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Étendu
Définitions de « étendu »
Étendu - Adjectif
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Qui est de dimensions importantes ou occupe une vaste superficie.
Dans l'étendue silencieuse de la plaine, chaque ombre raconte l'histoire d'un espace sans fin.
— (Citation fictive) -
(Lexicographie) Relatif à un sens qui englobe un ensemble plus large de référents.
Dans un article de dictionnaire, le sens étendu est généralement indiqué sous un autre numéro que le sens non étendu.
— Nicole Tournier et Jean Tournier, Dictionnaire de lexicologie française -
(Héraldique) Se dit des figures ailées représentées avec les ailes déployées.
Comme un aigle dans son envol, les ailes étendues capturent la majesté du ciel.
— (Citation fictive)
Expressions liées
- Acide azotique, sulfurique étendu
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Dans le sens le plus étendu du terme (dans l'acception la plus large du terme.)
Avec l'homme totalement dénué d'esprit métaphysique dans le sens le plus étendu du terme, il arrive toujours un moment où il n'y a rien à faire
— Marcel Du Bos, Journal - Des perspectives s'étendent
- Devoirs impératifs et étendus
- Esprit étendu (esprit qui embrasse, qui s'applique à de vastes domaines.)
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Il s'étend (il y a.)
Après s'être lavé, il s'étendit avec délices dans les draps frais
— Gide, Caves - Je vais m'étendre
- L'autorité, le pouvoir s'étend
- La culture, l'intelligence s'étend
- La jambe, la main étendue
- Les branches étendues
- S'étendre au flanc de, au fond de
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S'étendre au-delà de (produire une gamme de fréquence supérieure à.)
La pseudencéphalie, bien que rare et tragique dans sa manifestation, force les confins de notre compréhension médicale à s'étendre au-delà de la simple anatomie.
— Henri de Monferrand, Citation fictive générée à l'aide d'intelligence artificielle - S'étendre entre les draps
- S'étendre sous la table, un arbre
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S'étendre sur l'herbe
Après un festin copieux, il aimait s'étendre sur l'herbe douce du jardin et boasser paisiblement sous le soleil couchant.
— Émile Verbois, Citation fictive générée à l'aide d'intelligence artificielle - S'étendre sur un divan, un fauteuil
- S'étendre sur une quarantaine d'années
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Se faire étendre
C'était un coup à se faire étendre!... la bévue était effrayante!
— Louis-Ferdinand Céline, Mort à crédit - Son esprit s'étendit beaucoup
- Un paysage étendu et tranquille
- Une calamité, un désastre s'étend
- Étendez-vous un peu, cela vous reposera
- Étendre du linge, la lessive (placer le linge, la lessive lavés sur des cordes, sur un étendoir pour les y faire sécher.)
- Étendre la colle avec un pinceau
- Étendre le bras sur quelqu'un (le protéger.)
- Étendre le front offensif
- Étendre les bras
- Étendre raide, étendre mort (tuer.)
- Étendre sa protection sur (couvrir de sa protection.)
- Étendre ses connaissances, une hypothèse
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Étendre ses idées
Dans l'art de la conversation, il faut savoir être humifuse, étendre ses idées dans toutes les directions sans chercher à dominer par des arguments enracinés.
— Clara Beaumanoir, Citation fictive générée à l'aide d'intelligence artificielle - Étendre ses racines, ses pétales
- Étendre son empire sur
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Étendre son ombre sur (couvrir de son influence.)
Dans les méandres obscurs de la haute finance, la rapinerie n'est jamais très loin, prête à étendre son ombre sur les comptes immaculés.
— (Citation fictive)
Étymologie de « étendu »
Du verbe étendre.Usage du mot « étendu »
Évolution historique de l’usage du mot « étendu » depuis 1800
Fréquence d'apparition du mot « étendu » dans le journal Le Monde depuis 1945
Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.
Antonymes de « étendu »
Citations contenant le mot « étendu »
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Tout le monde vit en effet sur le sable de l'allée la trace d'un corps étendu. Les empreintes qui vont vers le bois sont celles de pieds chaussés de semelles en tricot. dit le curé. C'est des pieds de femme, dit la comtesse. Et, là-bas, à l'endroit de la cruche cassée, les empreintes sont celles des pieds d'un homme, ajouta Michaud.
Honoré de Balzac — Les Paysans -
C’est un trou de verdure où chante une rivièreAccrochant follement aux herbes des haillonsD’argent ; où le soleil, de la montagne fière,Luit : c’est un petit val qui mousse de rayons.Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,Dort ; il est étendu dans l’herbe, sous la nue,Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant commeSourirait un enfant malade, il fait un somme :Nature, berce-le chaudement : il a froid.Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrineTranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.
