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Ronflement
Définitions de « ronflement »
Ronflement - Nom commun
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Émission sonore produite par une personne durant son sommeil, généralement due à la vibration des voies respiratoires.
[…]: c'est, par exemple, un des défauts les plus insociables de l'homme, que, tandis qu'il dort, et justement quand il goûte lui-même le plus profond repos, il tient souvent son compagnon éveillé par un ronflement effréné.
— Goethe, Campagne de France -
Bruit rappelant celui du ronflement humain et produit notamment par certains mécanismes ou phénomènes naturels.
L’hélice tournait plus lentement, pour maintenir seulement l’aéronat contre la brise, et son ronflement était beaucoup plus perceptible […].
— H. G. Wells, La Guerre dans les airs -
(En propulsion spatiale) Oscillation transitoire de la pression de combustion dans un moteur à ergols liquides pendant l'extinction caractérisée par une fréquence basse.
Dans le langage technique de la propulsion spatiale, le 'ronflement' n'est pas un bruit anodin, mais plutôt une oscillation transitoire de la pression de combustion dans un moteur à ergols liquides pendant l'extinction, se manifestant à une fréquence basse.
— (Citation fictive)
Ronflement - Définition de France Terme
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Phénomène sonore transitoire, d’une fréquence de quelques dizaines de hertz, qui correspond à l’oscillation de la pression de combustion dans un moteur à ergols liquides en phase d’extinction.
Notes : Les vibrations liées au ronflement peuvent endommager la charge utile ou le dernier étage du lanceur.
Étymologie de « ronflement »
Dérivé du mot français ronfler, avec le suffixe -ment.Usage du mot « ronflement »
Évolution historique de l’usage du mot « ronflement » depuis 1800
Fréquence d'apparition du mot « ronflement » dans le journal Le Monde depuis 1945
Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.
Synonymes de « ronflement »
Citations contenant le mot « ronflement »
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Cependant, les fortes chaleurs étaient venues. Une après-midi de juin, un samedi que l’ouvrage pressait, Gervaise avait elle-même bourré de coke la mécanique, autour de laquelle dix fers chauffaient, dans le ronflement du tuyau. […] On avait laissé ouverte la porte de la rue, mais pas un souffle de vent ne venait ; les pièces qui séchaient en l’air, pendues aux fils de laiton, fumaient, étaient raides comme des copeaux en moins de trois quarts d’heure.
Emile Zola — L’Assommoir -
On s'aperçoit qu'on aime quelqu'un quand on trouve à ses ronflements quelque chose de musical, de tendre, de céleste.
Jean Chalon — Journal d'Espagne -
Le mariage n'est souvent qu'un échange de grognements réciproques durant le jour et de ronflements pendant la nuit. C'est de l'ennui à deux.
Louis Auguste Commerson — Pensées d'un emballeur -
Nous avouerons que notre héros était fort peu héros en ce moment. Toutefois, la peur ne venait chez lui qu’en seconde ligne ; il était surtout scandalisé de ce bruit qui lui faisait mal aux oreilles. L’escorte prit le galop ; on traversait une grande pièce de terre labourée, située au delà du canal, et ce champ était jonché de cadavres.— Les habits rouges ! les habits rouges ! criaient avec joie les hussards de l’escorte, et d’abord Fabrice ne comprenait pas ; enfin il remarqua qu’en effet presque tous les cadavres étaient vêtus de rouge. Une circonstance lui donna un frisson d’horreur : il remarqua que beaucoup de ces malheureux habits rouges vivaient encore ; ils criaient évidemment pour demander du secours, et personne ne s’arrêtait pour leur en donner. Notre héros, fort humain, se donnait toutes les peines du monde pour que son cheval ne mît les pieds sur aucun habit rouge. L’escorte s’arrêta ; Fabrice, qui ne faisait pas assez d’attention à son devoir de soldat, galopait toujours en regardant un malheureux blessé.— Veux-tu bien t’arrêter, blanc-bec ! lui cria le maréchal-des-logis. Fabrice s’aperçut qu’il était à vingt pas sur la droite en avant des généraux, et précisément du côté où ils regardaient avec leurs lorgnettes. En revenant se ranger à la queue des autres hussards restés à quelques pas en arrière, il vit le plus gros de ces généraux qui parlait à son voisin, général aussi, d’un air d’autorité et presque de réprimande ; il jurait. Fabrice ne put retenir sa curiosité ; et, malgré le conseil de ne point parler, à lui donné par son amie la geôlière, il arrangea une petite phrase bien française, bien correcte, et dit à son voisin :— Quel est-il ce général qui gourmande son voisin ?— Pardi, c’est le maréchal !— Quel maréchal ?— Le maréchal Ney, bêta ! Ah ça ! où as-tu servi jusqu’ici ?Fabrice, quoique fort susceptible, ne songea point à se fâcher de l’injure ; il contemplait, perdu dans une admiration enfantine, ce fameux prince de la Moskowa, le brave des braves.Tout à coup on partit au grand galop. Quelques instants après, Fabrice vit, à vingt pas en avant, une terre labourée qui était remuée d’une façon singulière. Le fond des sillons était plein d’eau, et la terre fort humide, qui formait la crête de ces sillons, volait en petits fragments noirs lancés à trois ou quatre pieds de haut. Fabrice remarqua en passant cet effet singulier ; puis sa pensée se remit à songer à la gloire du maréchal. Il entendit un cri sec auprès de lui ; c’étaient deux hussards qui tombaient, atteints par des boulets ; et, lorsqu’il les regarda, ils étaient déjà à vingt pas de l’escorte. Ce qui lui sembla horrible, ce fut un cheval tout sanglant qui se débattait sur la terre labourée en engageant ses pieds dans ses propres entrailles ; il voulait suivre les autres : le sang coulait dans la boue.Ah ! m’y voilà donc enfin au feu ! se dit-il. J’ai vu le feu ! se répétait-il avec satisfaction. Me voici un vrai militaire. À ce moment, l’escorte allait ventre à terre, et notre héros comprit que c’étaient des boulets qui faisaient voler la terre de toutes parts. Il avait beau regarder du côté d’où venaient les boulets, il voyait la fumée blanche de la batterie à une distance énorme, et, au milieu du ronflement égal et continu produit par les coups de canon, il lui semblait entendre des décharges beaucoup plus voisines ; il n’y comprenait rien du tout.
Stendhal — La Chartreuse de Parme
Traductions du mot « ronflement »
Langue | Traduction |
---|---|
Anglais | snoring |
Espagnol | ronquidos |
Italien | russare |
Allemand | schnarchen |
Chinois | 打 |
Arabe | الشخير |
Portugais | ronco |
Russe | храп |
Japonais | いびき |
Basque | snoring |
Corse | roncorsi |