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Vermeil
[vɛrmɛj]
Définitions de « vermeil »
Vermeil - Adjectif
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Qui est d'un rouge vif, tirant légèrement sur le foncé, plus intense que l'incarnat. Code couleur #FF0921.
Zariffa et ses compagnes dépouillaient les orangers de leurs fruits vermeils, que les hommes alignaient dans des caissettes de bois.
— Out-el-Kouloub, « Zariffa »
Vermeil - Nom commun
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Alliage d'argent recouvert d'une dorure de couleur rougeâtre.
À l’aide d’un de ces instruments, il ouvrit le tabernacle, en tirant d’abord le saint-ciboire, […], puis un ostensoir massif, […], puis enfin deux burettes de vermeil.
— Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes
Expressions liées
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Argent vermeil
Une lampe d'argent vermeil suspendue à la voûte de la chapelle, devant un autel magnifiquement orné, jetait sa pâle lumière sur le livre d'Heures que tenait la dame
— Balzac, MeCornélius - Bouche vermeille, lèvres vermeilles
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Carte vermeil (carte réservée, en France, aux personnes âgées et donnant droit à un tarif réduit sur le réseau des chemins de fer de la SNCF.)
Dame carte vermeille,
- Cerises, roses vermeillettes
- Colère vermeille
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Médaille de vermeil (médaille du travail en vermeil accordée aux personnes ayant effectué de longues années de travail.)
Il y a bien longtemps que la notoriété de l’aquarelliste Guy Nouvel a dépassé les frontières du Livradois-Forez et même de l’Auvergne. Mais c’est une reconnaissance supplémentaire que vient d’obtenir l’artiste marsacois avec une médaille de vermeil au Prix Arts Sciences Lettres.
— www.lamontagne.fr, Guy Nouvel, artiste de Marsac-en-Livradois (Puy-de-Dôme), a reçu la médaille de vermeil au Prix Arts Sciences Lettres - Ambert (63600) - Qui a l'éclat ou la couleur du vermeil qui est d'un ton d'or chaud, orangé ou jaune doré.
- Raisin vermeil
- Rire, sourire vermeil (rire, sourire éclatant, radieux.)
- Robe vermeille
- Teinte vermeille
- Vermeil de sang
- Vermeil dédoré
- Vernis vermeil (Vernis rouge composé soit de gomme et de cinabre mêlés et broyés dans de l'essence de térébenthine, soit de résine gutte, de résine laque et de sang-dragon dissous dans l'alcool, et qui sert pour donner de l'éclat aux ouvrages dorés ou en détrempe.)
Étymologie de « vermeil »
Du latin vermiculus (« petit ver, vermisseau »), diminutif de vermis (« ver »), bas latin pour (« cochenille, couleur écarlate produite par la cochenille »), pris comme adjectif.Usage du mot « vermeil »
Évolution historique de l’usage du mot « vermeil » depuis 1800
Fréquence d'apparition du mot « vermeil » dans le journal Le Monde depuis 1945
Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.
Synonymes de « vermeil »
Citations contenant le mot « vermeil »
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Rentre ! C’est le moment où la lune réveille Le vampire blafard sur sa couche vermeille.
Théophile Gautier — Comédie maudite -
Pourtant, sous la tutelle invisible d’un Ange, L’Enfant déshérité s’enivre de soleil, Et dans tout ce qu’il boit et dans tout ce qu’il mange Retrouve l’ambroisie et le nectar vermeil.