Arthur Rimbaud — Le dormeur du Val -
Si calme, si gentil! comme un ami qu’un cauchemar vous a montré étendu mort et sanglant et qu’on retrouve au réveil, souriant, futile, animé, si inconscient de la menace.
Gracq — Un Beau ténébreux -
Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,Dort ; il est étendu dans l’herbe sous la nue,Pâle dans son lit vert où la lumière pleut
Arthur Rimbaud — Le Dormeur du val -
En approchant de la ville, ils rencontrèrent un nègre étendu par terre, n’ayant plus que la moitié de son habit, c’est-à-dire d’un caleçon de toile bleue ; il manquait à ce pauvre homme la jambe gauche et la main droite. "Eh, mon Dieu ! lui dit Candide en hollandais, que fais-tu là, mon ami, dans l’état horrible où je te vois ? — J’attends mon maître, M. Vanderdendur, le fameux négociant, répondit le nègre. — Est-ce M. Vanderdendur, dit Candide, qui t’a traité ainsi ? — Oui, monsieur, dit le nègre, c’est l’usage. On nous donne un caleçon de toile pour tout vêtement deux fois l’année. Quand nous travaillons aux sucreries, et que la meule nous attrape le doigt, on nous coupe la main ; quand nous voulons nous enfuir, on nous coupe la jambe : je me suis trouvé dans les deux cas. C’est à ce prix que vous mangez du sucre en Europe." Cependant, lorsque ma mère me vendit dix écus patagons sur la côte de Guinée, elle me disait : "Mon cher enfant, bénis nos fétiches, adore-les toujours, ils te feront vivre heureux, tu as l'honneur d'être esclave de nos seigneurs les blancs, et tu fais par-là la fortune de ton père et de ta mère." Hélas ! je ne sais pas si j'ai fait leur fortune, mais ils n'ont pas fait la mienne. Les chiens, les singes et les perroquets sont mille fois moins malheureux que nous. Les fétiches hollandais qui m'ont converti me disent tous les dimanches que nous sommes tous enfants d'Adam, blancs et noirs. Je ne suis pas généalogiste ; mais si ces prêcheurs disent vrai, nous sommes tous cousins issus de germains. Or vous m'avouerez qu'on ne peut pas en user avec ses parents d'une manière plus horrible.
Voltaire — Candide -
Les chroniques des Sassanides, anciens rois de Perse, qui avaient étendu leur empire dans les Indes, dans les grandes et petites îles qui en dépendent, et bien loin au delà du Gange, jusqu’à la Chine, rapportent qu’il y avait autrefois un roi de cette puissante maison, qui était le plus excellent prince de son temps. Il se faisait autant aimer de ses sujets par sa sagesse et sa prudence, qu’il s’était rendu redoutable à ses voisins par le bruit de sa valeur et par la réputation de ses troupes belliqueuses et bien disciplinées. Il avait deux fils : l’aîné, appelé Schahriar, digne héritier de son père, en possédait toutes les vertus ; et le cadet, nommé Schahzenan, n’avait pas moins de mérite que son frère.
Les Mille et Une nuits — Traduit par Antoine Galland -
Il restait couché toute la journée sur un lit, il fumait, il lisait des livres policiers, mes brochures. Il fermait les yeux, ça durait des heures, comme ça. Il n’écrivait pas. Ça a duré deux mois. Je commençais à m’inquiéter, je ne l’avais jamais vu écrire de ma vie. Une nuit, il s’est levé brusquement, s’est mis à la table et s’est mis à écrire. Là, son visage s’est transformé, il faisait peur. Sa bouche se crispait. Il était d’une nervosité incroyable. Il a écrit sa pièce en huit jours sans presque de ratures. J’ai compris que lorsqu’il fermait les yeux, étendu sur le lit, il faisait sa pièce dans sa tête, phrase par phrase, acte par acte. A la table, il devenait son propre secrétaire.
Jean Marais — interviewé à la radio française -
Deux kilomètres plus loin, la poursuite s’achève. On arrive au moment où tout est fini. Le zèbre est étendu à côté de sa bagnole. Il s’est vu perdu, il a fait son baroud d’honneur. Il s’est arrêté, il a tiré, les gendarmes ont riposté. On est en train de lui tâter le cou pour savoir s’il vit encore. Un gendarme secoue la tête. Niet. Exit le deuxième faux journaliste.
Marie & Joseph — Venez voir les cadavres
Traductions du mot « étendu »
Langue | Traduction |
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Anglais | extended |
Espagnol | extendido |
Italien | esteso |
Allemand | erweitert |
Chinois | 延长 |
Arabe | ممتد |
Portugais | estendido |
Russe | расширенный |
Japonais | 拡張 |
Basque | luzatu |
Corse | allargata |