Accueil > Dictionnaire > Définitions du mot « féru »
Féru
Définitions de « féru »
Féru - Nom commun
-
Personne qui a une passion ardente pour un domaine spécifique.
Repaire d’antiquaires, de magasins de déco et vintage, New York est aussi un lieu de prédilection pour les férus de marchés aux puces. Vous en trouverez à Manhattan bien sûr, mais aussi à Brooklyn : […].
Féru - Adjectif
-
(Médecine vétérinaire) Affecté par une blessure ou atteint par un coup.
Dans son dernier article, le journaliste décrivait l'animal comme 'féru', victime d'une malheureuse attaque nocturne.
— (Citation fictive) -
(Figuratif) Qui montre un vif intérêt ou une grande passion pour un domaine spécifique, manifestant ainsi une connaissance approfondie.
Peu adeptes de la télévision et de la radio, les 15-34 ans n’en sont pas moins férus d’actualité, d’après une étude de Médiamétrie.
— Yassine El Azzaz, Sur les réseaux sociaux -
(Usage général) Personne ayant une ardente passion pour un sujet particulier.
Camille, je te présente Livia, une férue d’histoire.
— Valérie Faiola, Par-delà les siècles
Expressions liées
-
Sans coup férir (sans avoir à frapper, à combattre sans rencontrer de résistance.)
Mais ton cœur, qui dément tes formes intrépides, cède sans coup férir aux rudesses du sort
— Vigny, Destinées - Être féru d'amour, être féru de quelqu'un (très épris de quelqu'un.)
- Être féru d'un grand romancier, d'une idée
- Être féru de littérature, de cinéma
- Être féru du génie de quelqu'un
Étymologie de « féru »
Du verbe férir.Usage du mot « féru »
Évolution historique de l’usage du mot « féru » depuis 1800
Fréquence d'apparition du mot « féru » dans le journal Le Monde depuis 1945
Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.
Synonymes de « féru »
Citations contenant le mot « féru »
-
Zhang Heng (78-139) était un astronome, mathématicien, inventeur, artiste et un féru de littérature.
Zhang Heng — Chine Informations -
"Demi de fermeture" ! C’est ainsi que quelques mauvaises langues avaient surnommé Stéphane Prosper lorsqu’il était encore joueur. Le natif de Fumel formé à Tartas passé ensuite comme numéro 10 par Mont-de-Marsan, Narbonne et Agen et fin de carrière au Moun est pourtant tout sauf ce joueur limité et entraineur castrateur que d’aucun dépeignent. Prosper est même tout le contraire de sa réputation supposée. Alors oui, le féru d’informatique aime la planification, l’étude scrupuleuse du jeu adverse, celle des capacités évolutives individuelles et collectives de son groupe.
ici, par France Bleu et France 3 — Finale de Pro D2 - Stade Montois vs Agen : attention Prosper ! - France Bleu -
Dans l’expression, « sans coup férir ». Férir signifie frapper. La langue française a gardé son participe passé : féru, dans l’expression « être féru de quelque chose ».
Topito — Top 10 des mots qu’on utilise encore mais dont on a perdu le sens d’origine -
Là-dessus arrivèrent les savants, les grammairiens, les pédants, et particulièrement Robert Estienne, avec son dictionnaire de 1540. Robert Estienne était féru de latinité et d’étymologie. Il voulut calquer la langue française sur la latine.
Émile Faguet — Simplification simple de l’orthographe -
Cergy, le 30 mars 2020 Monsieur le Président, « Je vous fais une lettre/ Que vous lirez peut-être/ Si vous avez le temps ». À vous qui êtes féru de littérature, cette entrée en matière évoque sans doute quelque chose. C’est le début de la chanson de Boris Vian Le déserteur, écrite en 1954, entre la guerre d’Indochine et celle d’Algérie. Aujourd’hui, quoique vous le proclamiez, nous ne sommes pas en guerre, l’ennemi ici n’est pas humain, pas notre semblable, il n’a ni pensée ni volonté de nuire, ignore les frontières et les différences sociales, se reproduit à l’aveugle en sautant d’un individu à un autre. Les armes, puisque vous tenez à ce lexique guerrier, ce sont les lits d’hôpital, les respirateurs, les masques et les tests, c’est le nombre de médecins, de scientifiques, de soignants. Or, depuis que vous dirigez la France, vous êtes resté sourd aux cris d’alarme du monde de la santé et ce qu’on pouvait lire sur la banderole d’une manif en novembre dernier -L’état compte ses sous, on comptera les morts - résonne tragiquement aujourd’hui. Mais vous avez préféré écouter ceux qui prônent le désengagement de l’Etat, préconisant l’optimisation des ressources, la régulation des flux, tout ce jargon technocratique dépourvu de chair qui noie le poisson de la réalité. Mais regardez, ce sont les services publics qui, en ce moment, assurent majoritairement le fonctionnement du pays : les hôpitaux, l’Education nationale et ses milliers de professeurs, d’instituteurs si mal payés, EDF, la Poste, le métro et la SNCF. Et ceux dont, naguère, vous avez dit qu’ils n’étaient rien, sont maintenant tout, eux qui continuent de vider les poubelles, de taper les produits aux caisses, de livrer des pizzas, de garantir cette vie aussi indispensable que l’intellectuelle, la vie matérielle. Choix étrange que le mot « résilience », signifiant reconstruction après un traumatisme. Nous n’en sommes pas là. Prenez garde, Monsieur le Président, aux effets de ce temps de confinement, de bouleversement du cours des choses. C’est un temps propice aux remises en cause. Un temps pour désirer un nouveau monde. Pas le vôtre ! Pas celui où les décideurs et financiers reprennent déjà sans pudeur l’antienne du « travailler plus », jusqu’à 60 heures par semaine. Nous sommes nombreux à ne plus vouloir d’un monde dont l’épidémie révèle les inégalités criantes, Nombreux à vouloir au contraire un monde où les besoins essentiels, se nourrir sainement, se soigner, se loger, s’éduquer, se cultiver, soient garantis à tous, un monde dont les solidarités actuelles montrent, justement, la possibilité. Sachez, Monsieur le Président, que nous ne laisserons plus nous voler notre vie, nous n’avons qu’elle, et « rien ne vaut la vie » - chanson, encore, d’Alain Souchon. Ni bâillonner durablement nos libertés démocratiques, aujourd’hui restreintes, liberté qui permet à ma lettre – contrairement à celle de Boris Vian, interdite de radio – d’être lue ce matin sur les ondes d’une radio nationale. Annie Ernaux
Annie Ernaux
Traductions du mot « féru »
Langue | Traduction |
---|---|
Anglais | keen |
Espagnol | pasionado |
Italien | acuto |
Allemand | daran interessiert |
Chinois | 敏锐 |
Arabe | متحمس |
Portugais | perspicaz |
Russe | острому |
Japonais | 鋭い |
Basque | gogoa |
Corse | fervidu |