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Cousin
Définitions de « cousin »
Cousin - Nom commun
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Parenté désignant le fils ou la fille de l'oncle ou de la tante.
Peut-être donnerait-elle au Maître un garçon. Eh bien ! tant mieux ! la fortune, du moins, n'irait pas aux neveux et aux cousins du Cheikh qui la convoitaient déjà.
— Out-el-Kouloub, Zaheira -
(Par extension) Personne ayant un ancêtre commun sans faire partie de la fratrie directe.
J’effraye Michal comme on effraye une cousine en Normandie, avec l’aide d’une rainette, d’une araignée.
— Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914 -
(Argot) Individu informant les autorités contre autrui.
Quentin avait 16 ans quand son daron avait écopé de six ans ferme. Balancé, le père Cointreau. Par le cousin d’un lardu, un petit fourgue sépharade de la porte de Clignancourt auquel Guy Gilbert aurait donné son blouson sans concession.
— Luc Baranger, Maria chape de haine -
(Figuré) Élément semblable à un autre par ses caractéristiques ou fonctions.
La nouvelle technologie développée par la société est un 'cousin' du modèle précédent, partageant de nombreuses caractéristiques mais avec des améliorations significatives.
— (Citation fictive) -
En zoologie, désigne une tipule, soit un insecte diptère ressemblant à un moustique de grande taille mais dépourvu de capacité à piquer.
Les cousins et les moustiques me désolèrent pendant la route, et je fus privé, pendant trois jours, de l’usage de l’œil droit.
— Stendhal, De l’Amour
Expressions liées
- Avoir toujours des cousins chez soi ou être mangé des cousins (avoir constamment chez soi comme des parasites des cousins ou des personnes qui imposent leur présence au nom de la parenté ou de l'amitié.)
- Bonjour cousin, cousine!
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Chasse-cousin
Ce qui lui arrachait le cœur, c’étaient les verres de vin forcément offerts, au milieu des apprêts ; mais elle avait son vinaigre tourné, son chasse-cousin, si imbuvable, qu’on se montrait d’une grande discrétion.
— Émile Zola, La Terre - Chasser les cousins (éloigner les parasites, les importuns.)
- Cousin germain, cousine germaine
- Cousin à la mode de bretagne (parent ou parente éloigné, dont la parenté est difficile à reconstituer sur le moment ou à établir de façon sûre.)
- Cousin éloigné, matrilatéral
- Cousin, cousine (sodomite.)
- Cousins au troisième, quatrième degré (cousins descendant de cousins germains aux différentes générations.)
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Cousins croisés (se dit des enfants du frère et de la sœur)
Précisément parce qu'il fait abstraction du facteur biologique, le mariage entre cousins croisés doit permettre non seulement d'établir l'origine purement sociale de la prohibition de l'inceste, mais encore de découvrir quelle est sa nature.
— Claude Lévi-Strauss, Les Structures élémentaires de la parenté, La Haye-Paris, Mouton - Cousins de pentecôte
- Cousins germains (les enfants de frères ou de sœurs des parents.)
- Cousins issus de germains, ou au deuxième degré (les enfants nés de cousins germains des parents.)
- Cousins par alliance
- Ils sont grands cousins
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Le roi n'est pas son cousin (il est si fier et si heureux que le roi même ne lui semblerait pas un parent digne de lui.)
Dans la rue il était docile mais dès qu’ils arrivaient dans la plaine, Turc tirait si brusquement la chaîne que mes frères étaient obligés de la lâcher, il filait comme une flèche, les lévriers n’étaient pas ses cousins.
— Édouard Bled, J’avais un an en 1900 -
Mon cousin (titre donné par le roi en France non seulement aux princes du sang, mais à plusieurs princes étrangers, cardinaux, pairs, ducs, maréchaux de France, grands d'Espagne et quelques seigneurs du royaume.)
Enfant, j’étais, sans excès, un bon élève. Souvent le premier de ma classe, même si mon cousin instituteur se chargeait régulièrement de me faire redescendre sur terre : « Au royaume des aveugles, les borgnes sont rois », me répétait-il.
— Alain Marsaud, Avant de tout oublier - Si vous faites telle chose, nous ne serons pas cousins
- Tous gentilshommes sont cousins et tous vilains sont compères
- Un homme mangé de cousins
Étymologie de « cousin »
Du latin consobrinus (fils de la sœur de la mère d’une personne), dérivé de sobrinus (cousin germain), avec le préfixe con- (avec).Usage du mot « cousin »
Évolution historique de l’usage du mot « cousin » depuis 1800
Fréquence d'apparition du mot « cousin » dans le journal Le Monde depuis 1945
Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.
Synonymes de « cousin »
Citations contenant le mot « cousin »
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Du riche prospère et opulent Chacun est cousin et parent.
Proverbe français -
Celui qui passe la nuit dans la mare se réveille cousin des grenouilles.
Proverbe berbère -
Les oncles, les tantes et les cousins, c’est bien. Les parents, c’est à ne pas négliger. Mais une grand-mère les vaut tous !
Fanny Fern — Folly As It Flies -
Un cousin, c'est à mi-chemin entre un ami et un frère.
Franck Oudit -
Ceux que nous appelions des brutes eurent leur revanche quand Darwin nous prouva qu'ils étaient nos cousins.
George Bernard Shaw — Bréviaire d'un révolutionnaire -
Qui aime la femme est cousin du soleil.
Proverbe turc -
Ses écuries étaient grandes ouvertes. Il donna cinq sous à un garçon d’avoine pour lui permettre d’aller se coucher dans la paille. Il s’y trouva comme un coq en pâte. Le roi n’était pas son cousin. Il s’endormit. Il aurait fait la grasse matinée, mais le goujat le fit décamper.
Jean Giono — L’Iris de Suse -
À mon excellent cousin Rudolf, je souhaite toujours le meilleur de tout, car il le mérite. Envoie-lui de ma part la carte de félicitation ci-jointe.
Friedrich Nietzsche — Correspondance
Traductions du mot « cousin »
Langue | Traduction |
---|---|
Anglais | cousin |
Espagnol | prima |
Italien | cugino |
Allemand | cousin |
Chinois | 表姐 |
Arabe | ولد عم |
Portugais | primo |
Russe | двоюродная сестра |
Japonais | いとこ |
Basque | lehengusu |
Corse | cuginu |