« On vous attend » ou « on vous attends » ?
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« On vous attend pour aller à l’école. »
Voici une erreur fréquente de conjugaison en français. Faut-il écrire « on vous attend » (sans -s) ou « on vous attends » (avec un -s) ? Vous vous posez cette question ? Pas de panique, on vous explique tout dans cet article !
On écrit toujours « on vous attend »
On écrit « on vous attend » sans -s : attention de ne pas vous laisser influencer par l’apposition du pronom « vous » (ou tout autre pronom) entre le sujet et le verbe. Cela ne change rien à la conjugaison du verbe « attendre ». À la troisième personne du singulier, on écrit « il / elle / on attend », il faut donc écrire « on vous attend ».
Exemples :
- On attend le train toute la matinée.
- On vous attend à la gare.
- Il nous attend pour faire les courses.
On écrira ce verbe conjugué avec un -s que dans deux cas au présent de l’indicatif : les première et deuxième personnes du singulier. Pour rappel, voici les conjugaisons du verbe attendre au présent de l’indicatif :
- j’attends
- tu attends
- il attend
- nous attendons
- vous attendez
- ils attendent
Exemple d’usage de « on vous attend » dans la littérature
On vous attend là-haut pour le conseil de guerre, dit ce garçon prometteur.
Antoine Blondin, Quat’saisons
Elle se penche vers lui, ses yeux étincellent, ses lèvres s’entrouvrent. Mais on entend une voix aiguë. « Ah ma petite Maine, vous êtes là, on vous cherchait. On vous attend. »
Nathalie Sarraute, Le planétarium
Merci, monsieur Relatif. Et maintenant, n’oubliez pas qu’on vous attend avec impatience.
Marcel Aymé, Les Maxibules
LA DUÈGNE, se levant et appelant vers la fenêtre ouverte.
Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac
Roxane, êtes-vous prête ? On nous attend !
LA VOIX DE ROXANE. par la fenêtre.
Je passe Une mante
LA DUÈGNE, à Rogueneau, lui montrant la porte d’en face.
C’est là qu’on nous attend, en face.
Tu as froid ? demanda Jacques, qui n’aimait pas la voir dans cet état. Non Qu’est-ce que tu voulais me dire ? On nous attend. Justement. A présent, il regrettait d’avoir guetté sa sœur au passage et de lui avoir parlé. Elle pleurait déjà, se cramponnait à son bras, de ses frêles mains qui tremblaient.
Georges Simenon, Les Sœurs Lacroix
Cette erreur de conjugaison avec le pronom apposé entre le sujet et le verbe est fréquente. Voici d’autres exemples :
J'ai bien compris