Charles Baudelaire — Les Fleurs du mal -
Ô géraniums, ô digitales… Celles-ci fusant des bois-taillis, ceux-là en rampe allumés au long de la terrasse, c’est de votre reflet que ma joue d’enfant reçut un don vermeil. Car « Sido » aimait au jardin le rouge, le rose, les sanguines filles du rosier, de la crois-de-Malte, des hortensias, et des bâtons-de-Saint-Jacques, et même le coqueret-alkékenge, encore qu’elle accusât sa fleur, veinée de rouge sur pulpe rose, de lui rappeler un mou de veau frais… A contre-cœur, elle faisait pacte avec l’Est : « Je m’arrange avec lui », disait-elle. Mais elle demeurait pleine de suspicion et surveillait, entre tous les cardinaux et collatéraux, ce point glacé, traître aux jeux meurtriers. Elle lui confiait des bulbes de muguet, quelques bégonias, et des crocus mauves, veilleuses des froids crépuscules. Hors une corne de terre, hors un bosquet de lauriers-cerises dominés par un junkobiloba, – je donnais ses feuilles, en forme de raie, à mes camarades d’école, qui les séchaient entre les pages de l’atlas – tout chaud jardin se nourrissait d’une lumière jaune, à tremblements rouges et violets, mais je ne pourrais dire si ce rouge, ce violet, dépendaient, dépendent encore d’un sentimental bonheur ou d’un éblouissement optique. Étés réverbérés par le gravier jaune et chaud, étés traversant le jonc tressé de mes grands chapeaux, étés presque sans nuits… Car j’aimais tant l’aube, déjà, que ma mère me l’accordait en récompense. J’obtenais qu’elle m’éveillât à trois heures et demis, et je m’en allais, un panier vide à chaque bras, vers des terres maraîchères qui se réfugiaient dans le pli étroit de la rivière, vers les fraises, les cassis et les groseilles barbues. A trois heures et demie, tout dormait dans un bleu originel, humide et confus, et quand je descendais le chemin de sable, le brouillard retenu par son poids baignait d’abord mes jambes, puis mon petit torse bien fait, atteignait mes lèvres, mes oreilles et mes narines plus sensible que tout le reste de mon corps… J’allais seule, ce pays mal pensant était sans dangers. C’est sur ce chemin, c’est à cette heure que je prenais conscience de mon prix, d’un état de grâce indicible et de ma connivence avec le premier souffle accouru, le premier oiseau, le soleil encore ovale, déformé par son éclosion… Ma mère me laissait partir, après m’avoir nommée « Beauté, Joyau-tout-en-or » ; elle regardait courir et décroître sur la pente son œuvre, - « chef-d’œuvre » disait-elle. J’étais peut-être jolie ; ma mère et mes portraits de ce temps-là ne sont pas toujours d’accord… Je l’étais à cause de mon âge et du lever du jour, à cause des yeux bleus assombris par la verdure, des cheveux blonds qui ne seraient lissés qu’à mon retour, et de ma supériorité d’enfant éveillée sur les autres enfants endormis. Je revenais à la cloche de la première messe. Mais pas avant d’avoir mangé mon saoul, pas avant d’avoir, dans les bois, décrit un grand circuit de chien qui chasse seul, et goûté l’eau de deux sources perdues, que je révérais. L’une se haussait hors de la terre par une convulsion cristalline, une sorte de sanglot, et traçait elle-même son lit sableux. Elle se décourageait aussitôt née et replongeait sous la terre. L’autre source, presque invisible, froissait l’herbe comme un serpent, s’étalait secrète au centre d’un pré où des narcisses, fleuris en ronde, attestaient seuls sa présence. La première avait goût de feuille de chêne, la seconde de fer et de tige de jacinthe… Rien qu’à parler d’elles, je souhaite que leur saveur m’emplisse la bouche au moment de tout finir, et que j’emporte, avec moi, cette gorgée imaginaire…
Colette — Sido
Traductions du mot « vermeil »
Langue | Traduction |
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Anglais | vermeil |
Espagnol | vermeil |
Italien | vermiglio |
Allemand | vermeil |
Chinois | 金银花 |
Arabe | الزنجفر |
Portugais | vermeil |
Russe | киноварь |
Japonais | vermeil |
Basque | vermeil |
Corse | vermeil |