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Taire
[tɛr]
Définitions de « taire »
Taire - Verbe
-
Omettre volontairement de mentionner ou d'exprimer quelque chose.
Dans le monde du journalisme, taire une information peut parfois avoir des conséquences plus dévastatrices que de la divulguer.
— (Citation fictive) -
Réprimer un sentiment, le contraindre à ne pas se manifester.
Dans le monde impitoyable du journalisme, il lui fallait taire ses émotions pour rester impartial.
— (Citation fictive) -
Se garder de faire du bruit ; attribué aux êtres vivants et aux objets susceptibles d'émettre des sons.
Comme pour ajouter à la tension ambiante, même les machines semblaient se taire, comme si elles retenaient leur souffle.
— (Citation fictive) -
(Se taire) Observer une absence totale de parole.
– Je suis citoyen britannique ! – continua Bert, obstiné. – Vous n’êtes pas obligés d’écouter, mais rien ne me force à me taire.
— H. G. Wells, La Guerre dans les airs
Expressions liées
- Faire taire brutalement
- Faire taire d'une gifle
- Faire taire la liberté de presse, les lois
- Faire taire la raison, le bon sens
- Faire taire le canon
- Faire taire les calomnies, les quolibets
- Faire taire les pleurs
- Il ne peut se taire sur le service, du service que vous lui avez rendu je ne puis m'en taire
- Le canon, le grelot se tait
- Ne pouvoir, ne savoir se taire sur/d'une chose (ne pouvoir éviter, s'empêcher de parler d'une chose.)
- Perdre/manquer/rater une (belle/bonne) occasion de se taire
- Qui se tait, consent
- Refuser de se taire
- Se taire longuement
- Taire son nom
- Taire une aventure
Étymologie de « taire »
Du latin tacere (même sens), qui a donné « tacite » ou « taciturne » en français. Le verbe taisir, de même étymologie et de même sens, a existé jusqu’au XVe siècle. Taire est né de sa réfection, dès le XIIe siècle, par changement de conjugaison. On rapproche également tacere du germanique : gothique thahan, ancien haut-allemand dagên, suédois tiga. La forme régulière est taisir, taiser, mais la forme taire indique une très ancienne accentuation vicieuse tacĕre.Usage du mot « taire »
Évolution historique de l’usage du mot « taire » depuis 1800
Fréquence d'apparition du mot « taire » dans le journal Le Monde depuis 1945
Source : Gallicagram. Créé par Benjamin Azoulay et Benoît de Courson, Gallicagram représente graphiquement l’évolution au cours du temps de la fréquence d’apparition d’un ou plusieurs syntagmes dans les corpus numérisés de Gallica et de beaucoup d’autres bibliothèques.
Synonymes de « taire »
Antonymes de « taire »
Citations contenant le mot « taire »
-
Perdu hier... une bonne occasion de me taire.
Pierre Dac -
Parler - se taire : un même meurtre.
Jean-Claude Renard — La Lumière du silence -
Se taire, prier, travailler, sourire.
Josemaria Escriva de Balaguer -
Mieux vaut se taire que parler pour ne rien dire.
Ménandre -
Pour faire taire autrui, commence par te taire.
Sénèque -
J’écris pour me taire.
Philippe Léotard — Lavartus Prodeo -
Celui qui ne peut se taire ne sait pas parler.
Pittacos -
Cacher est une chose, se taire en est une autre.
Proverbe latin
Traductions du mot « taire »
| Langue | Traduction |
|---|---|
| Anglais | to hush up |
| Espagnol | callarse |
| Italien | tacere |
| Allemand | vertuschen |
| Chinois | 安静下来 |
| Arabe | الصمت |
| Portugais | silenciar |
| Russe | замять |
| Japonais | 静める |
| Basque | altxatzeko |
| Corse | sciaccà |