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Citations sur le XVIIIe

Il y a 392 citations sur le XVIIIe.

• Celui qui est fier comme un paon fait montre d'un orgueil quelque peu disproportionné, mais depuis le XVIIIe siècle, le fier n'est plus orgueilleux.

• L’expression coller aux basques n’a rien à voir avec le Pays basque et les habitants qui le peuplent. Au XVIIIe siècle, les basques désignaient des morceaux d’étoffe, en partie basse d’un vêtement, qui descendaient jusque sous la taille. La métaphore insinue évidemment qu’une personne qui en suit une autre de trop près lui colle aux basques.

• Les passants n'y font probablement jamais attention. À l'entrée d'un banal chemin piéton, entre deux barres d'immeubles imposantes du quartier populaire du Champtier-du-Coq, à Evry-Courcouronnes, une grille barre le passage. Difficile d'imaginer qu'elle ouvre, au XVIIIe siècle, l'une des allées du prestigieux Château de Petit-Bourg, où vécut la comtesse de Montespan, mère de sept enfants avec le Roi Soleil, Louis XIV. Rien que ça.

• Ils iront bientôt ruminer l'herbe tendre des vallons d'Azerbaïdjan. En toute liberté. Trois bisons d'Europe, nés au parc zoologique de Thoiry ont été sélectionnés dans le cadre d'un programme de réintroduction en Azerbaïdjan mené par WWF, près d'un siècle après la disparition officielle de l'espèce à l'état sauvage. Présent dans toute l'Europe y compris en France jusqu'au XVIIIe siècle, ce cousin direct - en plus petit - du bison américain, avait subi de plein fouet l'extension des zones agricoles et la réduction de son habitat naturel.

• Nom scientifique: Ailanthus altissima. Plus couramment appelée ailante, ailante glanduleux ou faux-vernis du Japon, cette plante est considérée comme invasive par le Conservatoire botanique national méditerranéen de Porquerolles. L’ailante est originaire d’Asie. Elle a été importée par nos voisins anglais au cours du XVIIIe siècle. à la base utilisée comme plante de décoration et pour l’élevage du ver à soie, elle s’est rapidement propagée, notamment dans le sud de la France.

• Imaginé avec la complicité du chef étoilé, ce nouvel espace, situé juste au-dessus de sa chocolaterie, reprend les codes d'un hôtel particulier du XVIIIe siècle tout en patine fausse-pierre, lustres Saint Louis, abat-jours en soie sauvage plissés et cousus main. Sous des airs de jardin d'hiver, ce restaurant-salon de thé offre une ambiance feutrée avec sa moquette aux feuilles de bananier dessinées par Madeleine Castaing et ses rideaux habillés de motifs floraux. Le décor parfait où savourer l'étonnante carte élaborée par le jeune chef Alessandro Lucassino mêlant, entre autres, les accords mets-sorbets au déjeuner. 

• Dans le parc du château Lescombes (1), il est un mûrier blanc (Morus Alba) d'une stature trapue, au tronc à la fois tourmenté et harmonieux, vieillard crevassé, étayé, cerclé, pansé et qui reverdit encore à chaque printemps. Il témoigne qu'au XVIIIe siècle des plantations furent encouragées afin de développer, ici en Aquitaine, la production de la soie.

• La classe moyenne était en mesure de copier ces codes : le marché de la fripe, déjà très important au Moyen-Âge, a encore pris de l’essor aux XVIIIe et XIXe siècles. On pouvait acheter des vêtements de la bonne bourgeoisie qui n'étaient plus vraiment à la mode. On était donc certes un peu en décalage mais on pouvait copier la classe sociale au-dessus.

• Sensible au goût du Pesarais pour les ensembles réduits qu’attestent ses rares et tardives compositions, Prandi y voit en outre une dimension qui ne se réduit pas aux contraintes matérielles : cette pauvreté du matériau sonore dans la Petite messe solennelle est l’ascèse qui permet d’atteindre au nerf spirituel de l’œuvre. De sa fréquentation des pièces sacrées du XVIIIe siècle, le chef en effet a retenu la régression quelque peu fâcheuse du sens spirituel même de la musique, fût-elle censément sacrée.

• Clichy a connu de riches heures, et en a gardé quelques traces. Cette cité où l’on fabriquait des presse-papiers ornés de motifs à fleurs et des stylos Bic, a même été le théâtre d’une d’une folle passion au XVIIIe siècle.

• Au XVIIIe siècle, un cuisinier a eu l’idée de lier cette sauce -toujours aux herbes, câpres, anchois, huile, moutarde- avec un mélange de beurre et de farine (ce qu’on appelle le roux)... et un bouillon. Cette fois, on la servait avec des viandes rôties. 

• Gavaudun est un petit village paisible de moins de 300 habitants, point frontière entre le Périgord et l’Agenais. Mais il en a vu passer du monde, depuis la nuit des temps. Plusieurs sites préhistoriques ont été fouillés, comme l’abri Peyroni, découvert en 1914. La grotte du moulin du milieu avait déjà livré des objets de l’Aurignacien au milieu du XVIIIe siècle et le site du moulin de Ratis est mentionné dès 1834. Une culture riche et étalée dans le temps.

• "L’Égalité des sexes au XVIIIe siècle : l’approche encyclopédique de Louise Dupin en 1750", par Frédéric Marty, le vendredi 4 mars à 18 h 30, au théâtre Le Florida.

• "L'autre jour, une mère est venue avec son bébé. Il était si petit qu'on aurait dit un nouveau-né. [La mère] n'a pas arrêté de pleurer. Ça m'a brisé le cœur", raconte à France 24 Odette, la gardienne de l'école Eva Kotchever, dans le XVIIIe arrondissement de Paris. 

• Origine: La tétragone cornue, ou épinard de Nouvelle-Zélande, a été découverte dans ce pays à la fin du XVIIIe siècle lors des expéditions du Capitaine Cook, et introduite en Europe peu après.

• Pour vous le Blackface ce sont des Blancs qui caricaturent des Noirs ? Et pourtant à l’origine c’est l’inverse. Si le Blackface a de multiples origines, et notamment le vaudeville français de la fin du XVIIIe siècle, il est inspiré de saynètes d'esclaves qui caricaturaient leurs maîtres.

• Portraits du XVIIIe siècle, peintures de Jean Dubuffet, photographies d’archives pour découvrir l’intimité de Pablo Picasso… « Connaissance des Arts » vous propose une sélection de 13 expositions à visiter gratuitement en attendant les fêtes.

• Selon la légende, la papillote est née à Lyon à la fin du XVIIIe siècle, dans le quartier des Terreaux. Le confiseur Papillot remarque un jour qu’on lui vole des chocolats. Menant l’enquête, il découvre que son apprenti dérobe ses marchandises et les enveloppe de petits messages romantiques, espérant séduire la belle dont il est amoureux. Papillot le renvoie, mais conserve l’idée. Les mots doux sont alors remplacés par des histoires drôles et autres petits jeux. La papillote est née.

• Un événement mondain incontournable. Le Bal des débutantes est une tradition depuis 1958 en France. Il puise son origine dans l’Angleterre du XVIIIe siècle où les jeunes filles faisaient leur «entrée dans le monde» et étaient ainsi présentées au souverain.

• La porcelaine dure est une pâte composée d’un mélange dont, pour l’essentiel, du kaolin qui a la particularité de blanchir à la cuisson. Le premier gisement français fut découvert au milieu du XVIIIe siècle près de Limoges. Dès 1770, La manufacture de Sèvres commercialise ses premières créations réservées à des clients fortunés.