveur peuvent admirer le reliquaire de saint Eutrope, une magnifique œuvre d’orfèvrerie datant vraisemblablement du XVIIIe siècle. Cette pièce historique, dernier vestige des reliquaires ornant l’abbaye de Figeac depuis le Moyen-Âge, rappelle sa vocation séculaire d’église de pèlerinage, ainsi que les pratiques de dévotions qui s’y sont succédé tout au long des siècles.